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Lirele compte rendu par Apolline Vernet (publié le: 2021-01-27). AA.VV.: Smyrne / Izmir, portrait d'une ville au travers des collections françaises, exposition organisée par le Centre Culturel Français d'Izmir, 1 Úre section : Smyrne antique, Musée de la Chambre de Commerce d'Izmir - 2 e section : Smyrne moderne, Centre Culturel Français d'Izmir, 9 octobre-30
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Ily a quelques mois je vous parlais d'Alice in Borderland, une sĂ©rie Netflix qui m'avait profondĂ©ment agacĂ© car la hype qui l'entourait Ă©tait inversement proportionnelle Ă  sa qualitĂ©. C'Ă©tait une sĂ©rie flemmarde et sans grand intĂ©rĂȘt et je ne comprenais pas que le public soit aussi enthousiaste pour une thĂ©matique dĂ©jĂ  tant et mieux traitĂ©e. Autant vous dire que

Mercredi 9 Mars 2022 Elden Ring voici l'astuce pour mettre le jeu en "Pause" sans passer par un Mod Jeu sans concession qui ne fait aucun cadeau aux joueurs, Elden Ring reprend la formule de tous les jeux From Software depuis plus de 10 ans, avec notamment cette impossibilitĂ© de mettre le jeu en pause. Mais ça c'Ă©tait avant. 09/03/2022, 1116 Mardi 8 FĂ©vrier 2022 Sifu astuce et soluce pour rester jeune tout le temps Sifu est un jeu qui demande du challenge et une certaine abnĂ©gation. Reprenant les codes du rogue-like, le titre du studio Sloclap est un jeu oĂč mourir est monnaie courante. Voici quelques astuces. 08/02/2022, 1042 Mercredi 5 Mai 2021 Returnal tous les cheat codes de dĂ©veloppeurs et comment les faire sur PS5 Oups. Il semblerait qu'Housemarque ait oubliĂ© d'effacer certains cheat codes, normalement uniquement prĂ©vus pour les dĂ©veloppeurs, mais bel et bien intĂ©grĂ©s au jeu... 05/05/2021, 1523 Samedi 20 Mars 2021 Assassin's Creed Valhalla voici comment dĂ©bloquer la tenue d'Altair dans le jeu S'il va falloir attendre pour profiter de la grosse extension d'Assassin's Creed Valhalla, sachez que depuis quelques jours, il est possible de profiter d'une mise Ă  jour qui offre le costume d'Altair. 20/03/2021, 1033 Mercredi 16 DĂ©cembre 2020 Cyberpunk 2077 le BB Pod de Death Stranding est cachĂ© dans le jeu, voici comment le trouver Cyberpunk 2077 est truffĂ© d'easter-eggs, et si la plupart de ces derniers renvoient Ă  la licence The Witcher, certains rendent hommage Ă  des productions issues d'autres dĂ©veloppeurs, comme par exemple Kojima Productions. 16/12/2020, 1041 Vendredi 11 DĂ©cembre 2020 Cyberpunk 2077 Hideo Kojima est dans le jeu, voici comment le trouver Les dĂ©veloppeurs de CD Projekt RED ont tenu a rendre hommage Ă  un des crĂ©ateurs de jeu vidĂ©o les plus reconnus de l'industrie, via un joli camĂ©o qu'il faut trouver dans les recoins de Night City. 11/12/2020, 0413 Vendredi 19 Juin 2020 Call of Duty Modern Warfare une astuce donnĂ©e pour rĂ©duire la taille du jeu sur PS4 DĂ©jĂ  trĂšs lourd Ă  sa sortie, Call of Duty Modern Warfare est maintenant l'un des titres les plus gourmands qui soient. 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Et celui est mĂȘme sacrĂ©ment difficile si vous le terminez, quelques rĂ©compenses rigolotes vous attendent... 04/04/2019, 1247 Lundi 26 Novembre 2018 Red Dead Redemption 2 l'aĂ©ronef et le disciple de Satan, voici comment les dĂ©busquer On vous a proposĂ© rĂ©cemment comment mettre la main sur le tricorne, le chapeau de pirate, on vous donne maintenant la localisation de l'aĂ©ronef et du suppot de Satan, tous les deux situĂ©s Ă  quelques mĂštres chacun. 26/11/2018, 1014 Red Dead Redemption 2 le chapeau de pirate, voici comment le trouver Mais le dĂ©lire de cette news / astuce, c'est de vous permettre de localiser le chapeau de pirate qu'on peut dĂ©goter quelque part sur une des petites Ăźles dont abrite le territoire de Red Dead Redemption 2. 26/11/2018, 0929 Mercredi 14 Novembre 2018 Red Dead Redemption 2 comparaison et Ă©volution de la map "New Austin" avec le 1er Red Dead On continue notre sĂ©rie des comparatifs pour Red Dead Redemption 2 avec une vidĂ©o qui met l'accent sur l'Ă©volution graphique de la map et notamment New Austin qu'on avait dĂ©jĂ  pu dĂ©couvrir dans le 1er Ă©pisode. 14/11/2018, 1734 Lundi 12 Novembre 2018 Red Dead Redemption 2 un glitch permet de se rendre au Mexique et de retourner Ă  Guarma Ceux qui ont terminĂ© Red Dead Redemption 2 continuent de le poncer et de trouver les secrets et les easter-eggs. Certains utilisent mĂȘme les failles du jeu pour se rendre au Mexique et Ă  Guarma. 12/11/2018, 0922 Mercredi 7 Novembre 2018 Red Dead Redemption 2 Steven Ogg, l'acteur qui a jouĂ© Trevor dans GTA 5, a aussi un rĂŽle dans le jeu Comme toutes les productions Rockstar Games, Red Dead Redemption 2 est un jeu truffĂ© de secrets et autre Easter Egg Ă  trouver dans l'open world. Parmi ceux-lĂ , la prĂ©sence de l'acteur Steven Ogg, alias Trevor de GTA 5. 07/11/2018, 1218 Vendredi 26 Octobre 2018 Red Dead Redemption 2 voici les cheat codes du jeu et comment les activer ! Comme tout bon jeu Rockstar qui se respecte, Red Dead Redemption 2 dispose lui aussi de sa ribambelle de cheat codes qui permettent tout un tas de bonus. Voici comment les activer, leurs effets et leurs conditions ! 26/10/2018, 1319 Mardi 7 AoĂ»t 2018 GTA Online voici l'astuce pour dĂ©bloquer la hache Tomahawk de Red Dead Redemption 2 Ce qui Ă©tait une rumeur il y a quelques semaines a Ă©tĂ© confirmĂ© par Rockstar Games pas plus tard qu'hier. La prĂ©sence d'une hache Tomahawk dans GTA Online est dĂ©sormais officielle et on vous montre comment l'obtenir. 07/08/2018, 1613 Mardi 24 Juillet 2018 Sonic Mania Plus tous les cheat codes ici, et il y a du lourd ! Sonic Mania Plus s'est dotĂ© de façon surprenante de tout un tas de codes de triche, sur laquelle des fans ont pu mettre la main. Les voici-tous ! 24/07/2018, 1132 Dimanche 15 Avril 2018 GOD OF WAR voici l'astuce pour dĂ©bloquer la vraie fin avec la cinĂ©matique [SPOILER] Lorsque vous irez au bout de l'aventure de GOD OF WAR et que vous verrez le gĂ©nĂ©rique de fin dĂ©filer, rĂ©vĂ©lant les rĂ©ponses Ă  de nombreuses questions, sachez que le jeu n'est pas terminĂ©. Il existe une autre fin, la vraie. 15/04/2018, 0158 Samedi 17 FĂ©vrier 2018 Shadow of the Colossus le mystĂšre des piĂšces d'or Ă©lucidĂ©, un bonus exceptionnel Ă  la clef Si Bluepoint Games a respectĂ© Ă  la lettre le jeu de Fumito Ueda, le studio a quand mĂȘme intĂ©grĂ© un bonus spĂ©cial dans le jeu la possibilitĂ© de rĂ©cupĂ©rer l'Ă©pĂ©e de Dormin aprĂšs avoir trouvĂ© les 79 piĂšces d'or. 17/02/2018, 0046 Mercredi 31 Janvier 2018 Shadow of the Colossus il y a un Easter Egg "The Last Guardian" et voici l'astuce pour le trouver Ce n'est un secret pour personne, ICO, Shadow of the Colossus et The Last Guardian partagent le mĂȘme univers Ă©tendu. Dans le remake sur PS4, les dĂ©veloppeurs de Bluepoint Games ont placĂ© un Easter Egg trĂšs spĂ©cial. 31/01/2018, 1133 Jeudi 25 Janvier 2018 Dragon Ball FighterZ voici la liste de tous les TrophĂ©es et SuccĂšs Dragon Ball FighterZ est de loin le jeu de baston le plus attendu de 2018. Pour vous aider Ă  mieux terminer le jeu Ă  100%, on vous donne la liste de tous les TrophĂ©es et SuccĂšs du jeu. 25/01/2018, 1522 Mardi 23 Janvier 2018 Dragon Ball FighterZ voici l'astuce pour dĂ©bloquer Goku SSGSS, Vegeta SSGSS et C-21 Si le roster de Dragon Ball FighterZ est plus que complet, vous devrez tout de mĂȘme dĂ©bloquer Son Goku et Vegeta SSGSS ainsi que C-21, personnage exclusif au jeu. On vous montre comment faire. 23/01/2018, 1104 Lundi 30 Octobre 2017 Super Mario Odyssey voici tous les secrets, Easter Eggs et costumes cachĂ©s du jeu Super Mario Odyssey est disponible dans le commerce, et pour vous aider dans votre quĂȘtes des secrets que renferme le jeu, on vous propose de dĂ©couvrir ici tous les costumes Easter Eggs que vous allez pouvoir obtenir. 30/10/2017, 1347 Vendredi 23 Juin 2017 Zelda Breath of the Wild il est possible de conserver l'Arc de LumiĂšre grĂące Ă  un bug, voici comment faire L'Arc de LumiĂšre est la seule et unique arme de Zelda Breath of the Wild qu'on ne peut pas conserver. Mais il existe une solution pour passer outre le code du jeu via un petit bug. 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On vous donne l'astuce et la soluce pour les obtenir. 14/04/2017, 1031 Mardi 11 Avril 2017 Zelda Breath of the Wild voici l'astuce pour trouver des fragments d'Ă©toile en illimitĂ© Les fragments d'Ă©toile sont de loin les ingrĂ©dients les plus difficiles Ă  trouver dans Hyrule, mais il existe une astuce pour en rĂ©cupĂ©rer facilement et de maniĂšre illimitĂ©e. Voici comment faire. 11/04/2017, 1519 Dimanche 9 Avril 2017 Zelda Breath of the Wild la soluce pour trouver les dragons Ordac, Nedrac et Rordrac et les affronter Au cours de son voyage dans Hyrule, Link croisera sur sa route des dragons qui sont tous impliquĂ©s dans des quĂȘtes de sanctuaires cachĂ©s. Voici la soluce pour trouver ces crĂ©atures que sont Ordac, Nedrac et Rordrac. 09/04/2017, 1006
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Terraforming Mars a matter of dream, not science A vision of terraformed Mars... in your dreams, young Cathy.This piece of mine originally published on Quillette was directly intended as an answer to the very upbeat article of Cathy Young. Please, take a look at her essay over here and dream for a moment about such wonders before reading my short and quick comeback. Well, it seems that Santa Claus is gone, I can become horrible and nasty again. Poor young Cathy, I’m going to ruin your sweet dream. All this nice stories of red, green or blue Mars is just fine if you’re ten years old or less. So I supposed, Cathy, you are about ten. But I have to tell you this, young Cathy your article is pure fiction, Walt Disney stuff, Hollywood fantasies, perfect for an Elon Musk’s rave party. Even the painting looks like California or maybe Colorado. There are not a chance in a billion, no, a trillion, that you can see this bucolic picture on your martian TV by 2050, 2100 the end of Earth, I remind you, according to the best of our great scientists, 2200, 220000, 220000000. At best, you’ll have a couple or two of poor chaps not even a girl, alas for them send by the most modern flying casket to the most depressive place for one year or more, plus the travelling time, in order to collect some ashes to prove that life, that is, some sort of fossilized blob, is appeared on another planet. And they’ll go back home
 in the best-case scenario. Naturally, the hypothesis in which they find some interesting discoveries is the most optimistic. More likely, as usual, as for the moon missions for instance, they’ll find nothing valuable to bring back. Because if there is something of interest on Mars—why not?—automatic missions with robots will find it long before and for a much cheaper price. Terraformation, you say, young Cathy? What a joke! If you want to terraform something, terraform the Antarctic first that’s nearer, cheaper, a little bit hotter and infinitely more fit for human life or any blob-like form. And why on earth should you spend billions of billions, no trillions of trillions, to establish a colony in the most depressive place? A colony like you are dreaming of, dear Cathy, is not an easy task it takes huge quantities of liquid water, materials of all sorts, energy, preferably petroleum that’s the best compromise you can imagine, by far, as a handy, powerful and space-saving form of energy. And you know what? There’s not a single drop of petroleum in this place. Because there never were forests full of life, no green, red, black or white men over there. To have a colony like you want, you must have local plants, factories, many factories, roads and power-lines to rely plants and factories and colonies I suppose you don’t want to put dangerous plants and factories within the sweet and clean but fragile domes of your colony. And you must have green plants too, many many plants, not to produce oxygen silly idea but to eat and give to cattle if you want have some meat, sometimes, in your menu. Bad luck, plants don’t grow without bacteria or/and fungi, mushrooms, etc. And guess what, there is not a single living bacteria or mushroom in the martian soil. So, in short, you’ll have to transfer all the wealth of Earth to Mars to have only a couple of domes like you dream of and you’ll still not be able to have a good Belgian beer after work. To conclude, if terraforming the red planet is only a dream, don’t bother too much with martian politics, economics or education systems as a matter of fact, that will be just a very sad story of a small band of castaways on a desert and depressive island with no happy ending. Illustrations fantastiques en quĂȘte d'auteur Je vais ici prĂ©senter plusieurs peintures ou dessins dont je n’ai pas trouvĂ© d’utilisation. Mon objectif en matiĂšre picturale est toujours utilitaire. Une crĂ©ation graphique est toujours destinĂ©e Ă  l’illustration de mes rĂ©cits mĂȘme si je ne sais pas toujours au moment oĂč je le fais auquel d’entre eux il s’adaptera le mieux. Et n’ayant que peu de temps Ă  consacrer Ă  cet aspect de ma production littĂ©raire, si on peut dire, je dĂ©teste le gĂąchis, particuliĂšrement quand l’illustration me paraĂźt bonne, voire excellente, ce qui m’arrive de temps en temps. Une bonne illustration selon moi nĂ©cessite de remplir plusieurs objectifs que je classerai par ordre d’importance de cette façon qualitĂ© artistique, rĂ©sonnance avec le rĂ©cit illustrĂ©, sens du mystĂšre. Explicitons un peu ces trois critĂšres. Le premier n’a guĂšre besoin de prĂ©cision, mĂȘme s’il est Ă©videmment subjectif et discutable
