réglagedes voiles catamaran. March 4, 2022 . contrôleur de bus recrutement 974 Les différentes voiles d’un grand voileLe génoisSpi symétriqueSpi asymétriqueGennakerQuelles sont les différentes allures d’un voilier?Naviguer vent arrièreLe grand largueNaviguer vent de traversNaviguer au prèsEtre bout au ventQuelques définitionsComment régler les voiles de son voilier?Pourquoi régler la grand voile et le génois?Quels outils pour régler ses voiles?Les chariotsOù acheter un voile d’ombrage ? Apprendre à naviguer en voilier, c’est connaître le fonctionnement de son moteur, les voiles. Voici les bases commencer à faire avancer votre bateau. Quoi de plus beau qu’un voilier, bien réglé, gardant sa route fièrement, toutes voiles dehors. A contrario, nous avons tous connu, à nos débuts, l’agacement de rester collé sur l’eau pendant que les voisins vous montrent leur tableau, sans rien comprendre. L’objectif de cet article est de reprendre les bases du réglage des voiles sur un voilier. Pas d’astuces techniques ou de réglages ultras fins, Les mangeurs d’écoutes n’auront pas besoin de ces lignes. Les différentes voiles d’un voilier. L’ensemble des voiles d’un voilier est le moteur du bateau, mais ce n’est pas que cela. Les différentes voiles d’un bateau permettent d’équilibrer ce dernier, voire de le diriger. Régler ses voiles est donc une question d’équilibre entre la recherche de la puissance et la route du bateau. Dans cet article, nous ne présenterons pas l’ensemble des voiles des voiliers de plaisance. Cette présentation des voiles est le sujet d’un autre article. Nous allons juste rappeler les voiles principales, que nous utilisions au quotidien. La grand voile La Grand voile est une voile située à l’arrière du mât, de forme triangulaire et maintenue sur 2 de ses bords d’un côté par le mât, et de l’autre sur la bôme. De taille plus petite que le génois dans les années 80, la tendance s’est complètement inversée ces dernières décennies. Il est très compliqué de naviguer sous grand voile seule. La grand voile peut être réglée via différents outils Pataras pour le régale du cintrage du mâtDrisseBordureEcoute et palandChariotLe hale-bas de bômeLa prise de ris Le génois Le génois est une des voiles qui peut être installée à l’avant du mât, sur l’étai. Dans les années 80-90, sa surface était beaucoup plus importante que la grand voile. On parlait de génois à fort recouvrement. Aujourd’hui, les choses ont changé. Les voiles d’avant sont plus petites que les grands voiles. Elles peuvent se régler grâce au nerf de chuteau réglage de l’étai, via le pataras et le cintrage du mâtau écoutes et au chariotsL’enrouleur de génois Spi symétrique Le spi, dit spi symétrique,est une voile de forme triangulaire doté d’un creux important, sa grande surface et son tissu très léger font qu’il est optimisée pour naviguer par vent venant de l’arrière. Souvent vu comme une usine à gaz par les plaisanciers navigant en famille, il peut s’avérer très utile et n’est pas si compliqué à gérer. Il peut se régler grâce aux Le hale-bas de tangonLa balancine de tangonLe brasLes barber-haulersL’écouteLe point d’amurre Spi asymétrique Le spi asymétrique est plus simple d’utilisation que le spi symétrique, ici pas de tangon mais un bout dehors. il est utilisé à partir de petit largue jusqu’à grand largue. Il ne pourra être utilisé pour remonter le vent ni au vent arrière. Gennaker Le gennaker ressemble au spi asymétrique mais il est plus efficace entre le bon plein et le travers Quelles sont les différentes allures d’un voilier? En navigation, il existe plusieurs allures d’un voilier. Celle-ci sont fonction de la route du bateau par rapport à la direction du vent. L’allure va avoir une influence sur la vitesse d’un voilier, mais aussi sur son comportement. Elle va déterminer le réglage des voiles. Naviguer vent arrière On parle de vent arrière quand celui-ci arrive par l’arrière du voilier, assez logique. Ce dernier est tout simplement poussé par le vent. Loin d’être l’allure la plus confortable, elle n’est pas non plus la plus rapide. C’est au vent arrière que la carène est souvent le moins efficace. Même si c’est moins le cas maintenant, l’hydrodynamisme des carènes est la moins efficace sous cette allure, le voilier est simplement poussé par le vent. Sur les bateaux les plus anciens, à l’arrière étroit, cette allure est souvent inconfortable, le bateau ayant tendance à rouler. Dans l’absolu, il faut offrir au vent la plus grande surface de toile. Il est donc intéressant de hisser un spi ou tangoner le génois. Le grand largue C’est une des allures les plus appréciées en croisière et en régate. Le vent ne vient plus complètement de l’arrière. Le voilier remonte à 135 degrés du vent et chaque risée est optimisée par la carène. Cette allure est dans le même temps, plus sécurisante car il n’y a plus de risque d’empanage. On commence, à cette allure, à sortir les gennakers, spis asymétriques,… Naviguer vent de travers Le vent de travers est une allure rapide et simple. Le vent vient sur le côté du bateau, à 90 degrés. le bateau aura sans doute tendance à rouler un peu, parfois, mais cette allure accepte bien des erreurs. Cette dernière demande concentration et attention pour garder son cap, une très bonne allure pour apprendre à barrer. Naviguer au près Plus le voilier remonte au vent, plus les sensations seront présentes pour l’équipage et le barreur. On peut presque parler de l’allure reine. Dés le près bon plein, les réglages devront s’affiner pour optimiser au mieux les capacités du bateau à remonter au vent en gardant une bonne vitesse. Plus on va remonter au vent, moins le bateau sera rapide, plus il va gîter et mouiller. Mais les sensations sont vraiment là. Etre bout au vent Bout au vent, le voilier est vraiment face à celui-ci. Il n’avance plus, les voiles faseyent. Quelques définitions Border une voile signifie tirer sur l’écoute pour refermer l’angle formé entre la voile et l’axe du bateau. Choquer une voile signifie relâcher une écoute pour ouvrir l’angle formé entre la voile et l’axe du bateau. Etarquer signifie reprendre et tendre fortement une drisse ou le réglage de point d’écoute. Les penons sont des petits brins de laine qui permettent de visualiser l’écoulement du vent sur la voile. Comment régler les voiles de son voilier? Pourquoi régler la grand voile et le génois? Il faut retenir que plus le voilier remonte au vent, plus les voiles devront être plates. Au vent de travers et au largue, on recherche de la puissance, les voiles devront donc être gonflées. Au près, on va chercher à faire du cap, les voiles devront donc être plates. Ces réglages pourront être atténués ou accentués suivant l’état de la mer et du vent. En effet, par petit vent, au près, il sera plus judicieux de garder de la puissance dans les voiles afin de conserver un certain cap tout en faisant avancer le voilier. Quels outils pour régler ses voiles? Il existe plusieurs manoeuvres pour régler ses voiles. Quand le vent monte, il faudra réduire la puissance des voiles. Pour cela, on va agir sur la chute et le creux des voiles. Les voiles devront être aplaties, le creux diminué en augmentant la tension sur le guindant, la bordure et le pataras. Si cela ne suffit pas, on ouvrira le plan de voilure laisser l’air s’échapper par le haut en agissant sur les points de tire chariots avale tout reculé pour le génois et hale bas de bôme choqué pour la grand voile. Les chariots Le chariot de grand voile est, en général, au centre aux allures de près et sous le vent, au portant. Cependant, afin de gagner en cap, au près, vous pouvez envisager de remonter le chariot au vent. Le chariot de voile d’avant génois, foc,… se recule au près. Au largue, le chariot pourra être avancé. Pour résumer, le choix a été difficile entre faire un article ressemblant à une encyclopédie imbuvable, et ces lignes plus simples. Le meilleur conseil que je puisse vous donner est de prendre la mer, faire appel à votre observation, vos sensations et, enfin, naviguer en régate, rien de tel pour apprendre… Où acheter un voile d’ombrage ? Si vous souhaitez vous procurer un voile d’ombrage pour créer un espace d’ombre sur votre terrasse en conservant un esprit aérien, vous pourrez en trouver sur le site de notre partenaire. Vous aurez la possibilité d’opter pour un tissu micro-ajouré qui laisse passer la lumière ou un revêtement acrylique davantage étanche. N’hésitez pas à visiter la boutique de notre partenaire, spécialisé dans la commercialisation de voiles d’ombrage. Cet accessoire habille tout type de terrasse, quelles que soient leurs formes, et vous permettra d’être abrité du soleil et de la pluie. 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Entrer dans le monde de la voile est probablement difficile, mais cet article va vous guider à travers le flux et le reflux de l'univers nautique. Il va également vous aider à appareiller, mais avant de vous aventurer en mer, discutez avec un marin expérimenté et familiarisez-vous avec votre bateau. 