Pour imprimer les paroles de la comptine PIROUETTE CACAHUÈTE, téléchargez l’image ci-dessous clic droit sur votre souris et enregistrez l’image sur votre ordinateur et imprimez-là ! paroles de la comptine pour bébé PIROUETTE CACAHUÈTE à imprimer en HD Ici la liste des comptines pour bébé à imprimer au format A4 en haute définition ! PIROUETTE CACAHUÈTE paroles de la comptine Il était un petit homme,Pirouette, était un petit homme,Qui avait une drôle de maison. La maison est en carton,Pirouette, cacahuète,La maison est en carton,Les escaliers sont en papier. Si vous voulez y monter,Pirouette, cacahuète,Si vous voulez y monter,Vous vous casserez le bout du nez. Le facteur y est monté,Pirouette, cacahuète,Le facteur y est monté,Il s’est cassé le bout du nez. On lui a raccommodé,Pirouette, cacahuète,On lui a raccommodé,Avec du joli fil doré. Le beau fil s’est cassé,Pirouette, cacahuète,Le beau fil s’est cassé,Le bout du nez s’est envolé. Un avion à réaction,Pirouette, cacahuète,Un avion à réaction,A rattrapé le bout du nez. Mon histoire est terminée,Pirouette, cacahuète,Mon histoire est terminée,Messieurs, Mesdames, applaudissez ! …………………Illustrations par lillustrateur jeunesse Philippe JalbertChant Émilie Pouyer & Xavier SantamariaMusique Xavier Santamaria Pirouette cacahuète – Une comptine pour les bébés et les maternelles Les comptines de la récré des ptits loups vous plaisent ? Vous avez une médiathèque, une crèche, une bibliothèque départementale ou un autre type de structures et vous voulez organiser une exposition interactive à destination du très jeune public ? Nous venons de créer une exposition interactive pour les tout-petits sur le thème des comptines dont vous trouverez le descriptif en cliquant ici. N’hésitez pas à passer par la rubrique contact si vous souhaitez des précisions sur le contenu ou la disponibilité de notre exposition comptines pour tout-petits.
Ilétait un petit homme À cheval sur un bâton Il s'en allait à la chasse À la chasse aux z' hannetons. Et ti ton tain' et ti ton tain' Et ti ton tain' et ti ton ton. Il s'en allait à la chasse À la chasse aux z'hannetons Quand il fut sur la montagne Il partit un coup d' canon. Et ti ton tain' et ti ton tain' Et ti ton tain' et ti ton ton. Bibliographie de l'auteur Portrait de Claude Gueux par Gavarni, le regard fermé et cachant l'objet de son crime sous son manteau. Chef de file du romantisme français, Victor Hugo est un écrivain, dramaturge, poète et essayiste du 19ème siècle. Né le 26 février 1802 à Besançon, il devint rapidement ce génie boulimique de travail, s'essayant à presque tous les styles avec toujours autant de ferveur et d'implication. Son talent ? Parvenir à rendre compte, avec fidélité mais sans grossièreté, des bonheurs et des malheurs que traverse son siècle. En ce sens, Hugo est bien plus qu'un simple écrivain il est la voix d'une nation, d'un peuple tout entier. Parmi ses oeuvres majeures, vous retrouvez des drames Hernani en 1830 ; Ruy Blas en 1838, de la poésie Les Contemplations en 1856 ; La Légende des siècles en 1859, des romans Notre-Dame de Paris en 1832 ; Les Misérables en 1862 et même des essais Littérature et Philosophie mêlées en 1834 ; Histoire d'un crime en 1877. L'auteur, talentueux et prolifique, offre avec Claude Gueux un voyage au croisement entre la fiction et le réel. Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !C'est partiInformations relatives à l'ouvrage Claude Gueux est un roman court dont l'histoire est en grande partie fondée sur des faits réels. Le personnage central, Claude Gueux, a réellement existé. Hugo découvrit son existence en 1832, en feuillant la Gazette des Tribunaux, au moment où il finalisait la rédaction de son ouvrage abolitionniste Le Dernier jour d'un condamné ». La prise de connaissance de cette histoire eût un écho avec ce qu'il cherchait à combattre depuis des années la peine de mort. En effet, Claude Gueux, publié en 1834, est un vrai manifeste contre la peine de mort qui en France n'a été abolie qu'en 1981. Ce thème et ce combat, Victor Hugo les avait déjà mis au centre d'un précédent ouvrage le Dernier jour d'un condamné » en 1829. Selon Hugo, les pauvres et les