 jusqu’à un certain point celui qui prĂ©tendra, mĂȘme avec des arguments brillants que Mozart est un compositeur trĂšs surfait, ou que Monet est un peintre du dimanche amĂ©liorĂ©, deux artistes que je n’apprĂ©cie pourtant pas beaucoup, n’a aucune chance d’obtenir ma pleine et entiĂšre attention. Le second critĂšre, pour ĂȘtre rempli, ne nĂ©cessite pas que l’illustration soit une description fidĂšle d’une scĂšne en particulier du rĂ©cit. Je dirais mĂȘme au contraire. Une description trop fidĂšle de la lettre est une sorte de redite, une lourdeur souvent inutile. Elle risque de manquer l’essentiel – pas toujours mais souvent – qui est l’esprit du texte. Des exemples de ce que je considĂšre comme des bonnes couvertures peuvent ĂȘtre consultĂ©s ici vous noterez que plusieurs sont illustrĂ©es de dessins ou peintures rĂ©alisĂ©s bien des annĂ©es, voire des siĂšcles avant le livre et n’avaient donc pas ce but particulier. Elles ont Ă©tĂ© choisies Ă  juste titre par la maison d’édition, peut-ĂȘtre pour des raisons de droit et donc d’économie, mais surtout parce qu’elles collent merveilleusement avec le livre en question. Disons qu’une bonne illustration doit au minimum reflĂ©ter l’un des thĂšmes centraux du rĂ©cit et permettre au lecteur de se faire une idĂ©e assez juste de ce qu’il a entre les mains ou sous les yeux s’il fait ses achats, comme moi, par internet. Une bonne illustration donne donc plus qu’une simple description elle ajoute le propre regard de l’artiste sur le rĂ©cit, elle ouvre de nouvelles perspectives plus hardies Ă  imagination du lecteur, elle enrichit le texte, elle l’illumine, ce qui Ă©tait, je crois, le sens primitif du terme illuminations. Le troisiĂšme critĂšre est sans doute le plus personnel des trois et donc le plus discutable. Par mystĂšre, je n’entends par un de ces mystĂšres anecdotiques que l’auteur de “mystĂšres” se propose gĂ©nĂ©ralement de rĂ©soudre dans les derniĂšres pages de son histoire mais cette sorte de mystĂšre auquel ni moi ni vous ni personne ne peut apporter de rĂ©ponse. La poĂ©sie, la musique, l’art pictural comme on en a ici quelques exemples plus ou moins rĂ©ussis, sont sans doute plus aptes Ă  en suggĂ©rer une, au-delĂ  de la raison, que toute autre mĂ©thode. Comme donc je dĂ©teste le gĂąchis et que je ne voyais pas Ă  lequel de mes rĂ©cits pouvaient convenir ces peintures, j’ai pris le problĂšme Ă  l’envers. Et si j’inventais une histoire pour illustrer ces peintures. Voici quelques-unes des Ă©bauches, trĂšs succinctes, qui m’ont Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©es par ces objets graphiques non identifiĂ©s, ces peintures ou ces dessins. Ma premiĂšre impression est que celle-ci conviendrait remarquablement, me semble-t-il, pour le roman de Lovecraft À La Recherche De Kadath. Il y a les montagnes oppressantes, les vampires ou peut-ĂȘtre les maigres bĂȘtes de la nuit, le prĂȘtre masquĂ© devant son temple maudit dont le toit s’orne de cornes dĂ©moniaques. Il y a surtout le rĂȘve, le cauchemar rampant peut-ĂȘtre, qui rĂŽde dans les tĂ©nĂšbres insondables de l’abĂźme vertigineux, pleins de chuchotis innommables et autres bruits indescriptibles. En y rĂ©flĂ©chissant, je n’ai pas vraiment besoin d’imaginer une histoire il semble qu’elle ait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©crite. Mais si je le faisais quand mĂȘme, je pense que la figure centrale, en blanc, serait un genre de spectre et non de prĂȘtre. Le temple serait une maison particuliĂšre, hantĂ©e de toute Ă©vidence et les crĂ©atures volantes seraient des Ăąmes dĂ©chues. Pour bĂątir une maison dans un endroit pareil, il faut avoir de solides raisons. Aimer la solitude ne figure pas parmi celles-ci. J’imaginerais que cette bĂątisse n’est pas faite de main humaine. Peut-ĂȘtre mĂȘme qu’à l’image de la silhouette pĂąle sur le seuil, elle n’a pas de substance et qu’en s’approchant du gouffre, le spectateur, c’est-Ă -dire le hĂ©ros de mon histoire, s’apercevrait qu’elle s’est Ă©vanouie
 avant de rĂ©apparaĂźtre, selon l’angle des rayons du soleil ou la perspective changeante due au sentier accidentĂ© qu’il doit parcourir. Le hĂ©ros serait un voyageur Ă©garĂ©. Mais qui peut s’égarer dans un endroit pareil, surtout Ă  notre Ă©poque ? Il est vraisemblable que le rĂ©cit se passe dans le passĂ©, ou peut-ĂȘtre le futur. Le hĂ©ros s’est Ă©garĂ© mais n’est pas arrivĂ© par hasard ici. Lui aussi est une Ăąme damnĂ©e. Il ne le sait pas mais il va bientĂŽt le savoir. Il a pĂ©chĂ© gravement, nous ne saurons jamais en quoi, peu importe. Il n’est pas diffĂ©rent des noires crĂ©atures ailĂ©es qui tourbillonnent de la lumiĂšre vers le gouffre, au bord duquel se tient l’étrange maison. Et bien qu’il se voie trĂšs diffĂ©remment, les autres le voient exactement comme une de ces crĂ©atures de cauchemar. Cette fois, on y est la maison ouvre un passage entre les mondes, le nĂŽtre et les enfers. J’appellerais cette histoire, si je l’écris, La Maison Au Bord Du Monde
 Ah non, ça a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© pris !Pour ĂȘtre franc, j’ai dĂ©jĂ  utilisĂ© cette peinture pour la couverture d’un recueil fantastique. Mais je n’ai aucun rĂ©cit qu’elle illustre en particulier. C’est l’avantage des recueils de nouvelles entre autres choses la couverture peut ĂȘtre beaucoup plus lĂąchement reliĂ©e Ă  son sujet. Son titre qui fournit le thĂšme principal, Amour & Lycanthropie, est pourtant une indication prĂ©cieuse. Incontestablement, cette scĂšne domestique entre ombre et lumiĂšres est pour moi teintĂ©e de danger, un danger imminent, en plus d’avoir une charge Ă©rotique certaine, et ce danger vient Ă  coup sĂ»r de la femme. Son Ă©trange visage, pas vraiment rĂ©gulier, son demi-sourire, son air lupin me font immĂ©diatement penser qu’elle n’est pas ce qu’elle paraĂźt. Dans ce cas, pourquoi ne serait-elle pas une louve-garou? Bizarrement, les loups garous sont toujours mĂąles ou presque, et bien qu’il y ait sans doute une bonne raison Ă  ça, il n’y a sĂ»rement rien qui empĂȘche que dans des cas exceptionnels, il puisse se rĂ©vĂ©ler de l’autre sexe. Donc la femme est un loup-garou. Qui est l’homme dans ce cas ? De toute Ă©vidence, il est inconscient du danger qui rĂŽde dans cette piĂšce. Son attitude dĂ©note de la satisfaction, de la fatuitĂ© mĂȘme, devant le devoir accompli, ce qui signifie probablement que la femme n’est pas sur le point de se coucher mais qu’elle vient au contraire de sortir du lit. Elle dĂ©note aussi un calme et une relaxation qui confirment le prĂ©cĂ©dent point. Pourquoi est-il si confiant ? Probablement parce qu’il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dans cette situation un grand nombre de fois et qu’il ne s’est rien passĂ© de grave. Ce n’est pourtant pas son mari. Les mains de la femme sont Ă  contrejour mais il est certain qu’elle ne porte pas d’alliance ni de bague Ă  la main gauche, pas en tout cas Ă  l’un des doigts conventionnels. Elle n’est donc pas mariĂ©e. Clairement, c’est une chasseuse, une prĂ©datrice Ă  l’affĂ»t que nous voyons il suffit de considĂ©rer son expression de ruse et de fĂ©rocitĂ©. Celle-ci est dissimulĂ©e au regard de l’homme mais non Ă  celui du spectateur, en raison du miroir qu’elle utilise pour Ă©pier son compagnon au moins autant que pour vĂ©rifier l’état de sa chevelure qu’elle est en train de peigner. Il y a aussi de la moquerie dans cette expression. Elle sait qu’elle a rĂ©ussi, encore une fois, Ă  tromper sa victime. Elle a obtenu tout ce qu’elle attendait de lui maintenant, exceptĂ© une chose, le plaisir indicible qu’il y a Ă  lui planter ses crocs dans la nuque. Elle sait que le moment est maintenant idĂ©al. L’homme est parfaitement dĂ©tendu et prĂȘt pour le sacrifice. Peut-ĂȘtre va-t-elle se transformer mais d’une maniĂšre qui Ă©chappera probablement Ă  l’attention de sa victime. Je doute qu’elle devienne soudain poilue et hirsute, sinon pourquoi mettrait-elle tant de soin Ă  se coiffer avant l’acte final. Je pense mĂȘme qu’elle va revĂȘtir une tenue plus compatible avec l’idĂ©e que se fait cette chasseresse de ses hautes Ɠuvres. Elle doit avoir en effet une sorte d’idĂ©al, ou de motivation non vĂ©nale, dĂ©lirante sans doute, mais assez forte pour accepter le sacrifice d’une robe ou de cet uniforme qu’elle s’apprĂȘte Ă  suis certain — autant qu'on peut l'ĂȘtre — de pouvoir Ă©crire cette histoire. En fait, je crois que je l’aurais dĂ©jĂ  Ă©crite si je n’avais pas privilĂ©giĂ© des livres plus urgents ces deux derniĂšres annĂ©es. J’ai rĂ©alisĂ© le dessin prĂ©paratoire pour cette peinture il y a maintenant prĂšs de trois ans et j’avais dĂ©jĂ  l’idĂ©e — comme on peut le constater en lisant ce livre — d’en tirer une nouvelle. Et en plus, je n’aurais qu’à l’intĂ©grer Ă  mon recueil Amour & Lycanthropie pour que la couverture trouve une complĂšte justification !Cette illustration-lĂ  n’est pas pour une publication avec Amazon. Les rĂšgles Ă©dictĂ©es par les gens d’Amazon sont beaucoup trop puritaines Ă  cet Ă©gard, ce qui ne les empĂȘchent pas de publier des quantitĂ©s de livres Ă©rotiques qu’on est censĂ© ne pas voir mais quand mĂȘme acheter allez comprendre !. La prĂ©cĂ©dente pouvait passer, Ă  la rigueur, parce que c’est sombre et qu’on ne voit rien en dessous de la taille. Mais les fesses, non, surtout celles-lĂ , c’est ce qu’ils ne sauraient voir. Personnellement, je la trouve bien jolie et pas choquante du tout, surtout pour une dĂ©mone. Ses cornes lui prĂȘtent mĂȘme un petit air de jeune fille sage, comme si c’était un ruban nouĂ© dans ses cheveux. Mon avis est qu’elles sont fausses. Peut-ĂȘtre revient-elle d’un bal costumĂ©. Il y a beaucoup moins d’élĂ©ments Ă  se mettre sous la dent si j’ose dire que dans le prĂ©cĂ©dent dessin. NĂ©anmoins, on distingue en second plan une vague silhouette qui Ă©voque un peintre devant son chevalet. Il ne s’agit pas d’un peintre amateur, pas vraiment en tout cas, car la pose qu’il a demandĂ© Ă  la dĂ©mone sent trop l’école d’art et le vague mobilier qui lui sert de piĂ©destal ressemble Ă  ce qu’on peut trouver dans un atelier d’artiste. En fait, il est possible que ce soit un grenier, avec son toit en soupente esquissĂ© et sa verriĂšre par oĂč s’engouffre un flot de lumiĂšre. L’homme est donc un peintre professionnel ou aspirant Ă  l’ĂȘtre, pauvre, habitant sans doute un deux piĂšces miteux, sous les combles et sans ascenseur. Comment diable alors a-t-il pu ramener un modĂšle pareil ? En le payant ? Mais il est pauvre, trĂšs pauvre. Les peintres aussi pauvres se contentent gĂ©nĂ©ralement de minois bien moins charmants et bien moins jeunes, qu’ils trouvent dans la rue, ou Ă  leur Ă©cole d’art, ou par petite annonce, et paient Ă  peine la moitiĂ© de ce que leur prendrait un modĂšle mieux inspirant. En fait il est probable qu’il les paye en nature, un repas gratuit par exemple, une nuit au chaud, s’il les paye du tout. De plus la fille n’est pas une paumĂ©e, une marginale sans appui. Elle a bien, elle, une bague Ă  