1 Familiarisez-vous avec les différentes parties d'un voilier. Il est important de connaitre les différentes parties de votre voilier, à la fois pour des raisons de sécurité et aussi pour naviguer dans les meilleures conditions possible. Si vous ne réagissez pas correctement quand quelqu'un hurle soudain hissez le foc » ou attention à la bôme ! », vous risquez d'avoir de sérieux problèmes. Poulie ce terme désigne une roue montée sur un axe, dont la circonférence est évidée pour recevoir une corde ou une chaine. Bôme c'est un support horizontal sur lequel est fixée la grand-voile, la bôme est fixée au mât et se prolonge vers l'arrière. Pendant les changements de direction d'un voilier, faites attention au mouvement de la bôme. Vous pouvez recevoir un coup sur la tête, si vous vous trouvez sur sa trajectoire. Proue ce terme désigne l'avant du bateau. Quille de dérive il s'agit d'un aileron, généralement en fibre de verre. Sur certains bateaux, la dérive est pivotante autour d'un axe fixé à la partie inférieure de la quille. Elle contribue à équilibrer un voilier, quand il fait route. Taquet ce terme désigne une pièce à laquelle on amarre les cordages. Drisse ce terme désigne un cordage ou un câble en acier, qui sert à hisser ou à affaler une voile. Comme les écoutes, la drisse fait partie du gréement courant. Coque la coque forme le corps du bateau et comprend tout le volume sous le pont. Foc il s'agit d'une voile à l'avant du bateau. Le foc contribue à faire avancer le bateau plus rapidement. Génois c'est une voile d'avant dont la taille est plus grande que celle d'un foc. Quille c'est une pièce axiale de la partie inférieure de la coque d'un bateau. Elle empêche le bateau de glisser, on dit aussi de dériver » latéralement sous l'effet du vent. La quille stabilise le bateau. La quille contient le lest qui contribue à augmenter et à maintenir la stabilité du bateau, en contrecarrant les forces exercées sur les voiles plus il y a de lest, plus le bateau sera stable, mais aussi plus lourd et plus lent. Les quilles peuvent être de différentes formes [1] . Bout c'est un terme générique pour désigner les cordages. On en trouve partout sur un bateau. Mais, il y a une seule corde » à bord d'un voilier, celle de la cloche de quart. Grand-voile comme son nom l'indique, c'est la plus grande voile du bateau. Il s'agit de la voile qui est fixée à l'arrière du mât. Mât c'est une longue de pièce en bois ou en métal, dressée sur le pont d'un navire, destinée à supporter les voiles. Certains navires ont deux ou plusieurs mâts. Amarre il s'agit d'un cordage fixé à l'avant des petits bateaux, qui sert pour les amarrer à un quai ou à un autre bateau. Gouvernail il sert à diriger le bateau. Le gouvernail est mobile. Pour diriger le bateau dans la direction souhaitée, il suffit de tourner la roue du gouvernail ou de manœuvrer la barre. Écoutes ce sont des cordages qui servent à régler les voiles, les écoutes font partie du gréement courant. Foc ballon ou spinnaker c'est une grand-voile d'avant aux couleurs vives, elle est utilisée pour obtenir une vitesse importante et par vent arrière. Étais et haubans ce sont des cordages ou des câbles métalliques qui servent à arrimer ou à consolider un mât, même par vent très fort. Ils font partie du gréement dormant. Poupe ce terme désigne l'arrière du bateau. Barre franche c'est l'organe de commande du gouvernail. Elle est constituée d'une barre en bois ou en métal fixée au gouvernail. Barre d'arcasse elle fait partie de la charpente de la poupe. Elle est disposée perpendiculairement l'axe longitudinal du navire et correspond à son extrémité arrière. Roue il s'agit d'une roue qui sert à actionner le gouvernail pour diriger le bateau. Winch c'est un petit treuil à main constitué d'une poupée métallique manœuvrée par une manivelle ou un levier à cliquets. Il sert à rentrer les amarres ou à raidir un cordage. 2 Familiarisez-vous avec les différents types de voiliers. En général, si vous êtes un novice, vous n'allez probablement pas commander votre propre goélette immédiatement. Vous commencerez peut-être par naviguer à bord d'un cat-boat, un cotre ou un sloop. Catboat c'est un voilier à un mât et à une voile. Le mât est placé à l'avant du bateau. C'est souvent un petit bateau facilement manœuvrable par une ou deux personnes Cotre c'est un voilier dont le gréement se compose d'un mât, d'une grand-voile et d'au moins un foc et une trinquette. Ce bateau est facilement manœuvrable par un équipage peu nombreux. Sloop c'est un voilier avec un seul mât, comportant un foc et une grand-voile triangulaire gréement Marconi ou trapézoïdale gréement aurique. On rencontre ce type de bateau un peu partout et probablement c'est celui que vous imaginez lorsque vous pensez à un voilier. Sa taille peut varier et il est très performant lorsqu'il s'agit de remonter au vent. Ketch c'est un voilier doté de deux mâts, le grand mât et le mât d'artimon, ce dernier est implanté en avant de la mèche de gouvernail. Yawl c'est un voilier muni de deux mâts, le grand mât et le mât de tapecul. Il rappelle un peu le ketch avec cette différence que le mât de tapecul est de petite taille et se trouve à l'extrême arrière du bateau, derrière la mèche du gouvernail. Le rôle du tapecul consiste plus à équilibrer le bateau qu'à le propulser. goélette c'est un grand voilier portant deux ou plusieurs mâts. Le mât arrière a une longueur égale ou supérieure à celle du mât avant. Les goélettes ont été utilisées pour pêcher ou pour transporter des marchandises ou même en tant que navires de guerre. 3 Familiarisez-vous avec les termes courants utilisés à bord d'un voilier. En plus du vocabulaire se rapportant aux différentes parties du bateau, les marins utilisent certains termes lorsqu'ils naviguent ou quand ils se préparent pour prendre la mer. Souvenez-vous que bâbord » désigne la gauche et tribord » la droite. La couleur verte correspond au côté tribord et la couleur rouge au côté bâbord. Afin de vous rappeler du sens des mots bâbord et tribord, voici un mot qui vous permettra de les différencier batterie. Ba » se trouve à gauche du mot batterie, donc pensez immédiatement que bâbord correspond à la gauche. Tri » se trouve à droite du mot batterie, retenez que tribord correspond à la droite [2] . Bâbord c'est le côté gauche du bateau, lorsque vous regardez vers la proue, soit l'avant du bateau. Tribord c'est le côté droit du bateau, lorsque vous regardez vers la proue, soit l'avant du bateau. Au vent cette expression est utilisée pour situer un objet qui se trouve, par rapport à un navire, du côté d'où souffle le vent. Sous le vent cette expression est utilisée pour situer un objet qui se trouve, par rapport à un navire, dans la direction opposée à celle d'où le vent souffle. Virer de bord cette expression est utilisée à bord d'un voilier, lorsqu'on change de direction en faisant passer le vent d'un côté à l'autre de l'avant du bateau. Attention, pour éviter des problèmes, ne soyez pas sur la trajectoire du foc ou de la bôme pendant la manœuvre. Empanner c'est la manœuvre contraire de la précédente. Il s'agit de changer le côté duquel le voilier reçoit le vent en passant par le vent arrière. Cette manœuvre est plus délicate qu'un virement de bord, quand elle est effectuée par vent fort, car si la bôme est mal contrôlée, elle peut basculer violemment d'un bord à l'autre du bateau et faire des dégâts. Lofer ce terme est utilisé pour dire que l'axe longitudinal du bateau se rapproche du lit du vent. Les voiles commencent à faseyer et la vitesse du navire diminue. 4Apprenez la signification des bouées de navigation. Il est important de respecter les règles de balisage et de surveiller les bouées qui vous indiquent les zones sures de navigation. En Amérique du Nord, en quittant le port, vous devez laisser les bouées rouges à bâbord et les bouées vertes à tribord. Pour la plupart des autres régions du monde, en particulier l'Europe, c'est l'inverse. Publicité 1 Effectuer un contrôle visuel détaillé. Inspectez tout le gréement dormant, les câbles et les cordages qui soutiennent le mât, y compris les tendeurs et les goupilles de fixation du gréement à la coque. De nombreux voiliers ont démâté, car il leur manquait une goupille qui ne coute que de 15 centimes. Vérifiez les cordages du gréement courant, qui servent à hisser et à manœuvrer les voiles, à savoir les drisses et les écoutes. Assurez-vous que les cordages sont clairs et qu'ils ne sont ni enroulés, ni emmêlés ou bloqués par un obstacle quelconque et qu'ils sont tous amarrés à une bitte ou à un taquet par un nœud en huit ou un autre nœud d'arrêt, de façon à leur éviter de partir en tête de mât ou de se bloquer dans les poulies. Libérez tous les cordages de leurs taquets et de leurs treuils. Rien ne doit entraver le libre mouvement des cordages. À ce stade, vous devez être en mesure de les manœuvrer facilement, sans risque de les embrouiller. Si vous avez une balancine de bôme, il s'agit d'un cordage qui maintient la bôme en hauteur lorsque la voile est ferlée, choquez-la et laissez la bôme s'affaisser librement, puis tournez la balancine autour d'un taquet ou amarrez-la à un support. Attention à la bôme, elle est libre et pourrait vous heurter ou frapper l'un de vos équipiers, en lui causant une douleur sourde. Lorsque vous hisserez la grand-voile, la bôme retrouvera sa position normale à l'horizontale. Ensuite, assurez-vous que la barre est correctement installée et n'oubliez pas de contrôler le gouvernail. Maintenant, vous êtes prêt pour appareiller ! 