Commentmotiver les enfants a faire leurs devoirs (2e edition) par Louise Saint-Pierre aux éditions Quebec livres.
Comment obtenir quâun adolescent ne laisse pas traĂźner ses affaires partout, ne passe pas des heures sur son ordinateur, prĂ©vienne quand il rentre du lycĂ©e ou ne se couche pas rĂ©guliĂšrement Ă trois heures du matin, sans ĂȘtre en permanence sur son dos ? Ils sont Ă un Ăąge oĂč ils ne supportent pas quâon leur dise quoi que ce soit », rĂ©sume Sylvie, mĂšre de deux enfants 18 et 15 ans. Ils nous font comprendre quâon est des vieux, des nuls et quâon nây comprend rien. Il ne faut pas lĂącher prise ». Leur ordonner quelque chose est improductif. Il faut employer les formes, sans ĂȘtre trop brutal et on nâa pas le droit dâĂȘtre impatient !, observe Anne, mĂšre de deux filles 13 et 16 ans. Elles nous poussent Ă boutââ, je nâai jamais eu Ă utiliser cette expression quand elles Ă©taient enfants, alors que les ados ne nous lĂąchent pas, comme si elles cherchaient la sanction. Avec mon mari, ça tourne vite au clash, il peut ĂȘtre trĂšs blessant, ce qui ne fait quâenkyster le problĂšme⊠Moi, jâessaie de trĂšs fatiguant. »Exercer son autoritĂ© sur un adolescent nâest pas facile. Câest le motif le plus frĂ©quent des plaintes et des questions des parents, observe le pĂ©dopsychiatre StĂ©phane Clerget, auteur dâun Guide de lâado Ă lâusage des parents comment sâen faire obĂ©ir ? Quâest-on en droit dâexiger dâeux ? Et surtout, est-on lĂ©gitime, quand on pose ces limites ou ces exigences-lĂ ? »Des parents souvent dĂ©stabilisĂ©sLâautoritĂ© ne va plus de soi, se partage dĂ©sormais entre le pĂšre et la mĂšre, se nourrit de nĂ©gociations permanentes. Les parents ne savent plus comment poser des limites ou nâosent pas le faire. Ils se sentent encore plus dĂ©munis face Ă des adolescents qui font vaciller leurs certitudes. Il est nĂ©anmoins normal » quâils bousculent un peu leurs parents. Les comportements dâopposition quâils avaient Ă 3-4 ans ressurgissent Ă la pubertĂ©, rappelle StĂ©phane Clerget. Ils remettent en question le sens des rĂšgles, des lois, et la lĂ©gitimitĂ© des parents face aux demandes de libertĂ© quâils expriment. Ou font preuve dâune certaine indolence, dâune rĂ©sistance passive, qui correspond Ă ce mĂȘme dĂ©sir dâĂ©mancipation, Ă cette volontĂ© dâĂȘtre regardĂ© autrement que comme un enfant. »Les parents sont souvent dĂ©stabilisĂ©s face Ă leur enfant qui se transforme physiquement et moralement. Il nâest pas rare quâil leur paraisse Ă©tranger », souligne StĂ©phane Clerget. Il rĂ©veille Ă leur insu leur propre adolescence, ce qui les fragilise. Il ne faut pas faire comme si rien ne sâĂ©tait passĂ© ; il faut marquer le coup, lui reconnaĂźtre de nouveaux droits et de nouveaux devoirs, lui laisser plus de libertĂ©, mais aussi lui confier plus de responsabilitĂ©s baby-sitting, courses pour toute la famille.... LâautoritĂ©, câest dâabord autoriser, rappelle-t-il. Or les parents ont tendance Ă la fois Ă autonomiser prĂ©cocement les enfants et Ă surprotĂ©ger leurs adolescents. On vit dans une sociĂ©tĂ© oĂč ne veut plus prendre de risque. Les parents doivent faire la part entre leurs angoisses et les risques rĂ©els. »Les laisser aussi respirer un peuIl est nĂ©cessaire aussi de les laisser respirer un peu. Les parents sont paradoxalement Ă la fois absents et trop sur leur dos le reste du temps, poursuit le pĂ©dopsychiatre. Les relations ont tendance Ă devenir trop fusionnelles. Ce qui peut