l’annulaire de la main gauche, que l’on peut supposer de valeur, et pas seulement sentimentale. Qu’avait-il Ă  offrir Ă  cette femme de rĂȘve, mais mariĂ©e, pour qu’elle le suive ? Il n’est certainement pas son mari on ne demande pas Ă  sa femme de poser avec des cornes sur la tĂȘte. Et si c’est une inconnue de rencontre, comme je le crois, comment se serait-il retrouvĂ© dans cette soirĂ©e costumĂ©e, qui ne semble pas vraiment de son standing ? Il a dĂ» ĂȘtre aidĂ©, pour ne pas dire pilotĂ©. Malignement guidĂ© jusqu’à son destin. D’ailleurs, en y regardant bien – regardez, Ă  gauche en haut de la tĂȘte de la fille - ne distingue-t-on pas une ombre, l’ombre d’une seconde silhouette encore plus indiscernable puisque c’est une ombre, un ombre plus noire que les autres ombres mais portant chapeau. Pourquoi garder son chapeau dans un atelier ? Parce qu’on veut cacher quelque chose dessous, peut-ĂȘtre. Tout s’éclaire. Ce troisiĂšme personnage est Ă©videmment le lien manquant entre les deux autres. Sans doute que la fille est rĂ©ellement une dĂ©mone, tout compte fait, qui a pris pour dĂ©guisement, dans une sorte de double bluff, son mĂ©tier vĂ©ridique qui est d’obtenir des Ăąmes pour le compte de son maĂźtre, son mari de comĂ©die, le diable. C’est Ă©videmment le sens de son regard soudain dĂ©tournĂ© du peintre, presque un clin d’Ɠil. À qui serait-il adressĂ© sinon Ă  Satan, invisible pour le spectateur mais bien prĂ©sent ? Dans ce cas, on sait ce que le peintre avait Ă  offrir. Et en effet, il n’existe rien de plus prĂ©cieux. Mais qui peut jurer qu’il rĂ©sisterait devant une tentation aussi dĂ©licieuse si elle se prĂ©sentait Ă  sa porte, mĂȘme si elle Ă©tait prĂ©sentĂ©e par un type bizarre avec un chapeau ?!Un vaisseau spatial au-dessus d’un lac de montagne embrumĂ©. Un lever de soleil rose, aveuglant, mais laissant apercevoir des Ă©toiles ou des planĂštes ici et lĂ . Plus intĂ©ressant, deux petits personnages en noir, assis sur un dĂ©barcadĂšre, qui semblent regarder le vaisseau d’ailleurs que pourraient-ils regarder d’autre ?. C’est l’automne, il fait frais, presque froid. Plus personne ou presque ne monte jusqu’ici. Je ne vois aucune raison de penser que nous sommes autre part que sur Terre, en altitude, lĂ  oĂč le ciel est plus bleu, plus sombre. Le vaisseau spatial, ou disons pour l’instant la machine volante, doit venir d’un autre monde. Son origine pourrait ĂȘtre terrestre si le rĂ©cit se situait dans le futur mais pourquoi passerait-elle alors si bas, dans un endroit aussi dĂ©sert, oĂč il n’y a clairement pas d’astroport envisageable ? Non, il s’agit d’une machine extraterrestre et donc, comme je l’affirmais au dĂ©but, un vaisseau spatial. Les deux personnages spectateurs sont aussi des extraterrestres, tant leur attitude paraĂźt incompatible avec celle de randonneurs ou de pĂȘcheurs terriens voyant passer un aĂ©ronef aussi Ă©trange juste au-dessus de leur tĂȘte. Leur habit noir pourrait ĂȘtre un uniforme mais je crois plus probable qu’il s’agisse d’une combinaison de plongĂ©e. Le couple a Ă©tĂ© larguĂ© au-dessus du lac comme d’un hĂ©licoptĂšre volant en rase-mottes et le vaisseau est en train de repartir vers sa base, sur la face cachĂ©e de la lune peut-ĂȘtre. Cela explique l’endroit isolĂ©, loin des regards. Il y a un homme et une femme. Si, si, regardez bien. Pour ce genre de mission en terre Ă©trangĂšre et potentiellement ennemie, il vaut mieux que ce soit un couple uni. Ces deux-lĂ  sont unis leurs bras et leurs jambes se touchent. De plus, ils passeront plus facilement inaperçus ainsi. Sur la rive du lac, invisible sur l’image, se trouve un chalet, ou une simple cabane de pĂȘche, qu’ils ont Ă©lue pour domicile. Peut-ĂȘtre ont-ils tuĂ© le propriĂ©taire. Ils le feront certainement si ce dernier a le malheur de se pointer pendant qu’ils sont dans les parages. Je voudrais croire qu’ils se contenteraient de l’emprisonner dans leur vaisseau puis dans leur base, comme les ĂȘtres bien Ă©levĂ©s qu’ils sont, mais nous savons dĂ©jĂ  que le vaisseau n’est pas conçu pour se poser ici ce serait trop risquĂ© et les soldats ne prennent pas de risques inutiles. AprĂšs tout, ils sont lĂ  pour faire la guerre. Je pense en effet que les deux sont des Ă©claireurs chargĂ©s de prĂ©parer l’invasion de la planĂšte. Ils n’ont rien contre nous, exceptĂ© le fait que nous occupons cette planĂšte et que nous n’allons pas la partager avec eux. Ils nous connaissent bien. Et pour une bonne raison, ils sont nos semblables, avec quelques milliers d’annĂ©es d’avance. Mais ils ont fait un trop long chemin pour reculer. BientĂŽt, ils vont se mettre en route, et d’autres avec eux venus des quatre coins du monde. Ils vont descendre vers la ville la plus proche et se mĂȘler Ă  nous. Ils sont peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  parmi nous. Et ce ne sont pas quelques microbes, voire quelques virus importĂ©s de Chine, qui vont les arrĂȘter, croyez-moi ! Comment la science a conquis le monde littĂ©raire ou la MĂ©thode scientifique a tort et a travers Non, le titre ci-dessus ne comporte aucune faute de grammaire. La MĂ©thode scientifique moderne a Ă©tĂ© un long processus qui s’est finalement cristallisĂ© au cours du Moyen-Ăąge europĂ©en, l’ñge des tĂ©nĂšbres comme disent les demi-savants, sous l’égide d’une poignĂ©e de moines, de vrais savants eux, au premier plan desquels Thomas d’Aquin et Roger Bacon, eux-mĂȘmes inspirĂ©s par les savants grecs. On peut dire qu’ils ont prĂ©parĂ© le terrain Ă  la science telle qu’elle s’est pratiquĂ©e jusqu’à nos jours. Leur but Ă©tait de dĂ©couvrir les mĂ©canismes naturels rĂ©gissant l’univers, les lois gĂ©nĂ©rales, les causes premiĂšres et leurs effets, au moyen de l’observation rigoureuse, Ă©ventuellement de l’expĂ©rimentation puis de la dĂ©duction logique. Et cette mĂ©thode s’est rĂ©vĂ©lĂ©e particuliĂšrement fructueuse pour percer nombre de secrets de la physique ou de la chimie parce qu’il se trouve qu’en effet les mĂ©canismes de l’univers sont rĂ©gies par des relations mathĂ©matiques relativement peu nombreuses et qui ne changent ni dans l’espace ni dans le temps. Mais une raison primordiale du succĂšs de la MĂ©thode scientifique dans les domaines citĂ©s qu’on oublie souvent est que les interactions entre les objets Ă©tudiĂ©s y sont relativement peu nombreuses. Avec deux corps, on peut dĂ©crire trĂšs prĂ©cisĂ©ment l’état des forces et des objets en prĂ©sence, calculer leurs trajectoires Ă  n’importe quel instant, dĂ©duire leur devenir et leur passĂ©. Avec trois corps, seuls les meilleurs mathĂ©maticiens du monde peuvent arriver Ă  calculer une solution et encore celle-ci est inutilisable dans la pratique cat il faudrait une Ă©ternitĂ© pour arriver Ă  une solution, ou bien ils arrivent Ă  des solutions pratiques mais uniquement en posant une sĂ©rie de conditions bien particuliĂšres et bien arrangeantes. À partir de cinq, on peut estimer qu’il n’y a plus de solution du tout, ou en supposant des conditions exceptionnelles qui se retrouvent peu dans la nature. On voit que plus on va vers la complexitĂ©, plus le calcul exact des effets devient hors d’atteinte. On ne peut plus alors parler de lois ou d’équations rĂ©glant les effets sur les diffĂ©rents corps qu’avec des pincettes, et en indiquant les marges d’erreur quand on peut encore les calculer. Bref, on rentre dans le domaine de la probabilitĂ© et cette probabilitĂ© n’est pas toujours supĂ©rieure Ă  8 contre 2, ce qui n’est pas si bon. On entre dans le domaine de la biologie. NĂ©anmoins, la MĂ©thode scientifique reste toujours pertinente dans ce domaine, surtout en biochimie. On peut observer, on peut faire des expĂ©riences pas toujours mais souvent et on peut faire des dĂ©ductions avec souvent une trĂšs bonne probabilitĂ© mĂȘme si ces rĂ©sultats n’auront jamais l’autoritĂ© indiscutĂ©e d’une solution mathĂ©matique. Les domaines oĂč la MĂ©thode commence Ă  ĂȘtre vraiment discutable et parfois nuisible sont les domaines situĂ©s dans la zone grise, Ă  l’intersection de la science et de l’art, comme la mĂ©decine, l’agronomie, la climatologie ou la police dite scientifique. Au-delĂ , elle est entiĂšrement inutile et propice Ă  toutes les aberrations de la pensĂ©e. C’est pourquoi, naturellement, instinctivement pourrait-on dire, car on avait encore de l'instinct Ă  cette Ă©poque, les savants et philosophes des temps anciens n’appliquaient jamais cette mĂ©thode Ă  tout ce qui touche l’humain. La complexitĂ© devient bien trop Ă©levĂ©e, irrĂ©ductible, absolument hors d’atteinte, les interactions devenant en pratique infinies. Il n’y a donc aucun sens Ă  appliquer la mĂ©thode scientifique aux sciences humaines et pourtant l’homme l’a fait, sans surprise, puisqu’on peut ĂȘtre sĂ»r qu’il fera un jour ou l’autre tout ce qui est Ă  portĂ©e de son imagination. Les premiers Ă  avoir commis cette perversion de l’esprit de la mĂ©thode sont des philosophes allemands. MĂȘme la Critique de la Raison Pure de Kant, bien que concluant finalement que la MĂ©thode scientifique est inutilisable dans la plupart des domaines d’études Kant le dit Ă©videment autrement, ou ce ne serait pas un philosophe allemand est un exemple fascinant de l’utilisation dĂ©voyĂ©e de la mĂ©thode il lui faut en effet utiliser la MĂ©thode scientifique et deux cent mille mots pour dire ce qu’il aurait pu intuitivement formuler en vingt. MĂȘme la littĂ©rature qui traite fondamentalement du rapport d’un esprit particulier avec le monde, et qui doit donc gĂ©rer un million, un milliard, une infinitĂ© d’interactions, n’a pas Ă©chappĂ© Ă  cette prĂ©somption dĂ©lirante. On pourrait croire qu’ils se seraient contentĂ©s d’appliquer la MĂ©thode oĂč elle a sa place lois de la grammaire de la syntaxe ou de la phonĂ©tique. Mais ils ne se sont pas arrĂȘtĂ©s lĂ . Une bonne partie de l’enseignement des grands auteurs laisse croire aux Ă©lĂšves que les textes sont essentiellement des sortes de rebus mystĂ©rieux qu’on peut et doit rĂ©soudre par l’examen minutieux et la logique. Dans ce cadre de pensĂ©e, le hors-texte devient l’essentiel car il est beaucoup plus facile de raisonner selon la mĂ©thode scientifique » sur du hors-texte pour la premiĂšre raison qu’on est libre d’y mettre tout ce qui ira dans le sens de la dĂ©monstration et de ne pas voir tout ce qui pourrait aller Ă  l’encontre et la seconde qui est que ce commentaire est prĂ©cisĂ©ment fait pour la MĂ©thode. L’objectif est donc de construire un corpus de gloses diverses autour du livre qui lui sera analysable et dĂ©ductible logiquement. On en est arrivĂ© Ă  un point oĂč pour certains commentateurs acadĂ©miques, universitaires ou pas, le seul texte qui vaille en littĂ©rature est l’immense masse de spĂ©culations gĂ©nĂ©ralement invĂ©rifiables dont ces messieurs-dames ont cernĂ©, serrĂ©, Ă©tranglĂ© le vĂ©ritable texte. Cela me fait songer Ă  ces mathĂ©maticiens et autres physiciens naĂŻfs qui, tout Ă©blouis par la splendeur de l’échafaudage conceptuel qu’ils ont construits autour des objets rĂ©els afin de les dĂ©crire, de les mesurer avec une prĂ©cision toujours plus grande, finissent par ne plus voir que cela, par prendre le simulacre pour l’objet. Ils ne rĂ©alisent plus que cet Ă©chafaudage, aussi Ă©lĂ©gant soit-il les scientifiques adorent ce mot, je ne sais pas pourquoi, aussi utile et grandiose soit-il, n’est justement que cela. Que l’auteur ait laissĂ© des blancs dans son texte est une certitude mais les commentateurs sans vergogne s’y engouffrent en estimant que c’est leur devoir de rĂ©vĂ©ler ces blancs comme s’il s’agissait d’une encre sympathique. En fait, c’est un contre-sens. Aussi incroyable que ça semble, quand un grand auteur si on Ă©tudie un auteur, c’est une façon d’admettre qu’il est grand, donc talentueux et compĂ©tent d’une façon trĂšs supĂ©rieure Ă  la moyenne, y compris celle des universitaires qui l’étudient laisse des blancs, c’est pour qu’ils restent blancs. Ou disons-le autrement, pour que le lecteur individuel les remplisse, les investisse, non pas avec sa raison raisonnante mais avec tout son ĂȘtre. Si l’auteur a laissĂ© des blancs, ce n’est pas pour que des cuistres les noircissent de leur considĂ©rations, aussi Ă©lĂ©gantes ou intelligentes puissent-elles ĂȘtre. Faire cela, c’est de la prĂ©somption, c’est mĂȘme de l’usurpation. Le grand Ă©crivain connaĂźt mieux que personne