misérables n'ont souvent pas d'autre choix que le vol pour survivre. Et la société apporte des réponses brutales et injustes à cette détresse la prison, la peine de mort, là où il faudrait plutôt des écoles, de l'éducation pour combattre la misère. Un chrétien ne peut tolérer la peine de mort, estime Hugo il se révolte donc contre une société qui, pour punir le crime, devient à son tour criminelle et assassine. Ainsi Claude Gueux, et son roman éponyme, deviennent des étendards contre la peine capitale. En choisissant de livrer cette histoire et ce message, Hugo s'impose comme un témoin de son temps, voire même - sous certains aspects - comme un historien. Rentrons dans les détails de cette histoire tragique mais qui souligne, une nouvelle fois, la part primordiale de l'engagement politique chez Victor Hugo. Les datesLes faits 1804Naissance de Claude Gueux dans un petit village de Bourgogne. Famille pauvre, devient très vite vagabond. 1818À l'âge de 14 ans, il vole son premier sac d'avoine et est condamné à un an de prison. 1823À 19 ans, il récidive et écope de 5 ans en prison à Clairvaux. 1828À un mois de sa remise en liberté, il s'en prend au gardien-chef et est condamné à six mois de prison à Troyes. 1830Après avoir été libéré, il vole un cheval et est de nouveau emprisonné... Pendant 8 ans. 1831Claude Gueux assassine le gardien-chef de plusieurs coups de hache. 1832Il est condamné à mort et exécuté sur la place du marché à Troyes. Présentation des personnages Court roman d'une quarantaine de pages seulement, Claude Gueux met en scène des personnages à l'action déterminante pour l'intrigue. Petite présentation des protagonistes les plus importants Claude Gueux Personnage principal de l'histoire, il a 36 ans et est condamné à mort pour vol. Emprisonné à la prison de Clairvaux, il parvient à fédérer autour de lui les prisonniers et à se faire accepter et respecter. Sa gentillesse et sa lucidité inspirent la confiance des détenus et des gardiens. Malgré sa lutte contre la peine capitale, il restera celui condamné à mort. Albin Ami fidèle de Claude Gueux, Albin a 20 ans mais se pose en protecteur du condamné. Il ne supporte pas le voir affaibli et se démène pour le sortir de situations périlleuses. Le Directeur des Ateliers Victor Hugo fait référence à lui par les initiales tout au long du roman, mais il se prénomme en réalité Monsieur Delaselle. Il est présenté comme extrêmement sévère, antipathique, ne souhaitant pas trouver de compromis pour la situation de Claude Gueux. La femme et l’enfant Ces deux personnages sont essentiels puisque c'est en essayant de les sauver en volant de la nourriture que Claude Gueux a fini par atterrir en prison. Claude Gueux ramenant le pain volé à sa famille », peinture de Louis-Edouard Rioult, 1834. Résumé de l'œuvre Claude Gueux était un pauvre ouvrier qui vivait à Paris, avec sa compagne et une petite fille qu'il avait eu d'elle. C'était un homme habile, fier, compétent, sérieux, et, s'il ne savait pas lire, il savait incontestablement bien penser. Un hiver, l'ouvrage manqua. Plus de feu au foyer, plus de pain, mais la misère, redoutable et hideuse. Claude Gueux vola pour nourrir sa famille il fut condamné à cinq ans de prison, à la centrale de Clairvaux, ancienne abbaye dont on avait fait un vaste cachot. Examinez cette balance toutes les jouissances dans le plateau du riche, toutes les misères dans le plateau du pauvre. Les deux parts ne sont-elles pas inégales ? La balance ne doit-elle pas nécessairement pencher, et l'état avec elle ? Le jour, Claude Gueux, comme ses compagnons d'infortune, travaillait à l'atelier de la prison, outil à la main, fers aux pieds. Le directeur qui les surveillait était un homme dur, âpre, qui se plaisait à faire souffrir ceux qu'il gardait, bon père et bon mari sans doute, mais gagné par la banalité du mal qu'on peut faire, car il était au fond de lui mauvais. Cet homme borné apprit ainsi à Claude Gueux, dans sa volonté nue d'être cruel, que sa compagne s'était prostituée pour vivre. Bien qu'illettré, Claude Gueux est admiré par ses compagnons d'infortune pour sa bonté et son calme. Il sait parler aux autres, trouver les mots et les