susciter des conflits, car les ados ont besoin de se dĂ©coller de leurs parents », trouver la bonne distance nâest pas toujours facile. Comme il nâest pas facile de trouver la juste autoritĂ© ĂȘtre souple sans ĂȘtre laxiste, Ă©viter les piĂšges de lâautoritarisme, qui repose sur la force et lâhumiliation ; mais aussi ceux de la sĂ©duction », contraire de lâ Ă©ducation », selon Daniel Marcelli. Plus les parents confondent autoritĂ© et pouvoir, plus lâadolescent va chercher Ă les pousser Ă bout et les provoquer. Lâadolescent a le gĂ©nie dâimposer ses positions Ă ses parents, quand il est menĂ© par le bout du nez ou au contraire trop gĂątĂ©. »La plupart des parents ont du mal Ă user de leur autoritĂ© sur leurs enfants, car ils ont peur de ne pas ĂȘtre aimĂ©s, observe StĂ©phane Clerget. Câest la gĂ©nĂ©ration de parents la plus dĂ©pendante de lâamour de ses enfants, dit-il. Ils misent tellement sur lâaffection des ados, quâils les mettent en position de pouvoir, par le chantage affectif par exemple. »La bonne » autoritĂ© est celle qui contient lâadolescent, le protĂšge, le rassure. Cette gangue protectrice se construit tout au long de lâenfance, comme le souligne le professeur Marcelli. Pour quâun adolescent puisse accĂ©der Ă une certaine autonomie, il est indispensable quâil soit capable de se fixer lui-mĂȘme des limites, parce quâil a intĂ©riorisĂ© certains interdits. Cette capacitĂ© Ă se donner des limites se rĂ©vĂšle Ă lâadolescence, mais est le rĂ©sultat de la maniĂšre dont il a Ă©tĂ© Ă©levĂ© enfant. Pour pouvoir contrĂŽler ses pulsions pubertaires, il faut avoir Ă©tĂ© confrontĂ© Ă la frustration, mais aussi Ă des adultes capables de se frustrer eux-mĂȘmes. »DĂ©finir certaines rĂšgles de viePour autant, un enfant bien Ă©duquĂ© ne fait pas nĂ©cessairement un adolescent facile. LâĂ©ducation contemporaine a pour objectif de former des individus Ă©panouis, capables de nĂ©gocier, dâexprimer leurs positions, lâa habituĂ© Ă revendiquer, Ă discuter, il sâen sert. Un enfant bien Ă©duquĂ© devient donc un adolescent difficile Ă piloter ! »Mais nĂ©gocier en permanence demande de lâĂ©nergie et du temps. Et quand les parents rentrent fatiguĂ©s le soir, ils ont tendance Ă baisser les bras. Daniel Marcelli conseille donc de dĂ©finir certaines rĂšgles de vie pour que tout ne soit pas en permanence sujet Ă discussion et de les rĂ©ajuster rĂ©guliĂšrement en fonction de lâĂąge et des besoins de lâadolescent lâargent de poche, les tĂąches Ă accomplir, le rythme des sorties, les heures de coucherâŠEt si lâadolescent continue Ă provoquer ses parents, ils sont en droit de prendre des sanctions », estime-t-il. Ă condition quâelles ne soient pas prises sous lâimpulsion de la colĂšre. Car quand on est en colĂšre, on a envie de faire mal Ă lâautre. Elles doivent ĂȘtre par ailleurs limitĂ©es dans lâespace et le temps supprimer une sortie ou lâutilisation de lâordinateur pendant 48 heures par exemple. Mais priver de foot un jeune qui est passionnĂ©, câest du sadisme ».StĂ©phane Clerget insiste Ă©galement sur la nĂ©cessitĂ© dâĂȘtre convaincu soi-mĂȘme du bien-fondĂ© et du sens des limites quâon impose. Et de relativiser les sources de conflits qui se cristallisent trop souvent autour du travail scolaire. Car le dĂ©sinvestissement scolaire de certains ados sâinscrit dans leur volontĂ© de sâĂ©manciper de leurs parents. On juge trop le bien-ĂȘtre des adolescents sur leurs qualitĂ©s scolaires et, a contrario, quand ils sont en