2 Déterminer la direction du vent. Si votre bateau n'a pas de girouette au sommet du mât, par exemple un windex, attachez aux haubans, il s'agit des câbles qui soutiennent le mât, deux rubans d'une vieille cassette ou d'une cassette VHS ou un morceau de fil huilé faisant 25 cm de long. Ces accessoires vous montreront de quel côté souffle le vent. Certains marins trouvent que les rubans de cassettes sont trop sensibles pour cet usage. Si c'est votre avis aussi, essayez d'utiliser le ruban d'une cassette VHS ou un fil huilé. Fixez vos rubans de chaque côté du bateau, à environ 1,20 m du liston. Pour naviguer efficacement, vous aurez besoin de connaitre la direction apparente du vent. 3 Mettre le bateau bout au vent. L'idée est d'avoir le minimum de résistance au vent au moment de hisser la grand-voile. Dans cette position, la voile ne battra pas contre les haubans ou tout autre obstacle. Ce n'est pas toujours facile. Le bateau ne vire pas facilement, car il n'est pas en route, c'est-à-dire qu'il ne bouge pas. Faites de votre mieux, mais tenez-vous prêt à bien travailler cette manœuvre ! Si votre bateau est équipé d'un moteur, utilisez-le pour maintenir le bateau bout au vent pendant que vous hissez la voile. Voici une astuce très pratique si l'eau n'est pas profonde le long de votre quai ou s'il n'y a pas jetée, quittez le quai et jetez l'ancre à quelques encablures. Lorsque l'ancre crochera au fond, le bateau fera tête, puis se mettra automatiquement bout au vent ! Publicité 1 Fixer les voiles. Fixez les parties inférieures, c'est-à-dire la bordure de la grand-voile et celle du foc à leurs points d'attache, respectivement sur la bôme et sur la proue du navire. La fixation de l'arrière de la grand-voile se fait par le point d'écoute, à l'aide d'un bout appelé la bosse d'écoute. Pour raidir la bordure de la grand-voile, étarquez la bosse d'écoute, puis tournez-la autour de son taquet. Hissez la grand-voile en tirant sur sa drisse jusqu'au bout. La voile va battre ou faseyer, très fort pendant un petit moment, mais c'est normal. Notez qu'un battement excessif et répété réduit considérablement la durée de vie et la résistance de la voile. Le bord d'attaque de la voile ou guindant doit être suffisamment étarqué pour ne pas faire de plis, mais ne forcez pas trop sur la drisse, pour ne pas créer des plis verticaux dans la voile. Généralement, il y a un taquet au pied du mât pour amarrer les cordages. Tournez la drisse de grand-voile autour du taquet. Hissez le foc à l'aide de la drisse de foc ou une autre voile d'avant comme le génois, puis fixez la drisse. Les deux voiles vont faseyer librement. Notez que la grand-voile est toujours hissée en premier, parce qu'il est plus facile de mettre le bateau bout au vent à l'aide de cette voile. 2 Régler le cap et les voiles en fonction du vent. Un voilier ne peut pas faire route vent debout. Le secteur rouge de la figure ci-dessous représente les caps qu'un navire à voiles ne peut pas tenir pour avancer. Pour remonter au vent, un voilier doit maintenir un cap à environ 45 à 50 degrés du lit du vent et changer de route en virant de bord, c'est-à-dire en zigzaguant. Virez vers la gauche ou bâbord ou vers la droite, soit tribord, jusqu'à être à environ 90 degrés du lit du vent. Ce cap correspond à une allure appelée vent de travers. Bordez l'écoute de grand-voile et commencez le réglage pour placer la voile à environ 45 degrés par rapport à l'axe longitudinal du navire. Il est recommandé de mettre la grand-voile dans cette position pour régler le foc. Le navire va commencer à avancer et à s'incliner d'un côté ou giter, sous le vent. Une gite de plus de 20 degrés indique généralement que vous êtes en surpuissance. Relâcher l'écoute de la grand-voile momentanément, on dit choquer la grand-voile, pour réduire la gite jusqu'à 10 à 15 degrés et naviguer plus confortablement. 3 Régler les écoutes de foc. Lorsqu'il s'agit du réglage des voiles, on commence par les voiles d'avant. Un foc est muni de deux écoutes, une pour chaque bord du navire. Tirez sur l'écoute qui correspond au bord opposé à la direction du vent, le bord sous le vent. Il s'agit donc de l'écoute sous le vent, tandis que l'autre est appelée l'écoute au vent. Le foc va se gonfler en formant une poche, bordez la voile jusqu'au moment où le guidant s'arrête de faseyer. Continuez à tenir la barre ou la roue du gouvernail et maintenez votre cap ! 4 Réglez la grand-voile. Choquez la grand-voile jusqu'au moment où le guindant commence juste à faseyer, puis bordez-la doucement pour faire disparaitre le battement de la voile. Si vous n'avez pas changé de cap ou si le vent a gardé la même direction, cette allure est la meilleure pour régler les voiles. Si l'un des facteurs change, vous devez reprendre le réglage de la voilure en conséquence. Vous venez de faire votre entrée chez les marins et vous devrez apprendre à faire plusieurs choses à la fois ou en subir les conséquences. Publicité 1Observer le guidant de la grand-voile et du foc. Si le guidant commence à battre, vous pouvez choisir entre border la voile pour éliminer le battement ou agir sur la barre pour vous éloigner de la direction du vent et dans ce cas vous abattez. Lorsqu'une voile faseye, c'est signe que le bateau est remonté au vent au-delà de ce qui est permis par le réglage de la voile. Si vous laissez porter légèrement, c'est-à-dire éloignez l'axe du bateau du lit du vent, la voile va arrêter de faseyer. 2 Observer les indicateurs de vent ou penons. Si la direction d'où souffle le vent passe vers l'arrière du navire, cela signifie que votre puissance de propulsion a diminué. Pour y remédier, choquez la voile pour qu'elle soit perpendiculaire au vent. Vous devez constamment faire attention aux voiles, aux penons et au réglage des voiles, parce que la direction du vent change relativement rapidement. Lorsque le vent vient de l'arrière du travers, cela correspond aux allures portantes. Ce sont les allures les plus efficaces, car les voiles sont pleines et propulsent le navire en force. Lorsque le navire reçoit le vent par l'arrière, il semble courir avec le vent. Il s'agit de l'allure par vent arrière, qui n'est pas aussi efficace que les autres allures portantes, car le foc est masqué par la grand-voile, ce qui l'empêche de recevoir le vent pleinement. Lorsque vous naviguez par vent arrière, vous pouvez mettre le foc du côté opposé à celui de la grand-voile, pour lui permettre de recevoir le vent convenablement. Dans cette position, on dit que le foc est à contre ou que les voiles sont en ciseaux et vous devez tenir fermement la barre pour garder cette disposition de voilure. Pour faciliter le réglage du foc à bord de certains bateaux, on fixe un tangon » de foc à l'avant du mât et au point d'écoute de foc. À cette allure et compte tenu de la disposition des voiles, qui réduisent la visibilité vers l'avant, vous devez exercer une veille constante pour éviter les obstacles éventuels et les autres bateaux. Soyez prudents. Lorsque le bateau navigue par vent arrière, les voiles sont déployées latéralement au maximum et n'oubliez pas que le vent vient essentiellement de l'arrière, sa direction peut changer brusquement et entrainer un empannage fortuit, accompagné par le passage brutal de la bôme d'un côté à l'autre du bateau, avec les risques d'accident que cela représente pour vous et pour vos équipiers. Si vous avez une girouette installée au sommet du mât, ne prenez surtout pas un cap pour lequel la girouette est alignée avec l'orientation de la grand-voile, car dans ce cas le bateau se trouve dans le lit du vent et vous pouvez empanner brutalement sans le vouloir. Si cela se produit, vous risquez de recevoir un coup de bôme suffisamment fort pour vous assommer ou vous jeter hors du bateau ou par-dessus bord. Une bonne pratique consiste à installer une retenue de bôme, il s'agit d'un cordage de faible diamètre, qui est frappé sur la bôme et tourné autour d'un taquet sur le pont. La retenue de bôme sert à limiter la course de la bôme dans le cas d'un empannage accidentel. 3Venir au bon plein. Dans cette allure l'axe du navire fait un angle de 60° à 75° environ avec la direction du vent. À partir de l'allure portante précédente, mettez un peu de barre sous le vent pour rapprocher l'axe longitudinal du navire du lit du vent, on dit aussi remonter au vent. Pour atteindre le bon plein, vous devez border vos voiles, de façon à les rapprocher de l'axe longitudinal du navire. Cette allure correspond au bon plein, on dit aussi le débridé. Les voiles agissent à la manière d'une aile d'avion et le vent tire le bateau au lieu de le pousser. 4Venir au près. Continuez à remonter au vent en bordant les voiles au maximum, toutefois, le foc ne doit jamais toucher les barres de flèches du mât. Cette allure correspond au près, on dit aussi au plus près ou au près serré. Dans cette allure, l'axe du navire est à environ 45° à 60° du lit du vent. Vous vous amuserez bien en navigant de cette façon par une journée de grand vent ! 