gestes justes. Cette admiration envers Claude est l'une des causes de la jalousie du directeur de l'atelier. Claude Gueux devient son souffre douleur, son ennemi juré. Claude était un gros mangeur, et il avait toujours faim c'était sa nature. Il se trouva qu'un de ses compagnons, un jeune homme pâle et frêle, lui aussi condamné pour vol, vint lui offrir une part de son pain. Dès lors, unis par une même compassion devant la dureté de leur destin, ils devinrent amis, à vrai dire plutôt comme un père et son fils Albin, le jeune homme, était encore un enfant, Claude avait le cheveu déjà gris. Le directeur s'aperçut de cette amitié, qu'il ne pouvait supporter un condamné n'a pas à être heureux. Il sépara définitivement Claude et Albin, envoyant ce dernier dans un autre quartier. Claude souffrit, supplia qu'on lui rendit son compagnon. Rien n'y fit, tant le directeur nourrissait en lui une haine secrète, envieuse, vis-à-vis de Claude. Vous cherchez des cours de francais ? Claude Gueux adapté en téléfilm par Olivier Schatzky, en 2009. Confrontation de regards entre le directeur de l'atelier et Claude Gueux... Claude alors, par désespoir et rage, se procura une petite hache, et, lors d'une tournée de surveillance du directeur, il se précipita sur lui et lui asséna trois coups mortels sur le crâne. Ensuite Claude, se saisissant d'une petite paire de ciseaux qu'il possédait, tenta de se donner la mort, plongeant les lames dans sa poitrine. Il tomba, évanoui dans son sang, mais il survécut. Son procès eut lieu devant la cour d'assises se Troyes, et il fut condamné à mort. On le conduisit à l'échafaud, et, au huitième coup de beffroi de la ville, sa tête tomba, au milieu de la place publique et de la foule qui se rendait au marché. Dans cette histoire, qui est réellement coupable ? Qui a été le juste, et qui l'injuste ? La misère est-elle un crime ? Et quelle est la part de responsabilité de la société ? Au lecteur d'en juger... Analyse du roman Lorsque vous aurez refermé le livre, vous risquez de repenser à cette histoire en vous posant de nouvelles questions. En quoi ce personnage crée-t-il en nous un vrai dilemme moral ? Tout simplement parce que l'on ne sait pas s'il est victime ou criminel. Après tout, il devrait être reconnu comme un criminel puisqu'il a enfreint la loi et volé. Cependant, il est difficile de le penser comme tel lorsque l'on sait la noble raison qui l'a poussé à agir ainsi. De même, la présentation que l'on a de lui est celle d'un homme bon et droit. Pour Hugo, ce roman est l'occasion de faire un véritable réquisitoire contre la peine de mort et pouvoir argumenter contre une sentence violente et impitoyable. Afin de donner plus de relief à son propos, l'écrivain n'hésite pas à présenter Claude Gueux comme un héros et ses opposants comme des hommes mauvais et injustes. Si cette opposition peut paraître manichéenne, cela est seulement fait pour mettre en lumière l'injustice sociale et la dénoncer vigoureusement. Si Claude a volé un pain, ce n'est pas pour son bon plaisir mais pour sauver la vie d'une femme et d'un enfant. La misère et la faim, voilà deux raisons qui peuvent pousser un homme à commettre un crime. Sont-ce des raisons suffisantes pour le qualifier de monstre ? Pas si sûr... Démontez-moi cette vieille échelle boiteuse des crimes et des peines, et refaites-la. Refaites votre pénalité, refaites vos codes, refaites vos prisons, refaites vos juges. Remettez les lois au pas des moeurs. Dans cet ouvrage, le narrateur évoque les problèmes de société au XIXème siècle. Qu’est ce qui a fait défaut à Claude Gueux, cet homme équilibré, en bonne santé, pour réussir sa vie ? Pas grand chose, en réalité. Pour Hugo, c’est entièrement la responsabilité de la société si cet homme a volé et tué. Version illustrée de deux récits ayant pour thème commun la misère et ses conséquences... Pourquoi la condamnation à mort est-elle toujours la seule issue ? Victor Hugo concède qu’il est important d’avoir des discussions politiques, il concède la nécessité de ceux qui ergotent sur des points de détails économiques ou de ceux qui légifèrent. Mais à son avis il y a des choses plus importantes encore comment