son livre, y compris celui ou celle qui passera quarante annĂ©e de sa vie Ă  dĂ©crypter son livre avec loupe et peigne fin. C’est bien normal, ce livre, comme le dit Flaubert plus comiquement, c’est lui. Il sait donc mieux que quiconque ce qui doit ĂȘtre dit et ce qui doit rester tu. Au mieux le commentateur du hors texte sera bĂ©nin ; au pire, il sera nocif. Mais il sera toujours Ă  cĂŽtĂ© de la plaque. Naturellement ce trouble profond nĂ© de l’ignorance de ses propres limites et ce n’est pourtant pas faute d’avoir Ă©tĂ© averti ne s’est pas arrĂȘtĂ© aux commentateurs, universitaires, critiques et autres. Il a bien Ă©videment dĂ©teint sur les Ă©crivains eux-mĂȘmes. StupĂ©fiant le nombre d’écrivains, de vrais auteurs pourtant, ou qui l’ont Ă©tĂ©, qui finissent par prendre le hors texte pour l’essence mĂȘme de leur livre et n’écrivent en fait plus que des commentaires du livre qu’ils auraient dĂ» Ă©crire et qu’ils n’ont pas Ă©crit ce dĂ©tail leur Ă©chappe aussi. Je veux prendre un exemple illustre de ce que j’avance avant de terminer. Un seul suffit. Et je vais donc choisir le plus grand Ă©crivain de la seconde moitiĂ© du vingtiĂšme siĂšcle, au moins pour le potentiel, pour les forces dĂ©ployĂ©es, et peut-ĂȘtre mĂȘme, j’hĂ©site encore, pour ses rĂ©els succĂšs littĂ©raires. Je vais donc parler de Gene Wolfe. Vous me direz qu’il n’est pas si illustre que ça. C’est vrai disons que je fais un pari sur la postĂ©ritĂ© mais un des paris sur le futur les plus faciles Ă  gagner que j’ai fait dans ma vie, tant il dĂ©passe ses collĂšgues de la tĂȘte et mĂȘme parfois des Ă©paules. Pour ce qui est de la cĂ©lĂ©britĂ© ou de la reconnaissance, il est Ă©vident que son principal tort aura Ă©tĂ© d’Ɠuvrer dans la science-fiction et le fantastique, deux genres rĂ©servĂ©s jusqu’à rĂ©cemment, en dehors de quelques trĂšs rares exceptions, aux demi-portions littĂ©raires, aux auteurs pour rire. Mais pour ce qui est de l’aboutissement proprement littĂ©raire, sa principale erreur aura Ă©tĂ© finalement de prendre le hors texte pour la question principale. Il s’est progressivement laissĂ© embrigader dans la mouvance gĂ©nĂ©rale. Au dĂ©but de sa carriĂšre ou disons un peu avant le milieu, il Ă©crivait des textes absolument remarquables, mais toujours Ă©nigmatiques. Son roman La CinquiĂšme TĂȘte De CerbĂšre, par exemple, est un puzzle d’une ingĂ©niositĂ© considĂ©rable — aucune raison d’en douter — un peu comme le second Alice de Lewis Carroll, mais Ă  la puissance quatre. Le piĂšge, c’est que la beautĂ© de ce livre ne vient pas plus de ce gigantesque puzzle que celle d’Alice ne vient de la partie d’échecs. Les adeptes de la MĂ©thode sont persuadĂ©s que c’est en rĂ©solvant la partie d’échec ou le puzzle de quatre-vingt mille piĂšces de Wolfe qu’ils comprendront le texte. C’est une erreur. À la limite, j’oserai mĂȘme dire que leur rĂ©solution n’a aucun intĂ©rĂȘt. Il est possible en fait qu’il n’y ait aucune solution logiquement satisfaisante et cela ne changerait rien. La vĂ©ritĂ© dans la littĂ©rature n’a jamais Ă©tĂ© dans la logique. Elle se trouve dans sa poĂ©sie. Pas la poĂ©sie qui nous parle des petites fleurs et des gentils oiseaux, simples ornements dans un coin du tableau, mais cette musique qu’on ne peut entendre avec les oreilles et qui connecte un esprit Ă  un autre. Et la poĂ©sie, comme dit LautrĂ©amont qui s’y connaissait, est affaire de tous. De tous les phĂ©nomĂšnes physiques ou mĂ©taphysiques se produisant Ă  travers l’ñme humaine instinct, sens, sensibilitĂ©, imagination, mĂ©moire, raisonnement, expĂ©rience, rĂȘve. Jamais par un. William Hope Hodgson et Howard Phillips Lovecraft maĂźtres des rĂȘves Le rĂȘve dont il est question dans l’article prĂ©sent est pris au sens strict, toute poĂ©sie ou rhĂ©torique Ă©vacuĂ©e. Il s’agit donc uniquement du rĂȘve que l’on fait quand on dort. Bien que je les rĂ©unisse ici, avec je crois de bonnes raisons, il existe autant de diffĂ©rences que de ressemblances entre ces deux auteurs. NĂ©anmoins, on pourrait tous les deux les qualifier sans crainte de crĂ©ateurs de cauchemars d’anthologie. J’insiste Ă  dessein sur le terme d’auteur et non d’écrivain. En effet, en tant qu’écrivain, je ne les tiens pas en trĂšs haute estime ce sont tout sauf des maĂźtres Ă©crivains. Ils ne maĂźtrisent certainement pas l’art littĂ©raire, comme disons, pour ne prendre que des auteurs ayant ƓuvrĂ© dans le domaine fantastique, Le Fanu, Poe, Machen, Maupassant, Kafka ou plus rĂ©cemment Gene Wolfe. Mais ce sont Ă  coup sĂ»r des auteurs, aux thĂšmes et au style reconnaissables entre mille. Pour parler des points communs, les deux ont connu le triste sort d’ĂȘtre Ă  peu prĂšs sans lecteurs de leur vivant, Ă  l’exception d’un cercle minuscule trĂšs spĂ©cialisĂ© ou de quelques chalands Ă©garĂ©s Ă  la recherche d’un bon petit roman de gare ils ne pouvaient pas moins bien tomber. Lovecraft, si rĂ©vĂ©rĂ© qu’il soit de nos jours, a de ce point de vue connu l’échec le plus cuisant. Cela n’a rien pour m’étonner. Disons-le, son style est trĂšs difficile Ă  supporter le long d’un livre entier. Son empilement des adjectifs destinĂ©s Ă  frapper d’épouvante le lecteur a, pour un adulte, un effet comique assurĂ©ment non souhaitĂ©. Et son art de la narration, en particulier pour crĂ©er une montĂ©e dramatique, est Ă©galement problĂ©matique. En dehors d’une petite poignĂ©e de nouvelles, il est trĂšs rare d’ĂȘtre empoignĂ© d’emblĂ©e par ses rĂ©cits et encore plus rare de le rester. Pour citer un Ă©crivain Ă  ses antipodes – Ă©crivain douĂ©, grand technicien, mais auteur sans grand intĂ©rĂȘt – je nommerai le trĂšs populaire Stephen King. Ce dernier a tout ce qui manque Ă  Lovecraft un style digeste, un art de la montĂ©e en tension trĂšs efficace et plutĂŽt raffinĂ© sous ses dehors brutaux je pense ici en particulier Ă  ses romans Pet Semetary ou The Shinning. De ce point de vue, Lovecraft est un Ă©crivain de la prĂ©histoire il a tout du peintre primitif comparĂ© aux maĂźtres de la renaissance, experts en perspective, en reliefs et en finesse anatomique aussi bien que psychologique. Il n’est clairement pas de son Ă©poque Ă  cet Ă©gard. Hodgson pĂšche un peu diffĂ©remment. Son Ɠuvre la plus connue, The Night Land Le Pays de la Nuit, est un exemple Ă©difiant de comment il ne faut surtout pas Ă©crire. Son idĂ©e Ă©tait visiblement d’utiliser un style archĂ©typique pour une histoire archĂ©typique et naturellement il s’est tournĂ© vers le style biblique. L’idĂ©e n’était pas forcĂ©ment mauvaise. Malheureusement, il n’avait ni la virtuositĂ© littĂ©raire ni la finesse pour rĂ©aliser son projet d’une maniĂšre convaincante. Il lui aurait fallu ĂȘtre Nietzsche ou TolstoĂŻ. Mais il n’était qu’un modeste Ă©crivain avec de grandes, trĂšs grandes visions. De plus, tout comme d’ailleurs son admirateur amĂ©ricain, il est incapable de camper un personnage fĂ©minin crĂ©dible, ce qui est tout de mĂȘme un lourd handicap, surtout quand on se propose d’écrire une histoire d’amour, ce qui est le cas de The Night Land. L’AmĂ©ricain, lui, a plus tard rĂ©gler le problĂšme d’une façon radicale en Ă©liminant purement et simplement tout Ă©lĂ©ment fĂ©minin de ses histoires, de sorte qu’un archĂ©ologue extraterrestre du futur ne connaissant les Terriens que par son Ɠuvre pourrait croire que nous Ă©tions une espĂšce unisexuĂ©e, ou plus exactement asexuĂ©e puisqu’un sexe n’a pas de sens sans le second. La diffĂ©rence la plus fragrante entre les deux auteurs est Ă  vrai dire biographique il est difficile d’imaginer des vies plus opposĂ©es que celles de Lovecraft et Hodgson. Le second a dĂ» se dĂ©battre toute sa vie pour trouver un moyen de subsistance, entre marine et prof de culturisme, l’écriture n’étant que l’un de ces moyens, et a fini sa vie de tribulations sur le triste champ de bataille de la Grand Guerre. Lovecraft Ă©tait un homme qui semble avoir pris le conseil de Pascal au pied de la lettre il n’est de malheur que de ne pas savoir rester dans sa chambre. Hodgson Ă©tait aussi actif que l’AmĂ©ricain Ă©tait passif. Regardez leur portrait ci-dessus on ne dirait vraiment pas qu’ils sont frĂšres. Et pourtant, littĂ©rairement, spirituellement peut-ĂȘtre, nul n’est plus proche de Hodgson que Lovecraft. MalgrĂ© leur approche trĂšs diffĂ©rente de la vie, l’impression dominante qui reste quand on a fini de lire le meilleur des deux Ă©crivains est trĂšs comparable l’homme aux prises Ă  de forces cauchemardesques, monstrueuses, mystĂ©rieuses, cachĂ©es, hostiles, apparaissant de prĂ©fĂ©rence dans les rĂȘves. Un rĂ©gal Ă©videmment pour le psychanalyste. On retrouve dans leurs abominations le mĂȘme cĂŽtĂ© hideux, visqueux et tentaculaire et de plus griffu pour l’homme de Providence celui des dieux de Lovecraft et celui des Ă©tranges crĂ©atures vĂ©gĂ©tales des rĂ©cits maritimes de l’Anglais. On retrouve surtout le mĂȘme thĂšme de la mĂ©tamorphose, un des plus centraux selon moi de leur Ɠuvre et le plus important chez Lovecraft. Il faut noter que cette mĂ©tamorphose concerne presque toujours le personnage principal qui est souvent aussi le narrateur de l’histoire. Ce thĂšme est parfois masquĂ© comme dans The House on the Borderland La Maison du Bord du Monde par pudibonderie ou simplement parce que l’auteur ne s’est pas lui-mĂȘme rendu compte de ce qu’il Ă©tait en train d’écrire. Dans ce roman, une histoire de doubles fondamentalement, il est assez clair que l’horreur extrĂȘme ressentie par le narrateur vient de ce qu’il sait au fond de lui que l’affreuse crĂ©ature Ă  tĂȘte de porc est un autre lui-mĂȘme, venu le hanter depuis un futur apocalyptique. La femme, sa propre sƓur, est ici la clĂ© de l’histoire en dĂ©pit du fait qu’il ne la mentionne que trĂšs incidemment et quasiment pas avant la seconde moitiĂ© du roman. Le Pays de la Nuit montre Ă©galement un narrateur qui a un double vivant Ă  la fin des temps, et avec qui il a une relation psychique trĂšs particuliĂšre, quoique pacifique dans ce cas il y a dĂ©jĂ  bien assez d’horreurs autour de lui. Quiconque a essayĂ© de traduire un de ses rĂȘves en mots sait Ă  quel point l’opĂ©ration peut ĂȘtre dĂ©cevante, pratiquement vouĂ©e Ă  l’échec. C’est comme un plongeur sous-marin remontant des abysses un poisson aux formes et aux couleurs magnifiques et qui s’aperçoit arrivĂ© Ă  la surface que le poisson est devenu singuliĂšrement terne et informe. C’est Ă  cette difficultĂ© colossale que ce sont attelĂ©s, souvent avec un acharnement proche de l’obsession, ces deux auteurs. On peut mĂȘme dire que Lovecraft est un monomaniaque du rĂȘve. Il faut remarquer que la dimension merveilleuse des rĂȘves n’est pas absente chez eux, mĂȘme si on a tendance Ă  ne retenir que le cĂŽtĂ© sombre de leurs visions. Dans le Pays de la Nuit par exemple, que je tiens pour le plus grand roman ratĂ© de toute la littĂ©rature de l’imaginaire, il y a des scĂšnes absolument merveilleuses, comme dans ce pays du silence oĂč chantent les morts. Pour rendre de la couleur aux rĂȘves tout en leur prĂȘtant les qualitĂ©s d’une fiction de dimension commercialisable, il faut souvent leur donner une traduction littĂ©raire, ce qui veut dire changer presque toute la chair, voire parfois l’os, pour ne garder guĂšre plus que l’impression centrale, l’essence immatĂ©rielle pourrait-on dire. Ce n’est pas leur cas. Dans leurs livres les plus mĂ©morables, ils cherchent Ă  coller au plus prĂšs de leur vision. Ils dĂ©crivent plus qu’ils ne traduisent. Et comme ils rĂ©alisent que leur re-crĂ©ation est bien loin de procurer l’horreur ou l’émerveillement qu’ils avaient dans la tĂȘte en dormant, ils cherchent Ă  compenser par divers artifices plus ou moins efficaces. Cela est surtout vrai de Lovecraft mais le sentiment d’impuissance crĂ©atrice est aussi trĂšs prĂ©sent dans certains textes de Hodgson. Pour finir, je voudrais donner au lecteur dĂ©sirant connaĂźtre leur Ɠuvre quelques recommandations de lecture, particuliĂšrement bienvenues, Ă  mon avis, dans leur cas. Pour Lovecraft, le choix est assez simple car ce sont gĂ©nĂ©ralement aussi ses rĂ©cits les mieux Ă©crits, les plus agrĂ©ables et les plus efficaces. Je citerai donc par ordre de prĂ©fĂ©rence croissante The Outsider Je Suis d’Ailleurs ; The Wicked Clergyman Le Clergyman Maudit ; The Whisperer in Darkness Celui qui Chuchotait dans les TĂ©nĂšbres, The Colour out of Space La couleur