5 Louvoyer pour atteindre une destination. Naviguez au près, en prenant un cap aussi près que possible du lit du vent. Sur la plupart des voiliers, cela correspond à un angle de 45 degrés environ. Faites le plus possible de chemin selon l'espace disponible, ensuite virez de bord en choquant l'écoute de foc, puis larguez l'écoute du taquet ou du winch sur lequel elle était tournée. La grand-voile et la bôme vont venir dans le lit du vent. Ensuite, la grand-voile se mettra automatiquement de l'autre côté de l'axe longitudinal du navire. Vous devez étarquer rapidement l'écoute de foc du côté opposé, soit manuellement ou à l'aide du winch, avant de la tourner sur son taquet, laissez porter légèrement pour permettre à la grand-voile de se gonfler. Si la manœuvre est faite correctement, le bateau ne ralentira presque pas et vous reprendrez votre route au près dans l'autre sens. Par contre, si vous mettez beaucoup de temps pour border le foc, le bateau risque de se mettre en travers du vent, mais gardez votre sang-froid. Le bateau reprendra la bonne position dès qu'il aura acquis un peu de vitesse. Un autre scénario peut se produire, lorsque vous ne réussissez pas à franchir le lit du vent. Dans ce cas, le bateau s'arrête complètement ou même recule et on dit que le bateau est bout au vent, ce qui est gênant, mais chaque marin en a fait l'expérience et rares sont ceux qui sont disposés à l'admettre. Vous pouvez remédier à cette situation assez facilement, en effet, quand le bateau commencera à se déplacer vers l'arrière, vous pourrez gouverner à nouveau. Mettez le cap vers le point que vous voulez atteindre et bordez l'écoute de foc sous le vent, jusqu'à faire faseyer la voile. Sous l'effet du vent, la proue va franchir le lit du vent. Dès que vous avez fini votre virement de bord, larguez l'écoute au vent et étarquez celle qui se trouve sous le vent et vous revoilà en route. Lors des virements de bord, le bateau perd facilement de la vitesse. C'est pourquoi vous devez vous efforcer de faire cette manœuvre aussi rapidement et aussi calmement que possible. Continuez à louvoyer jusqu'à arriver à destination. 6 Prenez votre temps pendant votre apprentissage. Sachez qu'il est préférable d'apprendre par beau temps, par exemple entrainez-vous à réduire la voilure en prenant des ris. Plus tard, vous aurez besoin de le faire par gros temps, lorsque le bateau sera difficile à manier. Faites vos prises de ris suffisamment à l'avance, pour ne pas être pris au dépourvu ! Par temps calme, apprenez à faire face au chavirement de votre bateau et entrainez-vous à le redresser. Il est très important de savoir comment redresser un bateau en cas de chavirement. 7Naviguer en sécurité. Souvenez-vous que l'ancre et la chaine ou le câble de mouillage font partie de l'équipement de sécurité du bateau, ils peuvent servir à arrêter le bateau pour éviter un échouement ou même renflouer un bateau échoué. Publicité 1Affaler et ranger les voiles. Une fois que le bateau est arrivé à bon port, affalez vos voiles en choquant les drisses et les écoutes. Lorsque les voiles ne servent pas, vous devez les plier soigneusement et les ranger. Ceci est valable aussi pour le foc et la grand-voile. N'oubliez pas de retirer toutes les lattes de leurs goussets. Finissez de ferler la grand-voile, puis placez-la dans sa housse et amarrez le tout à la bôme avec des cordages ou des câbles élastiques. Ne pliez pas les voiles de la même façon à chaque fois, pour éviter la formation de plis permanents, qui ne disparaitront pas sous l'effet du vent. Ne rangez vos voiles que quand elles sont sèches et débarrassées de leur sel, car si vous les rangez quand elles sont encore humides, elles finiront par moisir [3] . 2Procéder au nettoyage d'usage. Amarrez les cordages aux taquets. Lovez soigneusement tous les cordages et amarrez-les avec des bouts, à l'écart des chemins de passage sur le pont. Lavez le pont à l'eau douce pour enlever le sel, en particulier si le pont est en tek, car le sel peut tacher le bois. Publicité Conseils Apprenez à déterminer la direction du vent en utilisant vos oreilles. Mettez-vous vent arrière, puis tournez lentement la tête de gauche à droite et vice-versa, jusqu'à égaliser » l'effet du vent au niveau de vos oreilles. Une fois que vous avez trouvé cette position, il vous devient facile de déterminer la direction du vent. Avec cette méthode, vous comprenez mieux le vent sans avoir à utiliser vos yeux. Si vous avez un moteur à bord, assurez-vous qu'il est en bon état et que vous savez comment l'utiliser. Cela est essentiel pour votre sécurité en mer, car un bon moteur vous évitera de nombreux ennuis. S'il y a un club de voile près de chez vous, vous pouvez participer à des régates, en tant qu'équipier bénévole. Vous apprendrez plus en une seule course, qu'en naviguant par vous-même pendant des années. S'il vous arrive un problème grave en mer, comme un coup de vent ou un homme à la mer, sachez que vous pouvez vous en sortir, en choquant les écoutes. Dans la plupart des cas, votre bateau stoppera. Familiarisez-vous autant que possible avec vos équipements de pont, même ceux que vous n'utilisez pas souvent. Cela vous rendra service quand vous serez en mer . La plupart des voiles ont des penons. Ce sont des rubans colorés fixés sur le bord d'attaque de la voile. Si votre voile est bien réglée, tous les penons pointeront vers l'arrière. Apprenez à reconnaitre les différents nuages et le type de temps qu'ils annoncent. Vous pouvez en savoir plus en consultant ce site internet. Avant de commencer, demandez à un marin expérimenté de vous montrer et de vous expliquer le fonctionnement du gréement courant et dormant de votre bateau. Familiarisez-vous avec la marée dans votre région, car dans certains endroits son effet sur le bateau est aussi important que celui du vent. Lisez un manuel de voile qui contient des informations détaillées sur la façon de conduire votre propre bateau. Pensez à faire votre première expérience de la voile en naviguant sur un plan d'eau intérieur ou dans une baie abritée. Choisissez une journée de beau temps, avec une brise venant du large et une bonne visibilité. Apprenez à faire au moins deux nœuds marins. Le nœud en huit est le nœud d'arrêt par excellence. Il sert à bloquer les cordages pour les empêcher de filer par un chaumard, une poulie ou de partir en tête de mat. Le nœud de chaise, aussi appelé nœud de bouline, est considéré comme étant le roi des nœuds ». Ce nœud est très fiable, il est facile à faire et à défaire même mouillé après tension. Il est employé notamment pour amarrer un bateau à terre à l'aide d'une aussière, passer une boucle dans une échelle, attacher une écoute sur une voile ou amarrer l'extrémité d'une bosse de ris à la bôme. Publicité Avertissements Avant de commencer à pratiquer ce sport, il est fortement recommandé d'avoir une bonne connaissance des termes maritimes, en particulier pour désigner les différentes parties d'un bateau et d'avoir lu attentivement des livres sur la voile et la conduite des voiliers. Pour les anglophones, voici quelques ouvrages qui vous seront très utiles The Complete Idiot's Guide to Sailing, Sailing for Dummies et Sailing the Annapolis Way par le capitaine Ernie Barta. Lorsque vous faites de la voile, votre vie peut dépendre de votre aptitude à anticiper et faire certaines choses à l'avance. Si vous attendez jusqu'au dernier moment, il peut être déjà trop tard ou très difficile de faire ce qu'il faut faire, pour garantir votre sécurité. Suivez votre intuition. Apprenez à utiliser la radio VHF marine. En cas d'urgence, un appel radio est généralement le moyen le plus rapide pour demander de l'aide. Vous pouvez utiliser votre téléphone cellulaire, mais une radio VHF marine vous permet de communiquer beaucoup plus rapidement avec les navires qui naviguent à proximité, si vous avez besoin d'aide ou lorsque vous portez secours à un navire en difficulté. On dit souvent qu'il vaut mieux rester sur le quai, en souhaitant de partir en mer, que d'être en mer et souhaiter de rentrer au port. Ne laissez pas votre enthousiasme prendre le pas sur votre bon sens, surtout le jour où vous devez rester sagement au port. Le vent apparent, lorsque le navire est amarré à quai, peut devenir violent, une fois le navire sorti du port. Plusieurs novices et même des marins expérimentés ont eu des ennuis, parce qu'ils se sont aventurés en mer par gros temps. Tomber par-dessus bord est une affaire sérieuse, surtout si vous naviguez en solitaire. L'eau froide, les courants et les autres bateaux représentent de graves dangers, de plus, un bateau sous voile peut aller plus vite qu'on ne le pense. N'oubliez pas que le pont est haut par rapport au niveau de la mer, il s'agit du franc-bord et qu'il devient très difficile de remonter ou de hisser une personne à bord sans assistance. Lorsque vous naviguez de nuit, ayez toujours un feu stroboscopique de signalisation fixé sur votre l'épaule, pour faciliter la recherche et le sauvetage en cas de besoin. Publicité Éléments nécessaires Le port d'un gilet de sauvetage, aussi appelé vêtement de flottaison individuel VFI, est obligatoire pour tous les passagers, à bord de tous les bateaux. Ce vêtement est muni d'un sifflet sans roulette qui permet de signaler sa position, ce qui est une excellente idée ! Vous devez porter un VFI, lorsque vous êtes en mer. Si vos enfants naviguent avec vous, ils doivent porter un gilet de sauvetage à leur taille, même si le bateau est à quai. Indépendamment de sa longueur, chaque navire doit être muni du matériel de sécurité règlementaire. La liste inclut, en particulier l'ancre avec une ligne de longueur suffisante, des fusées éclairantes et d'autres équipements imposés par la règlementation. Vous devez respecter le règlement, car il vise à garantir votre sécurité en mer. Références À propos de ce wikiHow Résumé de l'articleXAvant de naviguer avec un voilier, effectuez une vérification visuelle minutieuse des câbles et des cordages qui soutiennent le mât. Ensuite, trouvez dans quelle direction le vent souffle. Pour cela regardez l'indicateur de vent en haut du mât, puis mettez le bateau bout au vent. Fixez les parties inférieures des voiles, c'est-à-dire la bordure de la grand-voile et celle du foc à leurs points d'attache, respectivement sur la bôme et sur la proue du navire. Réduisez le foc et la grand-voile, puis hissez en premier la grand-voile. Cette page a été consultée 54 551 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?