Ă©chec, les parents sont capables de leur dire des choses terribles ».Certes, Ă©duquer un adolescent est un art dâĂ©quilibriste. Câest Ă la fois une question de savoir-faire, mais aussi de volontĂ© de bien faire, que les comportements, câest lâintention qui compte. Le rigide bienveillant nâa pas le mĂȘme impact que le rigide sadique ; et le laxiste rĂ©flĂ©chi que celui qui dĂ©prime ou sâen fiche. » Et les enfants, comme les adolescents, rassure-t-il, sentent trĂšs bien quand leurs parents agissent pour leur CHIFFRESSelon un sondage Ipsos pourEnfant magazineetFemme actuelle juillet 2011, 67 % des parents pensent que câest le manque dâautoritĂ© » qui les caractĂ©rise le mieux et 73 % des non-parents.Le reste de lâenquĂȘte le confirme 76 % des personnes interrogĂ©es jugent les parents trop laxistes », 66 % trop copains », 61 % trop tolĂ©rants », et 81 % pas assez sĂ©vĂšres » avec leur LIVRESParents, osez vous faire obĂ©ir !, StĂ©phane Clerget, Bernadette Costa-Prades, Ăd. Albin Michel, 6,50 âŹIl est permis dâobĂ©ir, lâobĂ©issance nâest pas la soumission,Daniel Marcelli, Ăd. Albin Michel, 17 âŹParents, osez dire non !,Patrick Delaroche, Ă©d. Le Livre de poche, 5,50 âŹLâAutoritĂ© expliquĂ©e aux parents,Claude Halmos, entretien avec HĂ©lĂšne Mathieu, Ăd. Nil, 18 âŹGuide de lâado Ă lâusage des parents,docteur StĂ©phane Clerget, Ăd. Calmann-LĂ©vy, 306 p., 15 âŹLes Nouveaux Ados, comment vivre avec ?Marcel Rufo, Serge Hefez, Philippe Jeammet, Daniel Marcelli, Marc Valleur, Patrice Huerre, Ăd. Bayard, 140 p., 14,50 âŹ
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Vie Pratique FĂ©minin Gourmand Maison & Travaux Le journal de la Maison BIBA Grazia Podcasts Annonces occasion Mode ActualitĂ© BeautĂ© Astro Minceur Culture Equilibre Famille Newsletter B&P Codes promo Accueil EquilibreFamille Fabienne Broucaret jeudi 7 juin 2018 mis Ă jour le jeudi 7 juin 2018 PrĂ©cedent Suivant Le compte Ă rebours a commencĂ© ! A quelques jours des premiĂšres Ă©preuves du Bac qui dĂ©buteront le 18 juin prochain, Brigitte Prot, psychopĂ©dagogue, et CĂ©cile Sauvan, enseignante, vous donnent leurs conseils pour accompagner au mieux votre enfant pendant ce dernier mois de rĂ©visions. Parents les 4 erreurs Ă Ă©viter Etre trop ou pas assez prĂ©sent Avoir comme seul sujet de conversation le Bac Projeter sa propre expĂ©rience sur ses enfants Dramatiser, sacraliser ou banaliser le Bac 1 A lire Ă©galement Parents, ne reportez pas vos angoisses sur vos enfants ! Vivre avec un ado comment rester calme en cas de conflit ? Ces 15 stars nâont pas eu leur bac ! Fabienne Broucaret 5 clĂ©s pour ĂȘtre heureux dans la vie10 astuces pour gagner du temps au quotidien !10 astuces pour mieux sâorganiser Voir tous ses articles tw g RĂ©agir Ă cet article Votre adresse de messagerie ne sera pas publiĂ©e. Les champs obligatoires sont indiquĂ©s avec * Marie France, magazine fĂ©minin Service clientContactez-nousJe m'abonne Ă Marie FranceKiosqueMag la boutique officielleMentions lĂ©galesPolitique d'utilisation des cookiesInscription NewsletterRĂšglementsPlan du siteProduction de vidĂ©osSĂ©minaires et de leads mode et beautĂ©France ESTAAtelier des bougiesAnnonces voiture dâoccasionJosĂ©phine-YachtLes RhodosLes terrasses du Mont BlancLe GaletCapdelAmoMamaImmobiler et HabitatBonjour Le BonFormation pour entrepreneur
JournalistespĂ©cialisĂ©e dans lâĂ©ducation et la psychologie, mĂšre de 2 ados et accompagnatrice bĂ©nĂ©vole de collĂ©giens en difficultĂ©, Maria Poblete est lâauteure de "Comment mettre mon