tombĂ©e du ciel, The Shadow over Insmouth Le Cauchemar d’Insmouth. Et aussi, malgrĂ© son style terrible, le roman The Dream Quest of the Unknown Kaddath À la recherche de Kadath. J’ai volontairement gardĂ© tout le long de cet article les titres originaux, en hommage au talent poĂ©tique de Lovecraft qui semblait particuliĂšrement concentrĂ© dans ses titres, presque toujours excellents. NĂ©anmoins, je conseille au lecteur bilingue de choisir une version française, la traduction ayant le bon effet de gommer en partie les gaucheries les plus ennuyeuses de ces deux auteurs. Pour Hodgson, le rĂŽle de conseil est plus dĂ©licat. En effet, l’intĂ©rĂȘt de ses textes est assez rarement proportionnel Ă  leurs qualitĂ©s d’écriture. Par exemple, on pourrait dire que le meilleur de son Ɠuvre, du point de vue de l’efficacitĂ© narrative, et probablement du style, est contenu dans sa sĂ©rie des Carnacki, au moins les premiers rĂ©cits. Ils sont faciles et confortables Ă  lire pour le lecteur lambda, sans faire injure Ă  Lambda, parce qu’ils reposent sur une sorte de recette unique, reproduite avec de trĂšs lĂ©gĂšres variations, et reprennent des conventions littĂ©raires dĂ©jĂ  bien connues du dit lecteur. C’est donc assez ironique mais Hodgson a trĂšs nettement mieux maĂźtrisĂ© son affaire dans ces detective stories, sans doute plus Ă  la hauteur de ses compĂ©tences littĂ©raires, assez limitĂ©es convenons-en, que dans ses romans bien plus intĂ©ressants que sont The House on the Borderland d’une incohĂ©rence rare et surtout The Night Land au style et aux digressions sentimentales rendant sa lecture intĂ©grale presque insoutenable Ă  ne surtout pas lire en version originale, ou alors dans sa version raccourcie intitulĂ©e The Dream of X. Disons que pour concilier les deux aspects, intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et efficacitĂ© narrative, je conseillerai au lecteur dĂ©butant de commencer par ses rĂ©cits de mer, rĂ©unis pour partie, en version française, dans le recueil La Chose dans les Algues ou dans le recueil original, diffĂ©rent du français, Men of the Deep Waters. Certaines ne sont pas fantastiques, comme l’excellente My House Shall Be Called the House of Prayer, mais la plupart sont vraiment bien Ă©crites et la plus emblĂ©matique de ses nouvelles, cauchemardesque Ă  souhait, The Voice in the Night, figure dans les deux recueils. Et s’il aime vraiment, rien ne l’empĂȘche d’essayer ses deux chefs d’Ɠuvres ratĂ©s mentionnĂ©s plus haut, qui lui demanderont certainement plus d’abnĂ©gation. 10 films Ă  emporter sur une planĂšte dĂ©serte J’écris peu sur le cinĂ©ma. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le septiĂšme art me convient bien moins que la littĂ©rature de fiction ou la peinture. Il laisse peu Ă  l’imagination du spectateur. NĂ©anmoins il a tout de mĂȘme quelques qualitĂ©s indĂ©niables. Et je ne pourrais pas dire que les 10 films listĂ©s ci-dessous n’aient pas eu un rĂŽle dans mon background artistique. Le chiffre 10 est complĂštement arbitraire. Mais puisque c’est la coutume de sĂ©lectionner un mutiple de 10 pour les best of et que je n’aime pas les hit-parades Ă  rallonge, autant le choisir. Bien sĂ»r, cela m’oblige Ă  Ă©liminer un certain nombre de films qui m’ont marquĂ©, comme par exemple Le rayon vert d’Éric Rohmer ou Yeelen de Souleymane CissĂ© et bien d’autres qui ne me reviennent pas Ă  l’esprit prĂ©sentement. De toute façon, l’intĂ©rĂȘt de l’exercice se situe plutĂŽt dans les rĂ©flexions qu’il suscite que de faire connaĂźtre mes goĂ»ts cinĂ©matographiques. Je dois d’ailleurs avertir le lecteur que je suis loin d’ĂȘtre un cinĂ©phile expert et qu’il ne devra pas s’étonner s’il trouve mes choix quelque peu Ă©clectiques ou regrettables. Comme je viens de le dire, ce n’est pas le propos. Ma liste est sans ordre de prĂ©fĂ©rence, ni mĂȘme chronologique. - La nuit du chasseur de Charles Laughton un classique, je crois bien, celui-lĂ . Et un bide Ă  sa sortie, ce qui ne devrait surprendre personne vu que la poĂ©sie presque expressionniste, le style artiste », le recours au noir et blanc, le jeu complĂštement dĂ©bridĂ© et hallucinĂ© de l’ordinairement ultra sobre Robert Mitchum sont en opposition avec les qualitĂ©s habituelles du cinĂ©ma amĂ©ricain. Celui-ci est fondamentalement sobre, net et prĂ©cis, tournĂ© entiĂšrement vers l'efficacitĂ© narrative dans l'ensemble, on pourra remarquer que les films amĂ©ricains que j'ai sĂ©lectionnĂ©s sont plutĂŽt des exceptions confirmant la rĂšgle. Naturellement, il faut oublier les productions de la derniĂšre dĂ©cennie oĂč on aurait du mal Ă  trouver ces qualitĂ©s, oĂč en fait on aurait du mal Ă  trouver n’importe quelle qualitĂ©. Quand on arrive Ă  tenir le super hĂ©ros pour l’horizon indĂ©passable de son ambition artistique, c’est que l’intelligence est proche du point zĂ©ro. Je note, par contraste, l’excellente santĂ© des sĂ©ries amĂ©ricaines, enfin disons quelque unes, tellement plus novatrices et ambitieuses dans leur propos, dans leur qualitĂ©s d’écriture et d’interprĂ©tation mais cela va ensemble, bien entendu et mĂȘme dans leur mise en scĂšne. Pour en revenir au film de Laughton, c’est un joyau solitaire et un peu fou, d’autant plus prĂ©cieux qu’il est Ă  peu prĂšs sans vĂ©ritable Ă©quivalent, Ă  ma connaissance, dans toute l’histoire du cinĂ©ma. M le Maudit de fritz Lang Le lien avec le prĂ©cĂ©dent doit ĂȘtre Ă©vident pour ceux qui ont vu les deux films. Et je suppose que c’est aussi la raison pour laquelle j’y pense maintenant. Toutefois, le film de Lang est paradoxalement, pour un Allemand de l’époque expressionniste, bien plus sobre que celui de l’Anglais. On dit que c’est l’ancĂȘtre du cinĂ©ma moderne. Peut-ĂȘtre mais alors du cinĂ©ma moderne amĂ©ricain. En voyant ce trĂšs beau film, on ne s’étonne pas que Lang ait si bien rĂ©ussi Ă  Hollywood. J’aurais pu d’ailleurs ajouter plusieurs films de ce rĂ©alisateur dans ma liste, tous faits en AmĂ©rique, comme RĂšglement de compte avec Glen Ford ou Furie avec Spencer Tracy. Le fait d’avoir sans cesse Ă  se dĂ©battre avec la morale Ă©triquĂ©e des censeurs hollywoodiens, surtout quand il s’agit de sexe mais pas seulement, ainsi qu’avec les studios tout puissants, a finalement Ă©tĂ© bĂ©nĂ©fique pour ses meilleurs films. Faute de pouvoir dire les choses clairement, il les a suggĂ©rĂ©es, ce qui n’est pas plus mal. Mais il faut souligner sa remarquable capacitĂ© d’adaptation car bien peu de cinĂ©astes Ă©trangers sont parvenus Ă  faire de l’impitoyable carcan hollywoodien une force. Le Bateau de Wolfgang Petersen encore un film allemand dira-t-on. NĂ©anmoins ce n’est pas le point commun qui me fait passer de M le Maudit Ă  ce film, c’est plutĂŽt une diffĂ©rence essentielle autant Lang a excellĂ© Ă  Hollywood, autant Petersen a sombrĂ© corps et bien et Ăąme en migrant vers les USA, comme bien d’autres avant et aprĂšs lui. Le meilleur film de sous-marin que je connaisse devant Alien, le septiĂšme passager et The Thing un vaisseau spatial ou une base en antarctique ressemblent beaucoup Ă  un sous-marin d’aprĂšs ce que j’ai pu voir. La dramaturgie de ce trĂšs long film – il mĂ©rite vraiment d’ĂȘtre vu dans sa version longue – est impeccable. Je ne connais rien aux sous-marins mais on s’y croit vraiment. Pour le coup, on peut le dire, on est en totale immersion du dĂ©but Ă  la fin. Et voir des ĂȘtres humains dans des situations dĂ©sespĂ©rĂ©es est toujours trĂšs Ă©mouvant. Je suppose que si on refaisait le film de nos jours, puisqu’on ne sait plus guĂšre faire que des remakes et encore il y aurait deux noirs, un homosexuel, des filles Ă  la paritĂ© et un cul de jatte Ă  roulettes, soit dit sans offense pour ces diverses catĂ©gories tout Ă  fait respectables. Blade Runner de Ridley Scott ah, Ă©videmment, puisqu’on parlait d’Alien, je ne pouvais pas ne pas y penser. Le meilleur film de science-fiction que j’ai vu. D’autant plus remarquable qu’à en juger par le roman dont il est tirĂ©, vague brouillon comme souvent avec Dick, c’était loin d’ĂȘtre gagnĂ© d’avance. Une des réécritures cinĂ©matographiques les plus intelligentes qu’on ait jamais faite d’un roman. Et quel spectacle Ă©poustouflant ! Quel achĂšvement artistique ! MĂȘme la musique de Vangelis est formidable, pour une fois. À une Ă©poque, Scott savait ce que voulait dire le mot poĂ©sie. Evidemment, il a oubliĂ© toutes ces balivernes de jeunesse maintenant qu’il est vieux, riche et cĂ©lĂšbre. Mieux vaudrait pour lui en tout cas oublier sa rĂ©cente sĂ©quelle, mĂȘme s’il n’en est que le producteur. Solaris d’AndreĂŻ Tarkovsky l’autre grand film de science-fiction du siĂšcle dernier. Tarkovsky est sans Ă©gal pour sa façon de filmer. Une poĂ©sie inouĂŻe. Nettement moins convaincant en gĂ©nĂ©ral dans la conduite de ses rĂ©cits. Disons-le franchement les films de Tarkovsky sont en moyenne bavards et ennuyeux pour les deux tiers et sublimes pour un seul tiers. Mais celui-ci est l’exception Ă  la rĂšgle. Il tient la route dans l’ensemble, malgrĂ© ses rallonges et sa prolixitĂ© habituelles, et pour cause, il est issu d’un des meilleurs romans de SF qui soit. Cela n’empĂȘche pas toutefois que la version hollywoodienne du roman avec Clooney soit trĂšs plate et complĂštement Ă  cĂŽtĂ© de la plaque. J’aurais pu choisir Ă  la place, toujours de l’artiste russe, Stalker, tirĂ© d’un autre classique de la SF, pour ses images d’une beautĂ© exceptionnelle, les plus rares, les plus belles, les plus mystĂ©rieuses que Tarkovsky ait tournĂ©es, mais j’aime trop les bonnes histoires et de ce point de vue l’adaptation du roman des frĂšres Strougatsky est un parfait massacre. Un cinĂ©aste comme ce Russe est Ă©videmment impensable dans le cadre hollywoodien je crois que si ses films avaient Ă©tĂ© reformatĂ©s par les studios amĂ©ricains, il n’en serait pas restĂ© un quart d’heure, pour une durĂ©e originale minimale de trois heures. La Guerre des Mondes de Spielberg celui-ci n’est pas du mĂȘme niveau que les deux derniers mais c’est le meilleur film de SF de ce siĂšcle en cours et bien que je ne voie pas beaucoup de films, je regarde Ă  peu tout ce qui sort dans le domaine de la SF, exceptĂ© bien sĂ»r les marvelleries et autres super-navets. En y rĂ©flĂ©chissant un peu, ce doit ĂȘtre l’un des seuls films qui m’a vraiment impressionnĂ© depuis le commencement du nouveau millĂ©naire. J’en ai vu des assez bons, voire presque bons, mais trĂšs peu de marquants. Pourquoi est-il si bon ? Parce que Spielberg et ses scĂ©naristes ont eu au moins deux bonnes idĂ©es la premiĂšre, garder tout ce qui Ă©tait fort dans le roman de Wells et il y a beaucoup de points forts ; la seconde, changer ce qui Ă©tait faible. Pour ĂȘtre prĂ©cis, l’histoire originale souffre surtout Ă  mon avis d’ĂȘtre vue par un de ces personnages ennuyeux Ă  mourir qu’on nous impose gĂ©nĂ©ralement dans ce type de rĂ©cit Ă  savoir un scientifique ou un journaliste, un type dans le coup quoi, un initiĂ©. Avoir choisi un type lambda, un ouvrier, un docker, est dix fois plus efficace. Du coup, les Ă©vĂ©nements qui arrivent vous tombent dessus exactement comme ils tombent sur ce pauvre Ray, sans intermĂ©diaires verbeux et dispensables. Ensuite la maestria de Spielberg fait son Ɠuvre et comme en plus les acteurs – la fillette en particulier – sont tous excellents, ça dĂ©colle vraiment. Bien entendu, il reste le dĂ©nouement plus qu'improbable de l’histoire. Comment croire que des ĂȘtres capables de surmonter des problĂšmes scientifiques et technologiques dont nous sommes bien incapables ignoreraient le danger d’organismes microbiens exogĂšnes ? Impossible naturellement Ă  moins d’ĂȘtre prĂȘt Ă  croire que Jonas a passĂ© trois jours dans le ventre du gros poisson avant d’en ressortir et lĂ  bien sĂ»r, nul ne peut plus rien pour vous. Dans la rĂ©alitĂ© bien sĂ»r, ce dĂ©sastreux point de dĂ©part donnĂ©, le rĂ©sultat Ă©tait couru d'avance notre espĂšce disparaissait ou se retrouvait encagĂ©e dans quelques parcs Ă  thĂšmes extraterrestres histoire de garder quelques spĂ©cimens originaux et de prĂ©server un tantinet le dĂ©licat sens de l'Ă©thique des envahisseurs. Spielberg le sait. Wells devait lui aussi le savoir. Mais il faut croire que personne jusqu'Ă  ce jour n’a trouvĂ© de meilleure justification pour sauver le happy end. The Naked Gun y a-t-il un flic pour sauver la reine ? aucun rapport cette fois. Il vaut mieux le voir en version originale, selon moi, si on comprend un peu l’amĂ©ricain. Je ne pouvais pas ne pas inscrire un film comique dans cette liste car je regarde souvent des films comiques et celui-ci est probablement mon favori. L’idĂ©e de base de l’acteur Leslie Nielsen est trĂšs simple rester impavide dans toutes les situations, aussi grotesques ou catastrophiques soient-elles, toujours par sa faute. Tout se passe dans les infimes nuances de son visage Ă©lastique et dans sa gestuelle. Et le rĂ©sultat est imparable en ce qui me concerne je ne peux pas voir un de ses films et celui-ci en particulier sans rire du dĂ©but Ă  la fin. J’aurais sans doute pu choisir un De FunĂšs pour cette mĂȘme raison le gĂ©nie grimacier et le gĂ©nie du mime. Les plus belles annĂ©es de notre vie de William Wyler le plus beau film de guerre, si on peut dire, que je connaisse. Je ne sais pas comment les spĂ©cialistes dĂ©crivent ce genre de films film de guerre ? film sentimental ? mĂ©lodrame ? tragicomĂ©die ? drame ? Ă©tude psychologique ? La poĂ©sie chez Wyler nait de l’extrĂȘme prĂ©cision de ses scripts, de ses dialogues et de sa direction d’acteurs. Je suppose que les acteurs d’aujourd’hui adoreraient tourner avec un rĂ©alisateur comme Wyler. Sa capacitĂ© Ă  raconter simplement et efficacement des histoires trĂšs complexes est extraordinaire. Il est d’ailleurs aussi bon dans presque tous les genres qu’il a essayĂ©, mĂȘme le western, apparemment peu fait pour sa subtilitĂ© et son sens du rĂ©alisme, comme il le prouve avec le superbe film Les Grands Espaces. La vie est belle de Frank Capra je ne sais pas si on peut le qualifier de fable tragique tant l’optimisme de Capra semble antagoniste de l’idĂ©e de tragĂ©die mĂȘme. Tout le sujet des films de Capra, en tout cas les quatre ou cinq que j’ai pu voir, sont centrĂ©s autour du mĂȘme thĂšme la confrontation poignante d’un gentil idĂ©aliste – ils ne le sont pas tous, loin de lĂ  – avec tous les cyniques et les corrompus, innombrables, de ce monde, puis la victoire finale et improbable du premier, non sans avoir encaissĂ© bien des coups avant. Et personne ne traite mieux cette problĂ©matique que lui dans l’univers du cinĂ©ma. Pas Ă©tonnant qu’il ait choisi James Stewart et Gary Cooper pour acteurs fĂ©tiches, tant leurs visages incarnent la droiture morale, la naĂŻvetĂ©, la bonne volontĂ©. Autant je comprends l’échec commercial d’un film comme La Nuit Du Chasseur, autant cela paraĂźt mystĂ©rieux dans ce cas. Pourtant il bĂ©nĂ©ficie comme souvent avec Capra d’une fin heureuse. Peut-ĂȘtre que le public est sorti avant la fin. Sinon, je ne vois pas. À la rĂ©flexion, j’aurais pu choisir L’homme de la Rue avec Gary Cooper, plus rĂ©aliste, plus mĂ©lancolique aussi. Yojimbo de Kurozawa c’est le film qui a inspirĂ© trĂšs Ă©troitement Pour une poignĂ©e de dollars, le western qui a rendu cĂ©lĂšbre LĂ©one et Eastwood. Le film original est Ă  peu prĂšs cinq fois mieux bien que la version spaghetti ne dĂ©mĂ©rite pas, loin de lĂ . Mais il est impossible d’imaginer la force comique et la poĂ©sie dĂ©bridĂ©e du film original en voyant ce remake. Toshiro Mifune est gĂ©nial en samouraĂŻ psychopathe son jeu est si allumĂ© et fantasque qu’on dirait qu’il a regardĂ© avant Mitchum jouer le faux pasteur dans le film de Laughton. C’est mon prĂ©fĂ©rĂ© du cinĂ©aste japonais. Mais de Kurosawa, je n’ai en fait que des bons souvenirs j’aurais pu ainsi choisir Ran, l’excellente adaptation du roi Lear de Shakespeare ou la superbe ode Ă  la nature Derzou Ouzala oĂč l’on assiste Ă  la lutte pour la survie de l’homme civilisĂ© face Ă  la nature puis Ă  la lutte pour la survie de l’homme de la nature face Ă  la sociĂ©tĂ© moderne. Ce dernier film me fait Ă  chaque fois penser au destin tragique d’AndrĂ© Cognat, qui, abandonnant mĂ©tier, famille, amis, pays, partit un jour, sans filet de secours, pour l’Amazonie, la Guyane, oĂč il vĂ©cut vingt ans avec femme et enfants dans un village indien perdu au milieu de la forĂȘt. Puis au bout de vingt ans, lui qui a tout quittĂ© par rejet de la sociĂ©tĂ© occidentale, s’aperçoit que les siens, amis, femme, enfants, n’ont pas de plus grand dĂ©sir que d’appartenir Ă  cette sociĂ©tĂ© qu’il a fui avoir une tĂ©lĂ©, des vĂȘtements, des baskets, aller en ville faire du shopping
 Et du coup, parce qu’il s’est engagĂ© au plus profond de son Ăąme, il ne lui reste pas d’autre choix que d’aider et guider ceux qui sont devenus son peuple Ă  s’intĂ©grer Ă  cette civilisation Ă  laquelle il avait cru un jour Ă©chapper. Une histoire terrible et emblĂ©matique qui mĂ©riterait Ă  coup sĂ»r d’ĂȘtre re filmĂ©e puisque les deux documentaires consacrĂ©s Ă  cet homme hors du commun sont devenus pratiquement invisibles. Mais pour ça, il faudrait sans doute un nouveau Kurozawa. Desseins Ă©ternels une explication de texte Le sens de l’histoire Desseins Éternels est la seule histoire Ă  clefs que j’ai Ă©crite Ă  ce jour, mis Ă  part, peut-ĂȘtre, mon roman Les Survivants. Cette nouvelle ne peut en effet se comprendre pleinement, au moins pour un esprit rationnel, que si on possĂšde la clef, ou, plus exactement une des deux clefs qui en ouvrent les portes. Oh, je suis convaincu qu’on peut la lire et l’apprĂ©cier sans jamais avoir eu vent de l’existence de ces deux clefs, mais c’est tout de mĂȘme plus satisfaisant et plus pratique si on les possĂšde. Personnellement, quand je lis un de ces rĂ©cits Ă  Ă©nigme, je n’aime pas beaucoup que l’auteur me plante dans le noir complet arrivĂ© Ă  la fin. Et bien que j’ai parsemĂ© le rĂ©cit de nombreux indices permettant de dĂ©couvrir la premiĂšre clef, que je l’ai nommĂ©e comme on le verra plus loin, je sens que certains lecteurs pourraient encore trouver ces lueurs insuffisantes pour Ă©clairer cette tĂ©nĂ©breuse Ă©tude de mƓurs. Il est possible aussi que mĂȘme le lecteur perspicace ressente le besoin d’avoir la justesse de ses idĂ©es confirmĂ©e par l’auteur lui-mĂȘme. Je vais donc me livrer Ă  un exercice que je n’aurais pas cru refaire depuis que j’ai quittĂ© le lycĂ©e en tant qu’élĂšve, Ă  savoir une explication de texte en bonne et due forme. En effet, je me suis aperçu que celle-ci Ă©tait, pour une fois, presque aussi distrayante que la nouvelle elle-mĂȘme, bien qu’on perde Ă  mon avis une bonne partie de son charme. Enfin et surtout, cela signifie que la suite de cet article sera un Ă©norme spoiler ; je ne peux donc que dĂ©conseiller de le lire si on n’a pas dĂ©jĂ  lu la nouvelle ou si on n’aime tout simplement pas les explications de texte. En apparence, Desseins Éternels se prĂ©sente comme une histoire d’amour contrariĂ© et donc d’autant plus exacerbĂ©. Dans le texte de prĂ©sentation, on apprend que le rĂ©cit est calquĂ© sur le modĂšle fourni par les anciens contes pour enfant oĂč il y a une belle emprisonnĂ©e dans un chĂąteau sous la garde d’un magicien et parfois d’un dragon et dans lequel un jeune hĂ©ros, chevalier Ă  ses heures perdues, se propose de dĂ©livrer et enlever la belle sur son puissant destrier malgrĂ© l’exemple funeste d’une ribambelle de ses prĂ©dĂ©cesseurs ayant trouvĂ© une mort brutale dans l’entreprise. La diffĂ©rence importante est ici que l’histoire se dĂ©roule au vingtiĂšme siĂšcle, sans doute peu aprĂšs le temps des hippies. Le chevalier est un jeune mĂ©decin de campagne, la belle est une Ă©tudiante dont la prison se partage entre l’internat d’une Ă©cole pour filles trĂšs stricte et sa chambre solitaire dans l’immense demeure rĂ©novĂ©e de ses parents adoptifs. Le mĂ©chant magicien est un artiste de renommĂ©e mondiale et son Ă©pouse, l’horrible vieille barbichue et palpeuse, est le dragon du conte. Le puissant destrier est une R16, modĂšle de luxe, si on ose dire. Enfin, le chĂąteau est un chĂąteau, ou plutĂŽt ce qu’il en reste aprĂšs que la partie supĂ©rieure ait Ă©tĂ© dĂ©truite puis reconstruite dans un goĂ»t nettement plus moderne, sans doute celui de l’artiste lui-mĂȘme. Le mĂ©decin et la jeune femme tombent donc amoureux, un vrai coup de foudre rĂ©ciproque, et pour des raisons inexpliquĂ©es, mais que l’on peut supposer, ils dĂ©cident de fuir pour vivre librement leur passion. En effet, on sait que le jeune mĂ©decin a le dĂ©faut d’ĂȘtre dĂ©jĂ  mariĂ© et pĂšre de deux enfants. De plus, il est vraisemblable que la belle fugitive n’a pas l’accord de ses parents pour vivre son histoire d’amour avec cet homme mariĂ© et peut-ĂȘtre mĂȘme n’a-t-elle pas atteint la majoritĂ©, ce qui l’oblige lĂ©galement Ă  obtenir cet accord. Cela expliquerait aussi la crainte du couple d’avoir la police Ă  ses trousses. En apparence donc, la nouvelle raconte l’histoire d’une fuite manquĂ©e. NĂ©anmoins, mĂȘme pour un lecteur peu attentif, il est clair que certains dĂ©tails et certains Ă©vĂ©nements sont inexplicables dans ce cadre strictement rĂ©aliste. Desseins Éternels est en fait, sans surprise, un rĂ©cit fantastique. Quiconque est confrontĂ© Ă  une coĂŻncidence aussi miraculeuse que celle du coup de foudre, au sens propre, qui est cause de l’accident de circulation, qui lui-mĂȘme est cause du retour imprĂ©vu des fugitifs Ă  la case dĂ©part, ne peut Ă©viter de le subodorer. D’autant plus si on ajoute le fait, hallucinant d’improbabilitĂ©, que le conducteur du vĂ©hicule accidentĂ© et brĂ»lĂ© est justement le propre frĂšre de la fugitive qu’elle n’a plus revu depuis de annĂ©es. Il y a dont une autre explication Ă  chercher. Voici la premiĂšre clef, celle que j’ai pratiquement donnĂ©e dans la nouvelle au lecteur, mais qui l’a remarquĂ©e ? La famille mythique Ă  laquelle appartient la jeune fuyarde n’est autre que la cĂ©lĂšbre famille des dieux antiques, dont le chef s’appelle Jupiter ou Jove. Dans ce cadre, la belle fugitive est VĂ©nus, dĂ©esse de l’amour, son frĂšre Ă©tant ici le dieu de la mort, encore appelé  Mors j’ai pris quelques libertĂ©s avec l’arbre gĂ©nĂ©alogique des dieux romains car il n’y a selon la tradition antique aucun lien filial entre ces deux-lĂ  et cela ne me convenait pas. Ils sont ici frĂšre et sƓur, jumeaux probablement, puisqu’en vĂ©ritĂ© l’amour et la mort sont indissociables que vaudrait l’amour sans la mort et inversement ?. PlutĂŽt qu’à Junon, la vieille Arlette Sandor m’a Ă©tĂ© inspirĂ©e par un croisement des Parques romaines et des Érinyes grecques et a donc tout de la sorciĂšre. Elle reprĂ©sente le destin, mais un destin tragique, voire cruel, dĂ» Ă  son goĂ»t pour la persĂ©cution. Elle est poilue et palpeuse comme une araignĂ©e qui tisse les fils de la destinĂ©e pour mieux prendre ses proies. Naturellement, on comprend ainsi beaucoup mieux pourquoi l’éclair a frappĂ© Ă  cet endroit prĂ©cisĂ©ment puisqu’il est maniĂ© par le dieu du tonnerre. Arlette a visiblement tissĂ© la trame qui a conduit son fils, Lewellyn, vers son destin, et celui du couple fugitif, sans aucun doute pour complaire aux dĂ©sirs peu douteux de son mari Jupiter. Et bien sĂ»r tous ces gens sont immortels, ce qui peut expliquer la guĂ©rison impressionnante de Lewellyn mais pas forcĂ©ment, comme on verra. Quel est donc alors le rĂŽle de Dan, le mĂ©decin, dans ce cadre ? Et pourquoi Jupiter depuis son trĂŽne cĂ©leste n’a-t-il pas tout simplement frappĂ© la voiture conduite par Dan ? Pourquoi lui laisse-t-il la vie sauve ? Pourquoi Dan a-t-il lui aussi son portrait dans la cave ? Eh bien la solution Ă  toutes ses devinettes, la clef dont je parlais, est tout bonnement son nom de famille. Vedius, appelĂ© encore Vejovis, est le nom du dieu romain de la guĂ©rison, moins connu qu’Esculape, assimilĂ© Ă  Apollon et considĂ©rĂ©, fait plus significatif encore, comme un anti-Jupiter ce serait en effet le sens Ă©tymologique de son nom Vejovis = anti-jove ; Vedius = anti-dieu. Mais si vous me suivez bien, cette premiĂšre clef mĂšne Ă  une seconde, presque Ă©vidente maintenant, ouvrant la porte d’une autre mythologie. Et bien qu’elle rentre plus imparfaitement dans la serrure que la premiĂšre la clef, c’est celle que je prĂ©fĂšre. La porte qu’ouvre cette seconde clef est celle de la mythologie chrĂ©tienne dans son pĂ©rimĂštre large. Un indice trĂšs sĂ©rieux est fourni par le fait que Sandor est un artiste, ce qui se rapproche le plus d’un crĂ©ateur. Un autre est que tous les personnages de l’histoire exceptĂ© lui-mĂȘme, ont leur portrait dans les sous-sols du chĂąteau. De plus, on a la