Leursformes varient au gré des époques, selon les régions géographiques et leur utilisation. Naviguer à toutes les allures : Tendre la voile le long du mât pour éliminer les plis : Pleine puissance de la voile : Cintre le mât, élimine le
Sur un voilier le réglage de la voilure consiste à modifier l'orientation et la forme des voiles en fonction de la force et de la direction du vent ainsi que de l'état de la mer. L'objectif est que le voilier puisse avancer le plus rapidement possible par rapport à son objectif voir VMG en disposant d'une force propulsive maximale, ou bien en disposant du meilleur compromis force propulsive / force latérale faisant gîter pencher le voilier. Réglage des voiles L'objectif de ce réglage est d'obtenir un écoulement attaché non décollé du vent sur l'ensemble de la voile aux allures du près et travers au vent ou seulement au niveau du bord d'attaque de la voile aux allures portantes. Le réglage d'une voile consiste à l'orienter par rapport à la direction du vent calage global des profils de la voile. On agit en bloc sur l'ensemble de la voile ou bien on modifie cette orientation selon la hauteur c'est le vrillage calage variable des profils, généralement décroissant en hauteur la voile est plus "ouverte" en haut. Ce réglage est le plus important, qui fait l'objet de modifications quasi permanentes en régate. à adapter le creux la cambrure des profils à la demande de force propulsive. Le réglage de la voile par rapport au vent dépend de deux facteurs du calage des profils par rapport au bateau, c'est le réglage proprement dit, de l'orientation du bateau par rapport au vent dont la direction fluctue, c'est le rôle du barreur. Un réglage plus fin consistant à adapter le creux et le vrillage et, dans le cas du spinnaker, à régler son positionnement en hauteur, permet d'obtenir un gain de vitesse qui peut se monter à 10-20 % de la vitesse obtenue grâce au premier réglage. Le réglage des voiles doit être revu en cas de changement de direction du voilier, si la direction ou la force du vent se modifient, lorsque l'état de la mer évolue vagues plus fortes, ou plus creuses, changement d'orientation des vagues. La modification du vent peut être provoquée par la configuration de la côte ou, en régate, par la présence de voiliers proches. À l'allure de vent arrière spi [1] par exemple, l'écoulement du vent est turbulent, le but est de placer la voile perpendiculaire au trajet du vent[2]. Plus l'allure se rapprochera du travers, plus le réglage sera une recherche d'écoulement laminaire sur la voile. Contrôle du calage, du vrillage et du creux Pour bien faire, ces trois réglages devraient être séparés - Pour le calage, il faut une force horizontale et perpendiculaire au plan de voilure, - pour le vrillage, une force verticale qui modifie la tension dans la chute, - pour le creux, il faut principalement une force horizontale dans le plan de la voile, qui la tend. C'est presque le cas pour une grand'voile dont le palan d'écoute est monté sur un rail transversal barre d'écoute la position de la bôme contrôle le calage de l'ensemble de la voile, et en positionnant le chariot d'écoute plus ou moins sous la bome, on agit sur la composante verticale de la tension de l'écoute, contrôlant ainsi le vrillage de la voile. On peut agir aussi de manière séparée sur les creux des profils, en bas au niveau de la bôme et plus haut en modifiant la courbure du mat le cintrage du mat aplatit la voile. Pour une voile d'avant non tenue sur une bôme génois, foc, le réglage est beaucoup plus difficile, car les trois contrôles ne sont pas séparés. Une modification de la tension d'écoute modifie à la fois le calage global de la voile, le creux du bas de la voile et son vrillage… le réglage d'un foc, surtout s'il est haut et étroit forte influence de la tension d'écoute sur le vrillage, est particulièrement pointu » et suppose une bonne compréhension de ce qui se passe. L'orientation de la voile par rapport à la direction du vent est réalisée à l'aide des écoutes écoute de foc pour les voiles d'avant et écoute de grand-voile pour la voile éponyme. Le réglage s'effectue en bordant ou choquant l'écoute. Lorsque la voile est trop choquée ou que le barreur modifie trop sa route en lofant, elle fasseye. L'orientation des pennons permet à certaines allures de repérer un écoulement non attaché sur l'intrados ou l'extrados de la voile. Le loch est également un bon indicateur, l'augmentation de la vitesse à cap et vent constant indiquant a priori un meilleur réglage. L'orientation du spinnaker nécessite l'utilisation d'un grand nombre de bouts du fait de la présence d'un point d'amure "mobile" l'extrémité du tangon. On sera amené à modifier le réglage de l'écoute du bras au vent, de l'écoute, du hale-bas et de la balancine de tangon. Réglage du creux et du vrillage Le réglage du creux et du vrillage est destiné à adapter la forme de la voilure à l'allure comme pour le premier réglage mais également à la force du vent et à l'état de la mer. Ce réglage est obtenu en agissant sur les points de tire des écoutes qui sont réglés pour la grand-voile comme pour la voile d'avant par le chariot d'écoute ; les drisses de grand-voile et de voile d'avant ; le pataras qui agit sur la courbure de l'étai et du mât et donc en contrecoup sur la tension du guindant de la voile d'avant et de la grand-voile ; les nerf de chutes qui agissent sur la chute. Notes et références ↑ ↑ Voir aussi Articles connexes Allure marine Gréement Voile Effort sur une voile Dernière mise à jour de cette page le 21/09/2021.

DESVOILES DANS LE VENT Souvent dans les expositions les amis modélistes me demandent la manière dont mes voiles sont fabriquées. Ce n’est pas de ma faute, c’est la méthode qui fait que l’aspect n’est pas trop vilain. Ce n’est pas un secret, certainement que les quelques explications ci-dessous vous aiderons dans vos travaux. La façon de faire est valable pour une

Les avantages de la grand-voile à corne sont finalement peu connus. On imaginerait volontiers qu’il s’agit de maximiser la surface de la voile quand la jauge limite la hauteur du mât. Mais ça, c’est plutôt le rond de chute… La corne, c’est encore une autre histoire. Le vent étant nettement plus fort quand on s’élève à quelques mètres – a fortiori à quelques dizaines de mètres – au-dessus de la surface de l’eau, il est avantageux d’exploiter ce gradient de vitesse du vent réel en augmentant la surface dans le haut de la voile, et sans pour autant augmenter exagérément la hauteur du mât laquelle peut bien sûr être limitée par la jauge. D’autant que, le vent réel étant plus fort qu’à la hauteur de la bordure, l’angle du vent apparent est aussi plus grand [1]. D’où, aux allures serrées, une composante propulsive plus forte et une composante de dérive plus faible. En bref, la force vélique est à la fois plus grande, et mieux orientée plus vers l’avant, moins sur sur le côté. Il s’agit d’exploiter le vent plus fort en tête de mât et de mieux contrôler le vrillage de la voile. Avec la corne, il ne s’agit pas d’augmenter la surface de la grand-voile – le résultat peut même être inverse, nous précise Hugues Destremau, coordinateur du bureau d’études de North Sails France. En fait, il s’agit avant tout d’obtenir un réglage plus régulier, plus homogène et plus efficace, en particulier du côté de la chute, avec un vrillage plus optimal, surtout en haut de la voile ce qui est particulièrement important puisque le vent est plus fort là-haut. Mais à hauteur de guindant égale, par rapport à une voile ronde, la surface peut être inférieure, vu que le but du jeu consiste à limiter le rond de chute. Car en fait, c’est le rond de chute qui posait problème. La corne permet de limiter celui-ci sans trop perdre en surface, et en maintenant un centre de voilure très haut – et même, encore plus haut. Avant les cornes, on avait beaucoup de rond de chute ; du coup, quand on choquait, on ouvrait la chute en son milieu et pas tellement en haut, ce qui n’était pas idéal en terme de rendement la voile n’était pas assez vrillée en haut. Avec les cornes, on a quasiment une ligne droite entre le point d’écoute et la pointe de la corne, il reste juste un très léger rond de chute. Cela permet de border mieux [ndlr en fermant bien la chute sur toute la hauteur], ce qui est très important en multicoque ; et surtout, quand on choque, la chute s’ouvre davantage, en haut, qu’elle ne le ferait avec une voile ronde, ce qui permet d’avoir un vrillage idéal, de mieux réguler la puissance et le couple de gîte ou d’enfournement. Par ailleurs on s’est aperçu qu’il n’y avait pas des efforts si énormes sur la latte de corne, même s’il faut faire attention à sa raideur. Et comme il n’y a presque plus de rond de chute, les autres lattes sont moins sollicitées. D’ailleurs on voit qu’ils y viennent aussi sur les catas de la Coupe. Au début, quand on a expérimenté le truc, on s’est aperçu qu’au près, le gain était nul par rapport à des voiles rondes ; c’est quand on abat que c’est payant. » Chavirage du trimaran Banque Populaire IV, Grand Prix de Nice, 2006. ©Yvan Zedda Tout cela semble assez logique au près serré, les directions du vent réel et du vent vitesse sont assez proches, le gradient de direction du vent apparent est plus faible et la voile a moins besoin d’être vrillée ; alors qu’au reaching, les directions du vent réel et du vent-vitesse sont plus éloignées, donc un vrillage optimal est très important. Une grand-voile à corne se distingue par un centre de voilure plus haut que sur une grand-voile ronde. Il faut donc savoir ne pas aller trop loin et ne pas faire une corne trop longue ; rien ne sert en effet d’avoir de la puissance avec un centre de voilure très haut permettant de mieux exploiter le gradient