La motivation, ah, la motivation ! Quel sujet mystĂ©rieux. Pourquoi un enfant peut-il recommencer des heures une partie de jeu vidĂ©o pour sâamĂ©liorer et passer au niveau supĂ©rieur⊠⊠alors quâil va traĂźner les pieds pour faire un seul devoir ? Comprendre ce qui motive Jâadore observer mes enfants, comprendre ce qui marche ou ne marche pas, et essayer en dĂ©duire des outils pour les aider. La semaine derniĂšre, jâai Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©e par lâun dâentre eux. Celui-ci nâaime pas faire dâeffort plus que ce quâil estime nĂ©cessaire. Par exemple, il va toujours essayer de prendre le minimum de temps pour ses devoirs, minimum qui devrait suffire pour une note correcte . Il part du principe quâil veut toujours ĂȘtre sĂ»r quâil nâa pas trop » travaillĂ© par rapport au rĂ©sultat quâil a. Bref efficacitĂ© Ă tout prix. Sur un plan, il a raison. On parle beaucoup du 20/80. 20% du temps que nous passons amĂšne 80% du rĂ©sultat. En revanche, les 20% suivants risquent de prendre beaucoup plus de temps. Malheureusement, avec ce calcul, il nivelle ses rĂ©sultats vers le bas;il ne sâhabitue pas Ă fournir des efforts. Or, au fur et Ă mesure de la progression dans les niveaux scolaires, les exigences augmentent;et Ă chaque fois quâil fait un effort supplĂ©mentaire, il ne supporte plus avoir une mauvaise note. Cette mauvaise note vient confirmer son a-priori cela ne sert Ă rien de travailler plus. » Et puis, la semaine derniĂšre, changementđ§. Il a eu envie dâavoir une bonne note Ă son oral dâanglais. Il sâest mis Ă travailler. Il a acceptĂ© de travailler un plan, au brouillon. Il a acceptĂ© de sâentrainer Ă lâoral. Il a acceptĂ© de modifier des phrases. De rĂ©pĂ©ter, rĂ©pĂ©ter, rĂ©pĂ©ter. Dit comme cela, cela ne parait pas un effort Ă©norme. Mais je peux vous assurer que par rapport Ă son habitude personnelle, chacune des ces Ă©tapes reprĂ©sentaient pour lui un effort monumental. En sâentrainant, il a amĂ©liorĂ© sa prononciationson texteson aisance et il a pris de lâassurance. RĂ©sultat la prof a Ă©tĂ© bluffĂ©e, et elle a eu lâintelligence de le fĂ©liciter. Il est rentrĂ© Ă la maison, gonflĂ© Ă bloc đ. Expliciter les attentes, pas la mĂ©thode Alors que sâest-il passĂ© ? Quâest-ce qui a gĂ©nĂ©rĂ© ce changement radical de position ? Je suis revenue en arriĂšre sur cette expĂ©rience pour essayer de comprendre ce qui sâĂ©tait passĂ©. Mon objectif, bien sĂ»r, est de trouver comment rĂ©pĂ©ter cette expĂ©rience satisfaisante pour lui â car le bĂ©nĂ©fice dâĂȘtre fĂ©licitĂ© par la prof est immense â et pour nous â car il est rayonnant⊠et nous nâavons pas besoin de lui demander de travailler. En y rĂ©flĂ©chissant, je me suis souvenue quâau dĂ©but de lâannĂ©e, jâavais en tĂȘte de le faire progresser en anglais. Pour cela, jâavais dĂ©cidĂ© de demander Ă une jeune fille bilingue en anglais de discuter chaque semaine 1 heure avec lui. Bon, autant dire que cette idĂ©e ne lui a pas plu du tout. Il sâest bloquĂ©. Nous en avons Ăąprement discutĂ©. De guerre lasse, Ă la fin de cette discussion, je lui ai dit OK je comprends que tu ne veux pas te faire imposer de mĂ©thode pour obtenir de bonnes notes. En revanche, jâai besoin de savoir que tu fais en sorte dâobtenir de bonnes notes en anglais cette annĂ©e. Tu choisis ta mĂ©thode. Cela te convient-il ? » Sur le moment, cela ne lui a pas plu non plus. Car il avait lâimpression que câĂ©tait du