nette impression que Lewellyn, le frĂšre de Daehlia, disparait Ă  l’intĂ©rieur du tableau qui le reprĂ©sente. L’explication de tout cela est que le peintre ne l’a pas rĂ©alisĂ© en utilisant Lewellyn comme modĂšle mais tout au contraire que le tableau est le modĂšle de Lewellyn. En clair, Il est sorti du tableau et y retourne Ă  la fin. Cela veut donc dire que Sandor n’est autre que le dieu crĂ©ateur, le Dieu unique, le PĂšre, celui dont parle JĂ©sus. Tous les autres, mortels comme immortels, sont ses crĂ©atures. Il ne les a pas tirĂ©s de sa cuisse, comme Jupiter, mais de son souffle crĂ©ateur. Dans ce cadre, la jeune femme est l’ange de l’amour et son frĂšre l’ange de la mort. Quoique bĂ©nĂ©ficiant d’avantages considĂ©rables par rapport Ă  de simples mortels, ils ne sont clairement pas au mĂȘme niveau que Dieu. Ce sont des messagers, des intercesseurs peut-ĂȘtre, entre Lui et les hommes. Finalement, dans cette mythologie chrĂ©tienne, qui est alors Dan ? Je pense avoir maintenant donnĂ© suffisamment d’indices, sans compter ceux qui existent dans le rĂ©cit lui-mĂȘme pour que le lecteur y rĂ©ponde tout seul. Le cadre de l’histoire Desseins Éternels se situe dans le mĂȘme cadre que le roman Anahita, l’éternitĂ© enfin ! Ils se passent tous deux en France dans une bourgade du Centre, au sud de la Beauce, trĂšs peu rĂ©putĂ©e pour son pittoresque. La majoritĂ© des personnages de la nouvelle sont prĂ©sents dans le roman. Toutefois, la nouvelle ne se passe pas Ă  la mĂȘme Ă©poque. Anahita est quasi contemporain de l’époque oĂč il a Ă©tĂ© Ă©crit, Ă  savoir de 2018 Ă  2019. Une autre diffĂ©rence majeure doit sauter aux yeux du lecteur. Il n’y a pas d’indices dans le roman que les Sandors et leurs enfants adoptifs soient autre chose que ce qu’ils paraissent, des humains ordinaires, mortels de toute Ă©vidence et dĂ©pourvus de tout pouvoir spĂ©cial. Pour concilier les deux, le roman et la nouvelle, on est donc obligĂ© de conclure que les deux textes se situent dans des univers parallĂšles, presque semblables. NĂ©anmoins le thĂšme principal est strictement le mĂȘme dans les deux cas la recherche de l’amour Ă©ternel. Dan le recherche sans le savoir et le trouve sous sa forme la plus littĂ©rale en la personne de Daehlia, dĂ©esse de l’amour et donc Ă©ternelle. Mansour, le personnage principal du roman, sait lui ce qu’il cherche mais ne le trouvera que sous une forme symbolique. On pourrait croire que Mansour a Ă©tĂ© dupĂ© ; en rĂ©alitĂ© il n’en est rien et c’est d’ailleurs la seule de mes histoires dont je peux dire sans craindre de me tromper qu’elle finit bien. Pour finir, un dernier mot sur la chronologie de ces deux textes parents. Bien que le roman soit sorti un peu avant, c’est la nouvelle que j’ai d’abord Ă©crite, comme cela m’arrive de temps en temps par exemple Lycanthropie a Ă©tĂ© Ă©crite plusieurs annĂ©es avant que j’ai l’idĂ©e de la complĂ©ter par le rĂ©cit des autres personnages et d’en faire un roman, Les Survivants. En fait, Desseins Éternels est l’une des toutes premiĂšres fictions que j’ai Ă©crite, un peu avant la fin du dernier millĂ©naire. Je ne l’ai jamais publiĂ©e, insatisfait de la fin. Ce n’est que cette annĂ©e que j’ai eu le dĂ©clic et trouvĂ© enfin
 la clef qui me livre est disponible en version e-book article en lien avec celui-ci lĂ . Rousseau vĂ©ritĂ©, mensonge et antidote DerniĂšrement, je relisais Les Promenades D’Un RĂȘveur Solitaire, ce qui m’arrive environ une fois par dĂ©cennie, comme pour tous mes livres de chevet qui ont le point commun d'ĂȘtre brefs. NĂ©anmoins, mĂȘme par mes livres de chevet, je ne suis jamais qu’au deux tiers convaincu, Ă  une certaine sorte d’exceptions prĂšs dont je parlerai plus loin. C’est particuliĂšrement vrai pour les livres de philosophes, vulgarisateurs scientifiques, essayistes, bref toute la famille d’écrivains qui se fait un devoir de penser juste, y compris pour les autres, ceux qui ne pensent pas, ou mal. Rousseau, comme homme, m’irrite Ă  peu prĂšs autant qu’il m’est sympathique. Comme Ă©crivain, je le trouve agrĂ©able malgrĂ© parfois des prĂ©ciositĂ©s d’époque. Comme penseur, il est trĂšs intĂ©ressant, remarquablement clair, ce qui nous change des philosophes obscurs pour faire savant vouloir faire entrer tous les champs de la pensĂ©e dans la Science est une tendance pathologique de nos sociĂ©tĂ©s occidentales on en a encore un bel exemple aujourd’hui. C’est aussi un excellent illustrateur, Ă  savoir qu’il sait rendre ses rĂ©flexions divertissantes pour le lecteur en plus d’ĂȘtre intĂ©ressantes en soi un Kant ne s’abaisserait Ă©videmment pas Ă  de telles vulgaritĂ©s, lui qui portait un mouchoir devant sa bouche au cas oĂč il aurait le malheur de rencontrer un importun postillonneur lors de sa promenade hygiĂ©nique quotidienne – il aurait Ă©tĂ© parfaitement Ă  son aise dans notre Ă©poque d’enfermement et de distanciation hystĂ©rique et non d’enfermement des hystĂ©riques ceux-lĂ  sont visiblement tous en libertĂ© ; malheureusement, il aurait mieux valu alors pour lui ĂȘtre Français qu’Allemand. En fait, il m’irrite aussi comme penseur, mais ce n’est pas particulier Ă  lui. Par exemple, lors de la QuatriĂšme Promenade, il discute du problĂšme effectivement dĂ©licat mais pas trĂšs compliquĂ© de la vĂ©ritĂ© et du mensonge. Ce qu’il dit est intĂ©ressant et assez convainquant en gĂ©nĂ©ral, ce qui ne surprendra pas grand monde, Ă  part les voltairiens si ça existe encore. La question plus prĂ©cisĂ©ment est quand peut-on ou doit-on mentir sans faire affront Ă  la vertu ni Ă  autrui ni Ă  soi-mĂȘme ? Y-a-t-il des circonstances qui exonĂšrent le menteur ? Rousseau rĂ©pond Ă  la seconde question par l’affirmative et je suis d’accord avec lui, quoique pour une autre raison. En gros, il estime que les mensonges de timiditĂ©, qui ne sont guĂšre qu’une variante du mensonge de politesse, s’ils ne sont pas vertueux, sont nĂ©anmoins dĂ©nuĂ©s de faute car ils n’enlĂšvent rien Ă  ceux Ă  qui on les dit ni Ă  soi-mĂȘme. OK, admettons, mais comme toujours chez lui dans ses derniers Ă©crits, il glisse rapidement du gĂ©nĂ©ral au personnel, et c’est lĂ  que ça se gĂąte. Pour nous assurer de l’innocuitĂ© de cette forme de mensonges, il offre en exemple sa rĂ©partie ou plutĂŽt son absence de rĂ©partie lors d’un dĂźner mondain tout est un peu mondain pour Rousseau au-dessus de six personnes qui lui fait profĂ©rer un grossier mensonge lorsqu’on lui demande s’il a eu des enfants. Grossier car tout le monde et ses interlocuteurs les premiers savent qu’il ment et qu’il va mentir. En effet, qui peut ignorer dans la bonne sociĂ©tĂ© qu’il a abandonnĂ© ses enfants Ă  l’Assistance Publique, depuis que le fait a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© au public par Voltaire et confirmĂ© par Jean-Jacques lui-mĂȘme il faut rĂ©aliser que Rousseau Ă©tait un des hommes les plus cĂ©lĂšbres de son vivant, non seulement en France mais dans tout le monde occidental et que ses livres Ă©taient de vrais best-sellers pour l’époque ; quand dans les Promenades, il s’inquiĂšte d’ĂȘtre reconnu partout et par tous, il exagĂšre Ă  peine. Le sourire entendu de son hĂŽtesse lui dit assez qu’elle est dĂ©jĂ  au fait du sort de ses enfants. Et donc il veut nous convaincre et surtout se convaincre lui-mĂȘme que ce mensonge est sans prĂ©judice pour quiconque car il ne mĂ©dit de personne, n’enlĂšve rien Ă  personne ses voisins qui savent dĂ©jĂ , sauf peut-ĂȘtre Ă  lui-mĂȘme, finit-il par concĂ©der, qui se rend joliment ridicule Ă  cette occasion mais il a l’habitude. En fait, il ne pouvait pas prendre pire exemple. Car en mentant Ă  ce sujet, il renie une seconde fois ses enfants aprĂšs ses Confessions en plus de les abandonner et probablement de les envoyer Ă  la mort c’était le lot habituel des enfants trouvĂ©s je crains que ce ne soit impardonnable pour les concernĂ©s s’ils ont survĂ©cu, timiditĂ© ou pas. De plus il en profite pour nullifier le rĂŽle et mĂȘme l’existence de sa compagne et bientĂŽt Ă©pouse, Ă  tel point que si on ne le connaissait pas, on croirait qu’il a toujours Ă©tĂ© cĂ©libataire il se qualifie curieusement de vieux garçon » lui qui vit avec ThĂ©rĂšse depuis des dĂ©cennies et avec qui, de toute Ă©vidence, il a fait ces enfants. Il est ironique de constater que ce grand Ă©crivain et grand penseur nous met involontairement juste devant le nez son plus mauvais cĂŽtĂ© en pensant se dĂ©douaner. En fait, le problĂšme de Rousseau est qu’il est Ă©gocentrique, monstrueusement Ă©gocentrique, aussi Ă©gocentrique que Nietzsche, ce qui n’est pas peu dire, et cela l’empĂȘche de voir l’élĂ©phant dans la piĂšce. La question du mensonge licite est pourtant assez aisĂ©e Ă  rĂ©soudre si on Ă©carte le cas du mensonge par timiditĂ© ou de politesse, sans grand intĂ©rĂȘt mais trĂšs difficile Ă  dĂ©mĂȘler. Il n’y a que deux cas oĂč le mensonge est non seulement licite mais Ă  mon avis souhaitable le premier, comme le relĂšve justement Rousseau est celui du crĂ©ateur de fictions et je renverrai le lecteur Ă  son explication trĂšs convaincante. L’autre est le mensonge que je qualifie de lĂ©gitime dĂ©fense et dont Rousseau oublie curieusement de parler. Pour vous protĂ©ger ou pour protĂ©ger vos proches, amis ou familles, il est des cas oĂč il faut au minimum mentir par omission et si nĂ©cessaire mentir positivement. Vous faites bien de mentir Ă  tous les gens qui ont ou pourraient avoir du pouvoir sur vous ou sur vos proches si vous leur accordiez certaines divulgations. Il est lĂ©gitime de mentir Ă  son employeur, Ă  son supĂ©rieur hiĂ©rarchique, aux Ă©missaires du gouvernement, Ă  l’armĂ©e d’occupation, si l’information demandĂ©e, plus ou moins poliment, peut nuire gravement Ă  vous ou vos proches, en tout cas beaucoup plus que votre mensonge ne nuira Ă  ces personnes. Je suis sĂ»r que tout le monde trouvera des exemples tirĂ©s de sa propre vie ou de celles d’autrui. AprĂšs tout, mĂȘme JĂ©sus a menti aux envoyĂ©s des Pharisiens sur la date oĂč il monterait Ă  JĂ©rusalem, sachant qu’ils cherchaient Ă  le piĂ©ger. Bon, je lisais donc cette QuatriĂšme Promenade et il m’a irritĂ© si fort, ce meilleur des hommes ayant jamais existĂ© », que j’ai ressenti le besoin d’un lavage de cerveau, d’un antidote au poison intellectuel qu’il venait de me distiller, probablement avec les meilleures intentions du monde. J’ai aussitĂŽt pensĂ© Ă  Nietzsche et son surhomme, parce qu’il est philosophe lui aussi, opposĂ© en presque tout, qui plus est Allemand, et dont la dĂ©testation de Rousseau me semblait gage du bon effet qu’il aurait sur ma psychĂ©. Mais non, le remĂšde ne convenait pas. Les pensĂ©es d’un mĂ©galomaniaque ne corrigent pas celles d’un paranoĂŻaque. C’est toujours la mĂȘme pulsion au travail, le mĂȘme grossissement invraisemblable du moi. Et finalement j’ai trouvĂ© mon antidote, de façon un peu inattendue, dans les PoĂ©sies de LautrĂ©amont. Pourquoi me direz-vous ? Quel rapport ? À vrai dire, je ne le vois pas bien mais le fait est que ça marche pour moi en tout cas. Contrairement Ă  Rousseau, tout le but de LautrĂ©amont semble de se faire dĂ©tester par un maximum de monde. Son ironie glacĂ©e, son arrogance punissable, sa fĂ©rocitĂ© de fauve tapi, son maniement de la maxime comme d’un couteau acĂ©rĂ©, son dĂ©sespoir terminal et sans doute encore un je ne sais quoi d’autre de mystĂ©rieux, font de cet Ă©crit un antidote efficace aux Promenades. Bien sĂ»r, il faut d’abord lire Rousseau pour absorber cette potion trĂšs concentrĂ©e sans danger. Et je soupçonne donc que l’antidote et le poison peuvent s’inverser sans difficultĂ©. Bien, me dis-je, si ça marche pour ces deux-lĂ , peut-ĂȘtre qu’on peut trouver un antidote Ă  chaque penseur grave. Car le fait est que la lecture de la plupart des essais ou philosophies qui possĂšdent un vĂ©ritable principe actif contient par cela mĂȘme un poison, administrĂ© Ă  forte dose. Et ces Ă©crivains sont rarement des adeptes de la dilution, comme Rabelais, de leur substantifique moelle. Mieux vaut donc se prĂ©parer un antidote tout prĂȘt avant d’ouvrir un de ces ouvrages dangereux. Je me mis Ă  songer. Est-ce que Les Voyages De Gulliver ne seraient pas le plus merveilleux antidote Ă  La Critique De La Raison Pure ? Et ne faudrait-il pas pour la santĂ© de notre psychisme continuer Les PensĂ©es de pascal, l’homme du tout le malheur