de vitesse du vent réel, et de la finesse avec une voile plus allongée [2], si cela fait dériver/gîter/chavirer/enfourner/sancir le bateau surtout en multicoque. Il y a évidemment un compromis subtil à trouver entre la puissance, la finesse apportée par l’allongement et l’augmentation du couple de chavirage/enfournement liée à la position plus élevée du centre de voilure. Cela fait tout de même plus de surface en haut, note ainsi Hugues Destremau, donc il faut faire un peu attention, surtout en multicoque ; le risque c’est bien sûr d’enfourner au portant, comme dans les livres… » Les cornes ont un profil défavorable qui engendre une forte trainée. La corne pose un autre problème d’un côté, comme nous l’avons dit, on arrive à obtenir un vrillage optimal sur toute la hauteur, et en particulier en haut, là où c’est le plus important ; mais d’un autre côté, le réglage du profil tout en haut de la voile est assez délicat. En bref, si l’on examine les profils en haut de la voile, la corne est intéressante en terme d’angle d’ouverture, donc d’incidence [3], mais la question du volume est plus ardue. La corne étant tenue par une ou deux lattes obliques et non horizontales, la partie haute de la voile au-dessus de la corne a en effet du mal à adopter un profil convenable. Car le bord supérieur horizontal de la voile, entre la pointe de la corne et la têtière, a tendance à former un profil un peu trop droit, le tissu étant excessivement tendu par la latte oblique. Ce qui peut générer une traînée excessive si l’on fait une corne trop longue. C’est là que Michel Fortin, architecte et constructeur des trimarans Tancrède, entre en scène On m’a confirmé que les cornes généraient beaucoup de traînée. Et je me suis dit ce n’est pas qu’il y a trop de traînée, c’est surtout qu’il n’y a pas assez de portance ; c’est qu’il y a de la traînée qui n’est pas assez compensée par de la portance ; en donnant de la courbure au bord supérieur de la voile, en améliorant ainsi le profil, on retrouvera de la portance ». De la portance, et donc une force vélique plus importante supérieure en valeur absolue, et davantage orientée vers l’avant, donc avec une composante propulsive bien plus forte. Car si l’on passe effectivement d’un profil complètement droit à un profil courbe, on arrive à gagner de la portance sans augmenter pour autant la traînée, un profil courbe ayant une meilleure finesse rapport portance/traînée, à incidence égale et dès lors que l’on s’éloigne de la direction de l’écoulement, qu’un profil parfaitement droit. Le profil de la voile est le nerf de la guerre pour gagner de la puissance tout en minimisant la traînée. Ce fondu de multicoque », ainsi qu’il se définit lui-même [4], a imaginé une solution consistant à frapper sur le boîtier de latte de la corne, côté chute, une sorte d’écoute revenant sur l’anneau du point de drisse. Il suffit alors de border cette écoute » pour que le bord supérieur horizontal de la voile adopte un profil courbe plus efficace. La manœuvre revient au pied de mât et éventuellement au cockpit le long du guindant. Michel estime que cette Fortin Head Line » contribue à mieux tenir la chute [5], ce qui est utile avec des voiles de croisière ne faisant pas appel à des tissus haut de gamme type aramide, polyéthylène type Spectra ou Dyneema, carbone, Vectran etc.. D’un autre côté on pourrait craindre que le dispositif ait tendance à fermer un peu la chute en perturbant le vrillage de la grand-voile i. e. en refermant un peu le haut de la voile. Michel pense toutefois que la direction de la corde, et donc l’incidence du profil, reste plus ou moins la même, et que seul le creux est modifié. Accessoirement, le bout qui redescend au pied de mât peut être une aide assez précieuse pour l’affalage. Une enveloppe Soleau a été déposée à l’Institut national de la propriété industrielle INPI au mois de mars 2013. La Fortin Head Line » donne du creux au bord supérieur de la grand-voile à corne. Qu’en pense-t-on chez North ? Hugues Destremau s’est bien gardé de s’enthousiasmer comme de nier l’intérêt de la chose. C’est sûr que dans l’absolu, il est intéressant de pouvoir adapter le réglage en fonction des conditions de vent on aurait une corne plus plate dans la brise, et on lui donnerait plus de volume dans le petit temps ; mais dans la pratique, sur des bateaux de large type IMOCA, on essaie surtout de trouver un compromis qui soit efficace dans toutes les conditions de vent ; les skippers des 60 pieds ont déjà beaucoup à faire, j’imagine assez mal qu’ils veuillent ajouter un réglage de corne. » Et chez Incidences, on en pense quoi ? C’est Charlie Pinot, dessinateur à La Rochelle, qui nous a répondu. Il semblait un peu plus circonspect, semblant affirmer qu’il existe déjà un dispositif offrant plus ou moins les mêmes possibilités. De notre côté, pour ajuster les profils au niveau de la corne, on utilise plutôt un système permettant de régler la distance entre la têtière et le mât – en fait, c’est un peu comme si on réglait le mât. Ce réglage ne peut pas se faire avec la voile établie, mais ça marche pas mal. » Michel Fortin n’y croit pas trop… Et en tout cas, son idée semble assez neuve et intéressante, surtout pour le petit temps bien sûr. Sans doute un peu compliqué pour la croisière, car cela fait un très long bout en plus… mais le gain de puissance dans les petits airs pourrait s’avérer déterminant pour la régate. Affaire à suivre ! [1] Le vent apparent étant la combinaison du vent réel et du vent-vitesse ; c’est pourquoi la voile doit être vrillée à toutes les allures sauf au portant. [2] L’allongement rapport guindant/bordure permet de gagner sur le rapport portance/traînée finesse ; songez aux ailes interminables des planeurs, dont la corde est très courte. [3] L’angle d’ouverture est l’angle formé par la corde du profil de la voile et l’axe de carène du bateau. L’angle d’incidence ou incidence » tout court est l’angle formé par la corde du profil et la direction de l’écoulement du flux. L’incidence dépend à la fois du braquage » de la voile terme utilisé dans l’ouvrage de référence de Bertrand Chéret Les voiles – Comprendre, régler, optimiser, i. e. de l’orientation que donne le régleur au niveau de l’axe point d’amure-point d’écoute, et du vrillage de la voile. [4] On lui doit par exemple le trimaran course-croisière Normanni », essayé dans notre numéro 75 de mars 2002, ou encore le Foiler T680, qui avait défrayé la chronique au milieu des années quatre-vingt il était aussi large que long, avec des flotteurs très courts équipés de grands foils, et il marchait comme un avion. [5] Chose qui n’est pas possible avec un nerf de chute, lequel sert uniquement, nous précise Hugues Destremau, à empêcher que la chute batte mais ne sert en aucun cas à tenir la chute. Cependant, sur les grands bateaux de course, avec des tissus à voile haut de gamme et une latte de corne oblique bien raide, la tenue de la chute ne pose pas de problème. A noter que sur les grand-voiles à corne des grands bateaux de course, le nerf de chute est en fait en deux parties, sans quoi la friction dans le fourreau serait excessive. Chez Incidences par exemple, on installe un nerf inférieur, qui se règle au niveau du point d’écoute, pour la partie basse de la voile la hauteur des bandes de ris, et un nerf supérieur, monté avec un retour guindant, pour la partie haute.
Leprincipe de fonctionnement d'une voile dépend de l'allure du navire, c'est-à-dire de la direction du navire par rapport au vent. Une voile travaille de deux façons. En portance sur un plan aérodynamique et en déportance sur le plan mécanique. La portance agit sur. Module 6 – Le vent – La voile FEDERATION VOILE-AVIRON Formation Fédérale v 0 3 les différences de Escale 1 Comment régler une voile ? Les différents types de voileLes différents types de gréements Il existe différents types de voile. Leurs formes varient au gré des époques, selon les régions géographiques et leur utilisation. Ci-contre, nous avons quatre types de gréements mais ils en existent d’autres Le dessin 1 représente un gréement latin ou à livarde» comme le célèbre dériveur l’Optimist ; Sur le dessin 2, on trouve un gréement marconi comme les bateaux de la Coupe de l’América ; Le dessin 3 montre un gréement aurique ; Le dessin 4 présente un gréement en ketch comme le célèbre Joshua de Bernard Moitessier. Les différents types de voile Au cours des époques, les formes des voiles sont devenues de plus en plus performantes. Le dessin de gauche montre une voile carré. Cette voile permettait surtout de naviguer du largue au vent arrière. Sur le dessin du milieu, se trouve une voile comme sur le bateau d’Eric Tabarly Pen Duick III ». Cette voile permet de naviguer à toutes les allures mais le bateau remonte mal au prés. A droite, se trouve un profil de voile qui se trouve sur les bateaux de la Coupe de l’America 2007 ou sur l’Hydroptère. La nomenclature d’une voile et d’un gréement XLes deux dessins représentant les nomenclatures d’une voile et d’un gréement ne sont pas exhaustifs. Pour de plus amples détails, il faut se référer à des ouvrages plus spécialisés. Nous pouvons agir sur différents paramètres pour contrôler la puissance, le profil, le volume d'une voile. Nous allons voir le rôle des différents réglages d’une voile sur les trois principaux supports la planche à voile, le catamaran et le dériveur. La planche à voile Actions Conséquences La surface Prise de ris Enrouleur Naviguer dans toutes les forces de vent La têtière Régler la hauteur de la voile sur le mât Amener le point d’amure le plus prés du pied de mât Le wishbone Orienter le plan de voilure par rapport au vent Naviguer à toutes les allures Tendre la voile le long du mât pour éliminer les plis Pleine puissance de la voile