chantage. Que sâil avait acceptĂ© ma proposition initiale, il nâaurait eu aucune obligation dâavoir des bonnes notes⊠Mais cela a fait son chemin. Et il a DECIDE de lui-mĂȘme ce quâil voulait faire. Quâil voulait me montrer quâil POUVAIT avoir des bonnes notes. Jâavais donc fait une erreur imposer MA mĂ©thode. Il prĂ©fĂ©rait en rĂ©alitĂ© que je lui explicite mon attente. Charge Ă lui de sây conformer. Et il sâest pris au jeu. Comme si on dĂ©lĂ©guait⊠En fait, câest exactement la mĂȘme chose que lorsquâon veut dĂ©lĂ©guer une tĂąche Ă un collaborateur. Quand on attend un bon comportement/ des bonnes notes de ses enfants, câest un peu comme si on leur dĂ©lĂ©guait une tĂąche⊠sans avoir vraiment verbalisĂ© cette attente. Souvent dâailleurs les attentes sont immenses, car elles sont augmentĂ©es de tout ce quâon aurait voulu bien faire nous. Ou de toutes les dĂ©ceptions ou les Ă©preuves que nous avons vĂ©cues que nous voudrions Ă©pargner Ă notre enfant. Mais notre enfant nâest pas nous. Or, lorsquâon dĂ©lĂšgue une tĂąche, il est totalement inutile â et mĂȘme contre-productif â de dĂ©tailler la mĂ©thode pour atteindre le rĂ©sultat, comme si câest NOUS qui devions faire la tĂąche. Aucune motivation ne viendra jamais de lâutilisation dâun mode dâemploi. Si on dĂ©lĂšgue une tĂąche en explicitant en dĂ©tail toutes les Ă©tapes Ă rĂ©aliser, on tue le dĂ©sir de la personne. On bloque sa rĂ©flexion et elle ne saura pas sâadapter Ă une situation quâelle nâa pas forcĂ©ment comprise ou acceptĂ©e. Il faut au contraire garder un certain âmystĂšreâ autour de la tĂąche Ă rĂ©aliser. Les rĂšgles dâune bonne dĂ©lĂ©gation peuvent, de mon point de vue, tout Ă faire ĂȘtre applicables dans ce contrat que nous passons avec nos enfants 1/ faire confiance Ă la personne Ă qui on dĂ©lĂšgue et ĂȘtre prĂȘt Ă assumer les risques Ă©ventuels dâĂ©checs -> Avoir VRAIMENT confiance en son enfant, dans sa capacitĂ© et dans sa volontĂ© de bien faire. Avoir confiance dans les valeurs quâon lui a transmises notre enfant est capable de mettre de lui-mĂȘme des limites, se souvenant de ce que nous lui avons appris. Pas besoin non plus dâimaginer tout de suite les dĂ©rives possibles prendre du recul et laisser une chance Ă son enfant de nous prouver quâon peut lui faire confiance. 3/ DĂ©crire le rĂ©sultat attendu et seulement le rĂ©sultat attendu -> Expliciter son attente auprĂšs de son enfant. En Ă©tant le plus explicite possible. Cela permet aussi de se poser la question Ă soi de nos objectifs et de pouvoir vĂ©rifier sâils sont vraiment si importants. IntĂ©ressant de savoir ce quâon souhaite et pourquoi. On oublie souvent de se poser la question. 3/ Fixer une Ă©chĂ©ance atteignable et faire des points rĂ©guliers -> Penser Ă donner des Ă©lĂ©ments de mesure du rĂ©sultat. Fixer une date permet de se revoir pour identifier si le rĂ©sultat est atteint ou non. PrĂ©voir lors de la dĂ©finition du rĂ©sultat Ă atteindre des RDV rĂ©guliers pour faire le point dâavancement et pouvoir identifier les besoins, les problĂšmes auquel lâenfant est confrontĂ©. Ou bien juste faire Ă©tat de ce qui se passe bien. 4/ Laisser la personne autonome mais rester en permanence Ă lâĂ©coute -> Ne pas contrĂŽler ou ĂȘtre sur son dos en permanence. En revanche bien montrer quâil peut nous poser des questions et quâil ne sera pas jugĂ©. 5/ Mettre Ă disposition les ressources requises â> Discuter avec lui des diffĂ©rentes ressources Ă sa disposition et lui permettre dây accĂ©der.