empêcher que les gens soient exécutés, comment endiguer la misère du peuple qui a faim et froid ? Aucun doute, c’est la misère qui pousse au crime. L’auteur regrette le trop faible taux d’alphabétisation dans le pays pour lui l’éducation du peuple est la solution aux maux de la société. Encourager la lecture, notamment de la Bible, va moraliser le peuple. En cultivant sa tête, point besoin de la couper Cette tête de l'homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la ; vous n'aurez pas besoin de la couper.Uploaded byMimyJC 0% found this document useful 0 votes4K views1 pageCopyright© Attribution Non-Commercial BY-NCAvailable FormatsDOC, PDF, TXT or read online from ScribdShare this documentDid you find this document useful?Is this content inappropriate?Report this Document0% found this document useful 0 votes4K views1 pageParoles Charango Et SikuUploaded byMimyJC Full description
Créezgratuitement votre compte sur Deezer pour écouter Il était un petit homme par Le Grand Orchestre du Splendid, et accédez à plus de 90 millions de titres. de Charles Perrault Il était une fois un homme qui avait de belles maisons à la ville et à la Campagne, de la vaisselle d'or et d'argent, des meubles en broderie, et des carrosses tout dorés ; mais par malheur cet homme avait la Barbe bleue cela le rendait si laid et si terrible, qu'il n'était ni femme ni fille qui ne s'enfuît de devant lui. Une de ses Voisines, Dame de qualité, avait deux filles parfaitement belles. Il lui en demanda une en Mariage, et lui laissa le choix de celle qu'elle voudrait lui donner. Elles n'en voulaient point toutes deux, et se le renvoyaient l'une à l'autre, ne pouvant se résoudre à prendre un homme qui eût la barbe bleue. Ce qui les dégoûtait encore, c'est qu'il avait déjà épousé plusieurs femmes, et qu'on ne savait ce que ces femmes étaient devenues. La Barbe bleue, pour faire connaissance, les mena avec leur Mère, et trois ou quatre de leurs meilleures amies, et quelques jeunes gens du voisinage, à une de ses maisons de Campagne, où on demeura huit jours entiers. Ce n'était que promenades, que parties de chasse et de pêche, que danses et festins, que collations on ne dormait point, et on passait toute la nuit à se faire des malices les uns aux autres; enfin tout alla si bien, que la Cadette commença à trouver que le Maître du logis n'avait plus la barbe si bleue, et que c'était un fort honnête homme. Dès qu'on fut de retour à la Ville, le Mariage se conclut. Au bout d'un mois la Barbe bleue dit à sa femme qu'il était obligé de faire un voyage en Province, de six semaines au moins, pour une affaire de conséquence ; qu'il la priait de se bien divertir pendant son absence, qu'elle fît venir ses bonnes amies, qu'elle les menât à la Campagne si elle voulait, que partout elle fît bonne chère. Voilà, lui dit-il, les clefs des deux grands garde-meubles, voilà celles de la vaisselle d'or et d'argent qui ne sert pas tous les jours, voilà celles de mes coffres-forts, où est mon or et mon argent, celles des cassettes où sont mes pierreries, et voilà le passe-partout de tous les appartements Pour cette petite clef-ci, c'est la clef du cabinet au bout de la grande galerie de l'appartement bas ouvrez tout, allez partout, mais pour ce petit cabinet, je vous défends d'y entrer, et je vous le défends de telle sorte, que s'il vous arrive de l'ouvrir il n'y a rien que vous ne deviez attendre de ma colère. Elle promit d'observer exactement tout ce qui lui venait d'être ordonné ; et lui, après l'avoir embrassée, il monte dans son carrosse, et part pour son voyage. Les voisines et les bonnes amies n'attendirent pas qu'on les envoyât quérir pour aller chez la jeune Mariée, tant elles avaient d'impatience de voir toutes les richesses de sa Maison, n'ayant osé y venir pendant que le Mari y était, à cause de sa Barbe bleue qui leur faisait peur. Les voilà aussitôt à parcourir les chambres, les cabinets, les gardes-robes, toutes plus belles et plus riches les unes que les autres. Elles montèrent ensuite aux gardes-meubles, où elles ne pouvaient assez admirer le nombre et la beauté des tapisseries, des lits, des sophas, des cabinets, des guéridons, des