Cintre le mât, élimine le creux de la voile de long du mât Perte de puissance Sur-étarquage fait ouvrir la chute Perte de puissance Le pied de mât Etarquer la bordure de la voile pour éliminer les plis Pleine puissance de la voile Sur-étarquage de la bordure Perte de puissance Les lattes Permet de donner et maintenir le volume de toute la voile Contrôler la puissance dans le vent faible Maîtriser la voile dans le vent fort Les cambers maintiennent la forme de la voile Meilleur maintien de la voile Le catamaran Actions Conséquences La surface Changement de surface Naviguer dans toutes les forces de vent L'écoute Permet de faire vriller la chute de la voile Naviguer aux différentes allures Contrôler la puissance Le chariot Permet d’ouvrir le plan de voilure Contrôler la puissance Régler le plan de voilure sur les allures Pour naviguer aux allures portantes Le cunningham Contrôler le volume et la tension de la voile le long du mât pour une grand voile, le long du câble pour un foc. Contrôler la puissance La bordure Contrôler le volume dans le bas de la voile au niveau de la bôme Contrôler la puissance Les lattes Contrôler la forme de la voile Contrôler la puissance Le dériveur et l'habitable Actions Conséquences La surface Changement de surface Naviguer dans toutes les forces de vent L'écoute Régler les voiles suivant les différentes allures Naviguer aux différentes allures Le chariot Permet d’ouvrir le plan de voilure Contrôler la puissance Régler le plan de voilure sur les allures Pour naviguer aux allures portantes La pantoire Permet d’ouvrir ou fermer la chute Contrôler la puissance de la voile Le hale-bas Contrôler l’ouverture de la chute de la voile Contrôler la puissance Cintrer le mât qui diminue le creux le long du mât Contrôler la puissance Maintien la bôme Eviter le chapeau chinois Le cunningham Contrôler le volume et la tension de la voile le long du mât pour une grand voile, le long du câble pour un foc. Contrôler la puissance La bordure Contrôler le volume dans le bas de la voile au niveau de la bôme Contrôler la puissance Les lattes La latte forcée contrôle le volume dans le haut de la voile Donner de la puissance dans le vent faible Contrôler la forme de la voile Contrôler la puissance Les différents réglages d’un gréement XNous pouvons agir sur différents paramètres au niveau du gréement. Nous allons voir le rôle des différents réglages d’un gréement sur les trois principaux supports la planche à voile, le catamaran et le dériveur. La planche à voile Action Conséquence L'inclinaison du mât Inclinaison du mât sur l’avant ou sur l’arrière Contrôle de la direction Le mât Rigidité Gréement très réactif Souplesse Ouverture du haut du gréement dans les rafales Le catamaran Actions Conséquences La quête Inclinaison sur l’avant ou arrière bateau Bateau ardent ou mou Ouverture chute foc et GV car diminution de la distance mât-arrière du bateau Contrôler de la puissance Le mât Rigidité, cales de mât, pied de mât, barres de flèche, étarquage haubans Contrôler la puissance Le dériveur et l'habitable Actions Conséquences La quête Inclinaison sur l’avant ou arrière bateau Bateau ardent ou mou Ouverture chute foc et GV car diminution de la distance mât-arrière du bateau Contrôler de la puissance Le pataras Cintrage du mât. Aplatir le creux le long du mât. Ouverture de la chute Contrôler la puissance Le mât Rigidité, cales de mât, pied de mât, barres de flèche, étarquage haubans Contrôler la puissance La check-listLe pratiquant doit prendre le temps de s’assurer du bon fonctionnement de son engin catamaran, planche à voile, dériveur ou habitable. L’équipage doit s’atteler à vérifier certains points clés de son support avant chaque navigation. Il en va de son temps de pratique, de la qualité de la navigation et surtout de sa sécurité. Voici à titre d’exemple, pour chacun des supports, un tableau de base non-exhaustif de points importants à vérifier avant chaque navigation. La planche à voile Le wishbone Bout poignée wishbone Système fermeture poignée Bout étarquage bordure Système agrandissement Tire-veille Le mât Pas de délaminage Bouchon, embout mât La voile Têtière et son bout Œillet Lattes système d’étarquage, butée… Tissu accrocs, état des coutures... Le pied de mât Aspect général Pas de fissure Bout d’étarquage Liaison pied de mât plaquette Le catamaran, le dériveur et l'habitable Le mât Rotation Pas de torsion Gendarmes drisses foc GV Cunningham La bôme Vis de mulet Bordure Aspect général Hale-bas fixation, bout… Les voiles Latte délamination… Œillet Etarquage, butées Tissu accrocs, état des coutures... Aspect général Les écoutes, les bouts Bout de remorquage Etat des écoutes Drisses claires Le gréement Gendarmes étai et haubans Axes, anneaux brisés, cadènes Mousquetons, manilles Hook

Commentrégler la grand voile par gros temps, vent entre 15 et 25 nœuds. Il ne faut pas hésiter à prendre un ou deux ris. Les cordages (drisse, cunningham, pataras et bosse d’empointure) sont tendus au maximum. La chute est ouverte dans la partie supérieure de la voile donnant un vrillage parfait pour aplatir celle-ci.

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Back to top KoalaDONATEURS 2022OfflineJoined 22 Aug 2011Posts 8,782Localisation Orléans Zone de navigation Port D'ATTACHE ArgelèsNom du bateau Koala VType & Marque du bateau Gib Sea 106 S 227 624 160 Posted Thu 17 Nov 2016, 2104 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE Honte à moi, mais une fois la voile installée sur la bôme, en début de croisière, je ne fais plus aucun réglage de la bordure, quelle que soit l'allure. .Mais notre ami Chacha3 et d'autres fins navigateurs et régatiers vont certainement remédier à ce comportement de béotien et répondre à la Back to top Coordonnées bateau TosamdyImminentsOfflineJoined 06 Nov 2015Posts 2,026Localisation 17 Zone de navigation Port D'ATTACHE La Rochelle et La PalmyreNom du bateau TosamdyType & Marque du bateau Fantasia et Weta 227112530 Posted Fri 18 Nov 2016, 0027 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE La honte , non, je rigole Sinon, c'est un peu comme le chariot de génois, ok, tu va me dire qu'une fois réglé tu le touche plus J'ai une bordure très libre sur le Weta, car tout simplement pas de bomePar petit temps tu va ouvrir la chute, donc, pas trop border ta bordure, par vent plus fort, tu va bien sur bien la border afin d'avoir une voile assez plate enfin si ta voile est en bon étatSur le Weta, je suis quasiment toujours au près dès qu'il y a du vent...Après, entre le près et le portant, tu peux aussi jouer de l'hale basLa voile a bordure libre est plus facile a régler, je regrette d'avoir faire faire une gv a ralingue pour mon Fantasia, je pense que bientôt, je vais jouer du ciseaux et de l'aiguille pour la transformer en bordure libre Back to top HenriAdministrateurOfflineJoined 29 Nov 2010Posts 10,223Localisation Orléans Zone de navigation Port D'ATTACHE Cap d'AgdeNom du bateau DelphinusType & Marque du bateau Sun Odyssey 39i perf 227 057 110 Posted Fri 18 Nov 2016, 2003 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE Donc, si je comprends bien, seul Patrice règle sa GV .... les autres l'installent comme une voile à bordure ralinguée et n'y touche plus Back to top Coordonnées bateau KoalaDONATEURS 2022OfflineJoined 22 Aug 2011Posts 8,782Localisation Orléans Zone de navigation Port D'ATTACHE ArgelèsNom du bateau Koala VType & Marque du bateau Gib Sea 106 S 227 624 160 Posted Fri 18 Nov 2016, 2031 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE Il ne doit certainement pas être le seul; Chacha3 ne s'est pas encore manifesté !!!!Pour le fainéant que je suis, je n'étarque jamais à fond la bordure de ma GV full batten, ce qui lui donne un certain creux, utile dans les petits airs. En revanche quand le vent fraîchit, dès le 1er ris, au dessus de la première latte, la voile est bien Back to top Coordonnées bateau HenriAdministrateurOfflineJoined 29 Nov 2010Posts 10,223Localisation Orléans Zone de navigation Port D'ATTACHE Cap d'AgdeNom du bateau DelphinusType & Marque du bateau Sun Odyssey 39i perf 227 057 110 Posted Fri 18 Nov 2016, 2101 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE Allez, soyons honnête je le fais aussi très peu. En voyage je ne cherche pas spécialement les records de vitesse. La mouche me pique seulement quand je vois un bateau plus grand et plus performant, au mieux au moins égal au mien, là, je reconnais que j'éprouve un vrai plaisir à améliorer les perfs dans l'espoir de gratter mon adversaire néanmoins ami Back to top Coordonnées bateau chacha3DONATEURS 2022OfflineJoined 29 Feb 2012Posts 951Localisation 34 Zone de navigation Port D'ATTACHE cap d'agdeNom du bateau chacha3Type & Marque du bateau first beneteau 227 578 160 Posted Sat 19 Nov 2016, 0339 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE Allez, je m'y colle un peu.De nos jours les GV sont presque toujours à bordure libre, parce que cette configuration permet un meilleur contrôle du volume du bas de la GV et seulement du me souviens des premières bordures libres des années 70, elles permettaient l'usage d'une bavette, souvent démesurée qui n'était pas pénalisée par la jauge, on gagnait ainsi un peu de surface de GV à bordure libre demande un chariot de point d'écoute solide. J 'ai l'habitude d'assurer le mien avec une sangle "velcrotée" qui fait 2 fois le tour de la ce qui est du réglage je vous mets un tableau qui date d'une vingtaine d'années tiré de feu la revue bateaux la meilleure PS à la marque signifie pris à Back to top TosamdyImminentsOfflineJoined 06 Nov 2015Posts 2,026Localisation 17 Zone de navigation Port D'ATTACHE La Rochelle et La PalmyreNom du bateau TosamdyType & Marque du bateau Fantasia et Weta 227112530 Posted Sat 19 Nov 2016, 