Dansce cas, accordez-lui une petite pause de cinq minutes au bout de 3/4 d'heure. Faites-le travailler 6 jours sur 7 : il faut quand mĂȘme une organisation assez rigide, sinon on ne fait rien. Installez-vous avec lui au dĂ©but, et lisez ensemble la rĂšgle qu'il va devoir revoir ce jour-lĂ . Puis donnez-lui des exercices Ă faire.
PubliĂ© le 19/03/2015 Ă 1530, Mis Ă jour le 29/01/2020 Ă 0756 Beaucoup d'enfants seront stressĂ©s et moins intĂ©ressĂ©s par les Ă©tudes si leurs parents s'impliquent trop dans leur vie scolaire. Photo Getty Stupeur ! S'impliquer dans les Ă©tudes de ses enfants serait-il nĂ©faste ? Selon plusieurs Ă©tudes, les aider Ă faire leurs devoirs pourrait ĂȘtre source de mauvais rĂ©sultats et gĂ©nĂšrerait du stress Ă l'encontre du systĂšme croit spontanĂ©ment que les enfants rĂ©ussissent mieux lorsque les parents sont activement impliquĂ©s dans leur scolaritĂ©. Cela ne serait pas forcĂ©ment vrai. Deux Ă©tudes montrent en effet que les enfants aidĂ©s par leurs parents pour leurs devoirs ne feraient pas de meilleures Ă©tudes que ceux qui travaillent tout seuls. Au contraire. Dans leur livre La Boussole cassĂ©e, Keith Robinson, professeur de sociologie Ă l'universitĂ© du Texas Ă Austin, et Angel L. Harris, professeur de sociologie Ă l'universitĂ© Duke en Caroline du Nord, sont formels dĂšs l'entrĂ©e au collĂšge, aider ses enfants ferait chuter leurs rĂ©sultats scolaires, peu importe la classe sociale, l'origine ethnique critĂšre rĂ©guliĂšrement pris en compte dans les Ă©tudes amĂ©ricaines et les diplĂŽmes des Ă©tude qui paraĂźt difficile Ă croire. Pourtant, elle est confortĂ©e par des travaux du PISA le Programme international pour le suivi des acquis des Ă©lĂšves mis en place par l'OCDE datant de 2009 et de 2012. Les rĂ©sultats montrent que les Ă©lĂšves davantage aidĂ©s par leurs parents pour faire leurs devoirs obtiennent, en moyenne, de moins bons rĂ©sultats aux tests de comprĂ©hension Ă©crite et d'interprĂ©tation des Ă©noncĂ©s pas gĂ©nĂ©raliserUn constat assez dĂ©boussolant pour les parents, qui auraient tendance Ă vouloir s'investir au quotidien dans les devoirs de leurs enfants. Des deux Ă©tudes ressort une conclusion quasi similaire un enfant autonome apprend plus vite, comprend les problĂšmes de maniĂšre personnelle et se construit lui-mĂȘme une façon de travailler. Pour les enseignants, cette autonomie se met en place progressivement. " En primaire, il faut aider les enfants. Mais au fil des classes, il faut doucement commencer Ă les laisser travailler seuls ", estime Sophie, institutrice Ă Gennevilliers. Pour Julien, professeur de mathĂ©matiques au collĂšge, " dĂšs la 6e, les enfants doivent apprendre Ă se dĂ©brouiller par eux-mĂȘmes, au moins en partie. Cela les aide Ă mieux comprendre les choses. C'est moins le cas si leurs parents sont toujours sur leur dos ".Cet apprentissage de l'autonomie est Ă appliquer avec discernement "Les Ă©lĂšves qui sont trĂšs bons ou ceux qui se dĂ©brouillent n'ont que trĂšs rarement besoin de l'aide de leurs parents, alors que ceux qui ont des difficultĂ©s Ă l'Ă©cole doivent bĂ©nĂ©ficier d'un soutien parental ", estime le professeur de mathĂ©matiques. Autre raison de se rassurer " Ce qui nuit gĂ©nĂ©ralement aux Ă©lĂšves, c'est le suivi quotidien, strict et encadrĂ© des parents. Pas les petits coups de pouce de temps en temps", constate l'Ă©tude d'anxiĂ©tĂ©Pour le psychiatre François Janzi, spĂ©cialiste de l'adolescence et de l'Ă©ducation, "ce qui perturbe l'adolescent, c'est que le parent qui veut l'aider apporte un autre modĂšle que ce qu'il a appris Ă l'Ă©cole. L'implication du