tables et des miroirs, où l'on se voyait depuis les pieds jusqu'à la tête et dont les bordures, les unes de glaces, les autres d'argent et de vermeil doré, étaient les plus belles et les plus magnifiques qu'on eût jamais vues. Elles ne cessaient d'exagérer et d'envier le bonheur de leur amie, qui cependant ne se divertissait point à voir toutes ces richesses, à cause de l'impatience qu'elle avait d'aller ouvrir le cabinet de l'appartement bas. Elle fut si pressée de sa curiosité, que sans considérer qu'il était malhonnête de quitter sa compagnie, elle y descendit par un petit escalier dérobé, et avec tant de précipitation, qu'elle pensa se rompre le cou deux ou trois fois. Étant arrivée à la porte du cabinet, elle s'y arrêta quelque temps, songeant à la défense que son Mari lui avait faite, et considérant qu'il pourrait lui arriver malheur d'avoir été désobéissante ; mais la tentation était si forte qu'elle ne put la surmonter elle prit donc la petite clef, et ouvrit en tremblant la porte du cabinet. D'abord elle ne vit rien, parce que les fenêtres étaient fermées ; après quelques moments elle commença à voir que le plancher était tout couvert de sang caillé, et que dans ce sang se miraient les corps de plusieurs femmes mortes et attachées le long des murs c'étaient toutes les femmes que la Barbe bleue avait épousées et qu'il avait égorgées l'une après l'autre. Elle pensa mourir de peur, et la clef du cabinet qu'elle venait de retirer de la serrure lui tomba de la main. Après avoir un peu repris ses esprits, elle ramassa la clef, referma la porte, et monta à sa chambre pour se remettre un peu ; mais elle n'en pouvait venir à bout, tant elle était émue. Ayant remarqué que la clef du cabinet était tachée de sang, elle l'essuya deux ou trois fois, mais le sang ne s'en allait point ; elle eut beau la laver et même la frotter avec du sablon et avec du grais, il y demeura toujours du sang, car la clef était Fée, et il n'y avait pas moyen de la nettoyer tout à fait quand on ôtait le sang d'un côté, il revenait de l'autre. La Barbe bleue revint de son voyage dès le soir même, et dit qu'il avait reçu des lettres dans le chemin, qui lui avaient appris que l'affaire pour laquelle il était parti venait d'être terminée à son avantage. Sa femme fit tout ce qu'elle put pour lui témoigner qu'elle était ravie de son prompt retour. Le lendemain il lui redemanda les clefs, et elle les lui donna, mais d'une main si tremblante, qu'il devina sans peine tout ce qui s'était passé. D'où vient, lui dit-il, que la clef du cabinet n'est point avec les autres ? Il faut, dit-elle, que je l'aie laissée là-haut sur ma table. Ne manquez pas, dit la Barbe bleue, de me la donner tantôt. Après plusieurs remises, il fallut apporter la clef. La Barbe bleue, l'ayant considérée, dit à sa femme Pourquoi y a-t-il du sang sur cette clef ? Je n'en sais rien, répondit la pauvre femme, plus pâle que la mort. Vous n'en savez rien, reprit la Barbe bleue, je le sais bien, moi ; vous avez voulu entrer dans le cabinet ! Hé bien, Madame, vous y entrerez, et irez prendre votre place auprès des Dames que vous y avez vues. Elle se jeta aux pieds de son Mari, en pleurant et en lui demandant pardon, avec toutes les marques d'un vrai repentir de n'avoir pas été obéissante. Elle aurait attendri un rocher belle et affligée comme elle était; mais la Barbe bleue avait le coeur plus dur qu'un rocher Il faut mourir Madame, lui dit-il, et tout à l'heure. Puisqu'il faut mourir, répondit-elle, en le regardant les yeux baignés de larmes, donnez-moi un peu de temps pour prier Dieu. Je vous donne un quart d'heure, reprit la Barbe bleue, mais pas un moment davantage. Lorsqu'elle fut seule, elle appela sa soeur, et lui dit Ma soeur Anne car elle s'appelait ainsi, monte, je te prie, sur le haut de la Tour pour voir si mes frères ne viennent point; ils m'ont promis qu'ils me viendraient voir aujourd'hui, et si tu les vois, fais-leur signe de se hâter. La soeur Anne monta sur le haut de la Tour, et la pauvre affligée lui criait de temps en temps Anne, ma soeur ne vois-tu rien venir ? Et la soeur Anne lui répondait Je ne vois rien que le Soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie. Cependant