1032 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE La aussi bien régler la GV, n'est pas que pour la performance, mais aussi pour qu'elle vieillisse drisse par exemple mal bordé par vent fort, la gv va beaucoup plus travailler sur les coulisseaux, donc bien sur beaucoup plus vite se déformer...Ont le vois souvent facilement lorsque les voiles ont des plis au niveau des coulisseaux Back to top IglooDONATEURS 2022OfflineJoined 05 Mar 2013Posts 2,602Localisation Saint Raphael Zone de navigation Port D'ATTACHE LES SABLES D'OLONNENom du bateau IGLOOType & Marque du bateau OVNI 39 ALUBAT 227533740 Posted Fri 17 Nov 2017, 1907 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE Je viens de repérer ce sujet et comme je règle ma bordure, je voudrais faire corps avec les rares qui se livrent à ce vice ! Mais j'ai une excuse. Un ovni, comme beaucoup de dériveurs intégraux, souffre d'un manque de portance de la dérive et il y faut de la puissance pour avancer au mieux aux allures de fait, comme chacun sait, il n'y a pas que la bordure à régler et pour ça un hâlebas poussant et un rail de chariot de GV combinés tous ensembles permet d'obtenir la forme de la GV qu'on tout doit se passer du piano dans le cockpit sinon trop casse-pied et on abandonne car rien ne nous y forcé. En Iglootie, la bordure revient au cockpit, le hâlebas poussant revient au cockpit, le réglage chariot de GV au cockpit et sont servis éventuellement par un winch électrique sur le roof. Tous les retours reviennent sur ce wE. Évidemment pas de balancine de GV. Avec tout ça on est prêt à jouer, bien sûr si on a envie de jouer ! Une de mes phrases favorites, pour faire comprendre le plaisir qu'on peut en retirer, est prise dans le monde du tennis que tout le monde connaît. On fait des balles ou une partie ? La différence c'est l'enjeu et le challenge. Erick Back to top SV UHAMBOChevronnésOfflineJoined 19 Jan 2017Posts 154Localisation nantes Zone de navigation Port D'ATTACHE NantesNom du bateau UHAMBOType & Marque du bateau HANSE Posted Sat 18 Nov 2017, 0012 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE Bonsoir,Voila un bon sujet technique!Sur Uhambo, le gréement fractionné comprend une GV et un foc autovireur. La GV mesure 63m2 avec un guindant de 17,7m et une bordure de 5,95m. Le foc autovireur fait 40m2 avec un J de 4,7m. Le mat mesure 19,45m au dessus du pont portant le tirant d'air à 22m GV entièrement lattée, est montée sur chariots à billes Harken Battcar B, bordure libre, drisse en dyneeema de 10mm mouflée, Cunningham et trois ris. Le lazy bag est roulé et stocké sous la bome. Toutes les manoeuvres reviennent aux pianos de part est d'autre de la cela pour expliquer le rôle essentiel de la GV sur ce type de gréement. On ne réduit pas le foc en dessous de 25nds de vent réel au près, plus si l'on aime les chandeliers dans l'eau!!Pour faire court jusqu'à 10-12nds bordure détendue, puis tension jusque 15-16, Cunningham jusqu'à 18-20 puis premier ris...Alain Back to top IglooDONATEURS 2022OfflineJoined 05 Mar 2013Posts 2,602Localisation Saint Raphael Zone de navigation Port D'ATTACHE LES SABLES D'OLONNENom du bateau IGLOOType & Marque du bateau OVNI 39 ALUBAT 227533740 Posted Sat 18 Nov 2017, 1209 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE Un petit oubli qui a son importance. Le nerf de chute de la GV. et celui de la voile d'avant pendant qu'on y est On voit trop de chutes qui battent, signe d'évidence que le réglage de la voile n'est pas complet. Le principe est simple. Une fois le réglage fait, si la chute bat bien que ça puisse venir d'un réglage douteux reprendre le nerf progressivement jusqu'au résultat. Pour la GV, il y a un bloqueur par ris donc un réglage par ris. Le flipfloptement est très dommageable à la voile et s'il devait n'y avoir que cette raison en faveur du réglage, celle-ci est largement suffisante. Décidément, je me spécialise dans l'enfoncement de portes ouvertes mais me console en pensant que le rappel des notions de base ne peut faire de mal à personne. Erick Back to top SerendipChevronnésOfflineJoined 08 May 2013Posts 148Localisation Anvers Belgique Zone de navigation Port D'ATTACHE Tenerife EspagneNom du bateau DreamCatcherType & Marque du bateau Hunter44DS 205 588 200 Posted Sat 18 Nov 2017, 2315 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE Ayant comme beaucoup de bateaux de croisière un mat à enrouleur, j'ai nécessairement une bordure libre et suis nécessairement amené à la régler constamment même en grande croisière. Pour comprendre les raisons de ces réglages, il faut s'attarder un peu au fonctionnement dún voilier aux allures de finesse, c'est à dire entre le près et le vent de travers . On pourrait songer à l'image suivante lorsqu'on navique avec toutesa voilure, on va tenter d'optimiser les flux d'air le long des voiles et donc on cherchera à ce que la bordure fasse une belle courbe. Cést cette courbe qui va nous permettre de gagner en vitesse, mais aussi en gite qui freine le bateau à une certaine force de vent variable selon les bateaux lagite augmentera trop et son freinage sera plus important que dávoir beaucoup d'air dans les voiles. ést le moment où on hésite entre prendre un ris ou non. Si on prend un ris on réduit la surface de voilure donc la gite, mais peut-être aussi la vitesse. C'eést à ce moment qu'on peut se dire " et peut-être qu'au lieu de réduire drastiquement la surface de voilure, je pourrais faire en sorte de laisser échapper un peu d'air en aplatissant celle ci", à ce moment on songe à la bordure que l'on tendra un peu plus, à la drisse qu'on tendra également. Enfin on se servira aussi de la barre d'écoute qui nous permettra de border l'écoute d'avantage, tout en gardant le même angle de bôme. ... bref tout est aplati et la voile est légèrement moins efficace, mais permet de retarder la prise de ris et donc de gagner en Back to top IglooDONATEURS 2022OfflineJoined 05 Mar 2013Posts 2,602Localisation Saint Raphael Zone de navigation Port D'ATTACHE LES SABLES D'OLONNENom du bateau IGLOOType & Marque du bateau OVNI 39 ALUBAT 227533740 Posted Sun 19 Nov 2017, 1047 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE Un exemple peut parfois mieux faire comprendre qu'une longue théorie. Même s'il faut bien avouer qu'aucun exemple peut être identifier au sujet traité dans sa globalité. On peut ainsi prendre l'aile d'avion pour visualiser le fonctionnement d'une GV. Qu'on se rassure quelque soit le réglage de sa GV, le bateau continuera à flotter alors que i'avion tombera si on le fait décrocher. Le profil de l'aile, cette sorte de virgule, est différente selon que la capacité de l'avion à aller vite. Très courbée ou plus plate. A l'atterrissage, l'avion de ligne sort ses volets pour augmenter la portance et pouvoir ralentir et atterrir. La forme du profil de la GV doit s'inspirer de la forme de l'aile. Il y a 3 GV possibles la GV à lattes forcées, la classique et la GV enrouleur. On parle du rendement de la voile et donc je les ai classées en ordre décroissant de pour les GV enrouleur mais les lattes forcées seules permettent de donner un bon profil à la voile. On règle la tension de chaque latte justement pour obtenir cette forme à la GV. Une fois ce réglage fait, il ne reste plus qu'à jouer avec la drisse, la bordure, le hâle bas, la position du chariot et in fine la grande écoute pour tenter d'obtenir le rendement pour la forme et maintenant le plus important l'angle d'incidence, comment on borde sa voile par rapport au vent très vite, il s'agira du vent apparent. Sous le vent c'est l'extrados, au vent l'intrados et des deux côtés l'écoulement doit être laminaire c. a. d sans turbulences, les pensons bien horizontaux et ceux de la chute bien dans l'axe de la voile. Si j'ai bien compris, cet angle est proche de 7 degrés. Les filets de vent vont se compresser dans l'intrados, première composante de la force vélique, et se détendre dans l'extrados, deuxième composante. Autrement dit, l'intrados pousse, l'extrados tire le bateau qui est plus tiré que poussé !Tout ça est bien mieux expliqué dans les traités sur le sujet. Encore un simple rappel. J'ai vu passer une liste sur le forum qui est parfaite car commençant par la référence absolue Manfred Curry L'aérodynamique de la voile 1949.Erick Back to top FersenDONATEURS 2022OfflineJoined 04 Dec 2010Posts 886Localisation sud Zone de navigation Port D'ATTACHE sans attacheNom du bateau LBDAType & Marque du bateau Loc Posted Sun 19 Nov 2017, 1242 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE Je ne veux pas pratiquer la flagornerie mais quand même, ce forum devient un puits de science avev des personnes qui semblent avoir un réel plaisir à partager Merci à vous Back to top chacha3DONATEURS 2022OfflineJoined 29 Feb 2012Posts 951Localisation 34 Zone de navigation Port D'ATTACHE cap d'agdeNom du bateau chacha3Type & Marque du bateau first beneteau 227 578 160 Posted Sun 19 Nov 2017, 1353 Post subject RÉGLAGE DE GV À BORDURE LIBRE Dire qu'on aplatit la voile puis qu'on prend un ris, c'est un peu avoir aplati et avant le ris, la gestion de l'excès de puissance de la GV se fait aussi par le vrillage qui permet l'adaptation au gradient vertical du vent, d'autant plus que le mât est haut, ou par l'ouverture du cela se gère à la barre d'écoute et permet d'optimiser la vitesse dans les phases où tantôt il faudrait prendre un ris et tantôt on a besoin de toute la surface de la du First Class 8 en régate montre que le premier qui prend un ris à cela nous éloigne du réglage de la bordure qui n'agit que sur le bas de la voile dans le cas d'une GV full baten, le reste du profil étant par définition Back to top Display posts from previous
. 258 55 66 449 403 143 121 444

réglage des voiles selon les allures