parent, qui croit bien faire, tend souvent Ă brouiller les choses plutĂŽt qu'Ă les Ă©claircir. En gĂ©nĂ©ral, l'enfant n'ose pas le dire. Il dit "oui, oui, d'accord", alors qu'il n'a pas compris ". L'intervention des parents prend parfois des allures de confrontation entre deux autoritĂ©s. D'un cĂŽtĂ©, l'Ă©cole avec ses rĂšgles, et de l'autre, la famille. Ce mĂ©lange des genres peut troubler l'adolescent, qui a besoin que l'Ă©cole et les parents soient bien dissociĂ©s ".Si les parents veulent aider leurs enfants, c'est Ă©videmment pour les faire progresser, pour qu'ils rĂ©ussissent Ă l'Ă©cole et plus tard dans la vie, mais aussi parce qu'" ils ont des conceptions trĂšs personnelles de l'Ă©cole et de la scolaritĂ© de leurs enfants ". Ils rejouent parfois leur enfance et projettent largement. "On sait toujours ce qu'il faut dire ou faire avec les enfants des autres. Mais pour les siens, c'est tout de suite les cris et l'angoisse dĂšs qu'ils ont mal fait un exercice. Comme s'ils Ă©taient foutus ", explique Astrid, mĂšre de 2 adolescents. Les enfants sentent cette tension, parfois mĂȘme la dĂ©ception de leurs parents qui "ont une idĂ©e prĂ©conçue de la façon dont ils devraient travailler. Bien souvent, ils aimeraient qu'ils reproduisent leurs mĂ©thodes et leur parcours ", explique le psychiatre. Un comportement qui serait cause d'anxiĂ©tĂ© " Les enfants peuvent ressentir cet encadrement comme un manque de confiance, une surprotection. Cela peut profondĂ©ment les stresser et mettre Ă mal leur envie d'apprendre, leur relation avec le systĂšme Ă©ducatif."Instaurer un dialogue rĂ©gulierSi depuis des annĂ©es vous consacrez votre Ă©nergie Ă accompagner l'apprentissage de vos enfants, rassurez-vous. Chaque enfant suit sa voie. Et la lecture Ă voix haute, les discussions sur la planification du travail ou sur le monde qui les entoure, la diversitĂ© professionnelle et sociale autour d'eux, tout cela leur est bĂ©nĂ©fique, assurent les chercheurs. Enfin, pour lutter contre la dĂ©scolarisation, un dialogue rĂ©gulier avec les professeurs est primordial. Et pour ceux qui s'inquiĂ©teraient, " passer de temps en temps une tĂȘte pour voir si son enfant n'a pas besoin d'aide, cela ne fait pas de mal, rassure François Janzi. L'important, c'est d'ĂȘtre Ă l'Ă©coute, et s'impliquer un peu trop vaut mieux que laisser l'enfant complĂštement seul ".Ă lire aussi Vouloir faire de ses enfants des petits gĂ©nies est risquĂ©Ălever son enfant ou reprendre le travail le dilemme des jeunes mamansComment donner confiance aux enfants sans les rendre narcissiques
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Comment motiver un ado Ă travailler ? La semaine derniĂšre, jâai eu un exemple trĂšs intĂ©ressant Ă analyser un de mes enfants, habituellement rĂ©ticent Ă travailler, a, de lui-mĂȘme, mis beaucoup dâĂ©nergie pour rĂ©viser un contrĂŽle dâanglais. Jâai analysĂ© ce qui sâĂ©tait passé⊠Pour motiver votre ado, vous trouvez que ce qui marche le mieux, câest la mĂ©thode de la carotte ou celle du bĂąton ?
GrĂąceĂ ceux-ci, la pĂ©riode aprĂšs les heures de classe pourra devenir plus agrĂ©able et plus productive. 1. Rester organisĂ©. La meilleure façon d'aider votre enfant Ă faire face Ă une condition comme le TDAH est de lui apprendre Ă rester organisĂ©. CrĂ©ez un dossier de devoirs oĂč votre enfant pourra classer tous ses devoirs en fin de
MARIE COSTA MĂ©thodes & Conseils DES STRATĂGIES POUR CONCILIER SES TEMPS DE VIE. Consultante, Auteure et ConfĂ©renciĂšre Published Jan 11, 2018
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comment motiver un ado a faire ses devoirs