la Barbe bleue, tenant un grand coutelas à sa main, criait de toute sa force à sa femme Descends vite ou je monterai là-haut. Encore un moment, s'il vous plaît, lui répondait sa femme ; et aussitôt elle criait tout bas Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? Et la soeur Anne répondait Je ne vois rien que le Soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie. Descends donc vite, criait la Barbe bleue, ou je monterai là-haut. Je m'en vais, répondait sa femme, et puis elle criait Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir? Je vois, répondit la soeur Anne, une grosse poussière qui vient de ce côté-ci. Sont ce mes frères ? Hélas ! non, ma soeur, c'est un Troupeau de Moutons. Ne veux-tu pas descendre ? criait la Barbe bleue. Encore un moment, répondait sa femme ; et puis elle criait Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? Je vois, répondit-elle, deux Cavaliers qui viennent de ce côté-ci, mais ils sont bien loin encore Dieu soit loué, s'écria-t-elle un moment après, ce sont mes frères, je leur fais signe tant que je puis de se hâter. La Barbe bleue se mit à crier si fort que toute la maison en trembla. La pauvre femme descendit, et alla se jeter à ses pieds toute épleurée et toute échevelée. Cela ne sert de rien, dit la Barbe bleue, il faut mourir, puis la prenant d'une main par les cheveux, et de l'autre levant le coutelas en l'air, il allait lui abattre la tête. La pauvre femme se tournant vers lui, et le regardant avec des yeux mourants, le pria de lui donner un petit moment pour se recueillir. Non, non, dit-il, recommande-toi bien à Dieu ; et levant son bras... Dans ce moment on heurta si fort à la porte, que la Barbe bleue s'arrêta tout court on ouvrit, et aussitôt on vit entrer deux Cavaliers, qui mettant l'épée à la main, coururent droit à la Barbe bleue. Il reconnut que c'était les frères de sa femme, l'un Dragon et l'autre Mousquetaire, de sorte qu'il s'enfuit aussitôt pour se sauver ; mais les deux frères le poursuivirent de si près, qu'ils l'attrapèrent avant qu'il pût gagner le perron. Ils lui passèrent leur épée au travers du corps, et le laissèrent mort. La pauvre femme était presque aussi morte que son Mari, et n'avait pas la force de se lever pour embrasser ses Frères. Il se trouva que la Barbe bleue n'avait point d'héritiers, et qu'ainsi sa femme demeura maîtresse de tous ses biens. Elle en employa une grande partie à marier sa soeur Anne avec un jeune Gentilhomme, dont elle était aimée depuis longtemps; une autre partie à acheter des Charges de Capitaine à ses deux frères ; et le reste à se marier elle-même à un fort honnête homme, qui lui fit oublier le mauvais temps qu'elle avait passé avec la Barbe bleue. Vouspouvez imprimer le modèle et les différentes formes géométriques en imprimant le fichier PDF joint : Bonhomme1 Sinon, laissez le modèle affiché à l’écran et reproduisez sur une feuille les différentes formes géométriques nécessaires. « Il était un petit homme Pirouette cacahuète Il était un petit homme Qui avait une drôle de p’tite têteParoles de la chanson Il était un petit homme Pirouette Cacahuète par Chansons Enfantines Il était un petit homme, Pirouette cacahuète Il était un petit homme Qui avait une drôle de maison Qui avait une drôle de maison Sa maison est en carton, Pirouette cacahuète Sa maison est en carton Les escaliers sont en papier Les escaliers sont en papier Si vous voulez y monter, Pirouette cacahuète Si vous voulez y monter Vous vous casserez le bout du nez Vous vous casserez le bout du nez Le facteur y est monté, Pirouette cacahuète Le facteur y est monté Il s’est cassé le bout du nez Il s’est cassé le bout du nez On lui a raccommodé, Pirouette cacahuète On lui a raccommodé Avec du joli fil doré Avec du joli fil doré Le beau fil, il s’est cassé, Pirouette cacahuète Le beau fil, il s’est cassé Le bout du nez s’est envolé Le bout du nez s’est envolé Un avion à réaction, Pirouette cacahuète Un avion à réaction A rattrapé le bout du nez A rattrapé le bout du nez Mon histoire est terminée, Pirouette cacahuète Mon histoire est terminée Je m’en vais la recommencer Je m’en vais la recommencer