de l’homme est de ne pas savoir rester dans sa chambre » par une version non expurgĂ©e des Mille Et Une Nuits, celle de Mardrus de prĂ©fĂ©rence, mĂȘme avec ses ornements trĂšs dispensables. Pour le lecteur qui s’est engagĂ© Ă  lire intĂ©gralement La Recherche Du Temps Perdu, je lui prescrirais sans hĂ©siter de lire en parallĂšle l’Ɠuvre complĂšte de Jack London pour faire contrepoids. Ou bien l’inverse. N’importe quel roman pour enfant de Georges Sand suffira pour guĂ©rir d’un excĂšs du Marquis de Sade, sauf Les Cent Vingt JournĂ©es De Sodome oĂč il faudra un remĂšde plus fort et oĂč je conseillerai carrĂ©ment l’Ɠuvre intĂ©grale de la Comtesse de SĂ©gur. Certains auteurs fabriquent leur propre antidote au cours de leur gĂ©nĂ©ralement longue vie lisez La Mort D’Ivan Ilitch ou Le PĂšre Serge aprĂšs Guerre Et Paix. Enfin, des livres sont Ă  eux-mĂȘmes leur antidote, sans doute par esprit de contradiction la Bible en est un. Comme on voit, je suis rapidement passĂ© des penseurs purs aux romanciers, conteurs et poĂštes si on inclut LautrĂ©amont parmi les poĂštes. Et donc je me suis demandĂ©, presque horrifiĂ©, si ce n’était pas toute la littĂ©rature qui avait besoin d’un antidote. AprĂšs rĂ©flexion, j’ai estimĂ© que c’était trĂšs exagĂ©rĂ©. D’abord, comme je l’ai dĂ©jĂ  laissĂ© entendre, tous les livres sans principe actif, la grande majoritĂ© de ce qui se publie, n’ont aucun besoin d’antidote ils sont nuls et non avenus, aussitĂŽt finis aussitĂŽt oubliĂ©s. Ensuite, je suis certain d’avoir lu un certain nombre de livres, gĂ©nĂ©ralement brefs mais pas toujours, qui ne nĂ©cessitent l’emploi d’aucun mĂ©dicament, sans doute parce qu’ils possĂšdent plusieurs principes actifs qui tous se compensent ou bien sont dosĂ©s pour Ă©viter les effets dĂ©lĂ©tĂšres. J’ai dĂ©jĂ  citĂ© le plus fameux d’entre eux. Si je suis mes goĂ»ts personnels, je pourrais ajouter l’ouvre poĂ©tique complĂšte de Rimbaud il faut bien lire tout, du dĂ©but Ă  la fin, ce qui est de toute façon assez bref, sans quoi le bon effet risque d’ĂȘtre gĂąchĂ©. Je n’ai aucun problĂšme non plus Ă  la lecture de Bartleby, d’Alice À Travers Le Miroir, des nouvelles intĂ©grales de Tchekov mais sĂ»rement pas les piĂšces, des Mille Et Une Nuits sans Mardrus, de L’OdyssĂ©e, de La MĂ©tamorphose, du Horla ou d’Olalla Des Montagnes. Le point commun de tous ces ouvrages est qu’ils sont poĂ©tiques au sens le plus profond. Ils ne dĂ©livrent aucun message explicite, aucune moralitĂ©, aucun guide de vie, aucune rĂšgle de pensĂ©e, mĂȘme pas celle d’ĂȘtre rationnel ils parlent Ă  l’esprit et non Ă  l’intelligence. Outreterre conte de fĂ©e ou science-fiction ? Peinture pour la maquette de la couverture du livre brochĂ© Outreterre est le titre que j’ai donnĂ© au cinquiĂšme tome de la sĂ©rie, Sept Cercles De L'Enfer. Pour rĂ©pondre tout de suite Ă  la question posĂ©e dans le titre, les deux sont vrais. Si on considĂšre l'intrigue principale, Outreterre appartient incontestablement au conte de fĂ©e. Il y a mĂȘme une fĂ©e bleue, rappelant celle de Pinocchio. Mais si on considĂšre le cadre de l'histoire, sa description aussi fidĂšle que possible aux donnĂ©es de la science actuelle - sans excĂšs non plus sinon on ne dĂ©passerait jamais la banlieue de la Terre et ce rĂ©cit nous emmĂšne beaucoup, beaucoup plus loin - ainsi que la psychologie trĂšs rĂ©aliste des membres du vaisseau spatial me semble-t-il, Outreterre s'apparente trĂšs nettement Ă  la science fiction dure, branche historique pourrait-on dire, celle que les anglo-saxons dĂ©nomment Hard Science Fiction. Ce mix, lĂ©gĂšrement audacieux, n'est pas sans prĂ©cĂ©dent dans l'histoire de la SF mais trĂšs rare, il faut le reconnaĂźtre. Ce point Ă©lucidĂ©, voici une courte prĂ©sentation de ce rĂ©cit suivie d'un extrait choisi. Le cadre de cette novella est une planĂšte extrasolaire sur laquelle ont abouti des astronautes au cours d’une mission de la derniĂšre chance, sans filet de secours et sans billet retour, naturellement. De loin, de trĂšs loin mĂȘme – des annĂ©es-lumiĂšre – la planĂšte semblait extrĂȘmement prometteuse ; il s’avĂšre qu’elle l’est beaucoup moins de prĂšs. À l’espoir sans limite, succĂšde un abattement d’une intensitĂ© au moins Ă©gale pour le petit groupe de pionniers. Y a-t-il encore pour eux une porte de secours ? Il semblerait que oui, sous la forme d’une porte cyclopĂ©enne, Ă©rigĂ©e au milieu d’un labyrinthe de rocs multicolores. Il pourrait pourtant ne s’agir que d’un accident gĂ©ologique, une fantaisie de la nature minĂ©rale Ă©trange de ce monde. Mais quand vous avez perdu tout espoir, vous n’avez que faire de ce genre de considĂ©rations. "Sous l’horizon, au sommet d’un plateau, un assemblage de trois rocs attira son attention. Ils formaient une haute table de pierre, un portique plutĂŽt, voire une sorte de porte cyclopĂ©enne. Tout dĂ©pendait de l’importance qu’on accordait aux pleins et aux vides de la structure. Elle Ă©tait en tout cas d’une taille assez remarquable. Sa forme de trapĂšze, plus large au sommet qu’à la base crĂ©ait un effet de perspective Ă©trange, comme si l’édifice avançait vers l’observateur. L’énorme pierre plate posĂ©e en Ă©quilibre sur les deux autres par on ne sait quel concours de circonstances rougeoyait sous les rayons de l’astre flamboyant tandis que celui-ci retournait vers les limbes dont il Ă©tait issu. Les rayons rasants traverseraient bientĂŽt l’espace vide entre les deux piliers colossaux comme ils devaient le faire une grande partie de l’annĂ©e – ils Ă©taient prĂšs de l’équateur, rappelez-vous – Ă  l’ultime heure du jour. Il songea que s’il avait eu encore des intĂ©rĂȘts dans cette mission, il l’aurait probablement baptisĂ©e la porte du CrĂ©puscule. C’était un nom qui sonnait bien. Et peut-ĂȘtre seraient-ils venus ensemble se recueillir devant l’édifice naturel attendant que le soleil orange s’encadre en plein milieu. Oui, le spectacle aurait valu le coup d’Ɠil. Étonnant comme eux, les hommes, avaient la manie de vouloir donner des noms Ă  toute chose. MĂȘme Ă  leur dernier souffle, ils ne pouvaient s’empĂȘcher de continuer. Il avait enlevĂ© son masque et tentait de s’habituer Ă  la soudaine rarĂ©faction de l’air en respirant Ă  grandes inspirations sans bouger de sa place. Il avait diminuĂ© trĂšs progressivement le dĂ©bit d’oxygĂšne du respirateur avant de l’îter. Se sĂ©parer soudainement de son masque comme ils l’avaient fait la premiĂšre fois – il s’agissait en fait de leur casque de scaphandre – Ă©tait trĂšs dĂ©conseillĂ©. Le cƓur s’accĂ©lĂ©rait brutalement et certains avaient Ă©tĂ© pris de malaises cardiaques. Bien sĂ»r, au point oĂč il en Ă©tait, ça n’aurait pas dĂ» avoir beaucoup d’importance. Mais il tenait Ă  atteindre son but, s’aperçut-il, puisqu’il en avait un maintenant. AprĂšs avoir attendu encore une ou deux minutes sans bouger beaucoup et ĂȘtre parvenu Ă  rĂ©guler son rythme respiratoire, il se dĂ©lesta de son sac devenu inutile, ne gardant que ses jumelles, et partit en direction de la porte du CrĂ©puscule. Il sortirait par la grande porte au moins, songeait-il avec dĂ©rision. Bien que le tertre sur lequel se trouvait la structure trapĂ©zoĂŻdale Ă©tait peu Ă©levĂ©, cent mĂštres de dĂ©nivelĂ© Ă  l’Ɠil nu une fois arrivĂ© Ă  son pied, et qu’il prenait soin d’attĂ©nuer la pente en dĂ©crivant de longs zigzags entre les blocs, la fatigue Ă©tait accablante. Ses jambes, ses pieds bottĂ©s encore plus, Ă©taient incroyablement lourds. Un temps dĂ©mesurĂ© semblait s’étirer entre sa pensĂ©e consciente soulĂšve ta botte » et l’action correspondante. Il devait en effet penser soigneusement chacun de ses gestes, faute de quoi il serait restĂ© pĂ©trifiĂ© comme un de ces Ă©tranges blocs minĂ©raux, son corps refusant d’avancer. Il dut pourtant faire plusieurs pauses, de plus en plus longues et de plus en plus rapprochĂ©es. Parfois, il devait escalader pĂ©niblement une roche incontournable. Ramper serait d’ailleurs un terme plus juste. Il devinait vaguement les silhouettes gĂ©antes qui suivaient son laborieux cheminement avec la froideur dĂ©daigneuse de divinitĂ©s Ă©trangĂšres. La structure cyclopĂ©enne Ă©tait toute proche maintenant, du moins Ă  vol d’oiseau. Il pouvait sentir son ombre se refermer sur lui. Mais il n’avait rien d’un oiseau, il tenait beaucoup plus de l’insecte et ses pas Ă©taient minuscules. Finalement, il se mit Ă  compter ses pas. Un pas de plus, songeait-il, un pas de plus et j’atteindrai le sommet. Mon dernier sommet. Un pas. Et encore un autre. Et encore
 Puis l’ombre disparut Ă  nouveau et la lumiĂšre orangĂ©e inonda brusquement le sol devant lui, ce sol qu’il ne quittait plus des yeux. Il comprit qu’il avait franchi, non pas la porte mais l’ombre de son toit. Ou bien c’était l’étoile qui avait maintenant jailli dans l’espace ouvert entre les piliers monumentaux. Il ne pouvait plus lever les yeux pour vĂ©rifier. Il fit encore quelques pas en titubant en se guidant Ă  la forme des ombres puis un voile se dĂ©chira dans sa poitrine et un second, un voile de lumiĂšre scintillant, lui masqua la vision. Il s’arrĂȘta et s’accroupit, posant ses deux paumes Ă  plat sur le sol pour ne pas basculer. Il resta ainsi un petit moment sans bouger ni voir grand-chose de ce qui l’entourait. Il songea aux autres, Ă  ses compagnons d’infortune. Peut-ĂȘtre retrouveraient-ils un jour son sac Ă  dos sur la colline. Alors, apercevant comme lui l’étonnante structure, sans doute iraient-ils la voir de plus prĂšs et dĂ©couvriraient-ils son cadavre. Il n’aurait pas besoin de pierre tombale ; il avait au-dessus de sa tĂȘte la plus formidable qui soit..." Le livre sous forme Ă©lectronique ou brochĂ© est disponible ici.

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⠀⠀⠀WELCOME TO LUKO & ELLIE'S BLOG!!⠀⠀ ╰ 2021. SĂ©rie Netflix. ══ 𖀐 ê’„ê’·ê’Šê’· ă€Œđ—œđ—Ąđ—§đ—„đ—ąđ——đ—šđ—–đ—§đ—œđ—ąđ—Ąă€ 𖡡 Voici un nouveau blog en collaboration avec maelisse sur une sĂ©rie qu'on a toutes les deux beaucoup aimĂ©es, nommĂ©e Alice in Borderland ! On a voulu vous la prĂ©senter car personne n'en a parlĂ© sur Amino. VoilĂ , commençons ~ ╭──────────╯ "𝗼 đ˜€đ—¶đ—șđ—œđ—čđ—Č đ—Żđ—źđ—»đ—± đ—Œđ—ł đ—Žđ—Œđ—čđ—±"ă€Œđ–Żđ–±đ–€đ–Čđ–€đ–­đ–łđ– đ–łđ–šđ–źđ–­ 」“Nul n’est mĂ©chant volontairement”.Informations Basiques TirĂ© du manga shƍnen de Haro Aso, Alice In Borderland est une sĂ©rie japonaise d'une saison et de huit Ă©pisodes de cinquante minutes environ disponibles sur Netflix, sorti le dix dĂ©cembre 2020 sur la plate-forme. La saison deux est prĂ©vu pour l'Ă©tĂ© 2021 et il semblerait qu'il n'y en ai que deux puisque la premiĂšre saison recouvre les Ă©vĂ©nements des trente et un premiers chapitres du manga sur soixante-quatre en une sĂ©rie basĂ© sur un survival game, dans un monde de science-fiction qui mĂ©lange action et thriller. Beaucoup disent que la sĂ©rie est un mĂ©lange de Battle Royale, Lost, American Nightmare, Cube et encore Hunger sĂ©rie est assez populaire et Ă  connu un franc succĂšs puisqu'elle a atteint le top dix Netflix dans plus de cinquante Arisu, et ses deux amis Karube et ChĂŽta, vont se retrouver dans un monde parallĂšle dĂ©sert et dangereux nommĂ© Borderland alors qu’ils se cachaient des autoritĂ©s aprĂšs avoir provoquĂ© un tapage. TrĂšs vite, ils dĂ©couvriront que pour survivre, ils devront disputer des Ă©preuves toutes aussi diffĂ©rentes les unes que les autres pour obtenir des visas qui leur permettront d'avoir des jours de du jeu Il existe quatre types de jeux qui sont reprĂ©sentĂ©s par les quatre symboles et couleurs d'un jeu de cartes - Les cartes trĂšfles sont reprĂ©sentatives des jeux en Ă©quipe et en coopĂ©ration, ou basĂ© sur un Ă©quilibre des autres compĂ©tences Les cartes piques sont reprĂ©sentatives du physique et de l' Les cartes carreaux sont reprĂ©sentatives de l'intelligence, l'esprit et de la Les cartes cƓurs sont reprĂ©sentatives de la psychologie, de la cruautĂ©, de la manipulation Ă©motionnelle et de la trahison. Les jeux de cƓurs nĂ©cessitent de "jouer avec le cƓur des gens", et donc de manipuler le dĂ©sir de vivre des autres pour survivre. Ce sont les jeux oĂč il y a souvent le plus de niveau de difficultĂ© d'un jeu est indiquĂ© par le nombre de la carte, par exemple, un jeu de huit de carreaux sera plus dur qu'un jeu de six de cƓurs qui lui-mĂȘme sera plus dur qu'un trois de les joueurs remportent un jeu de difficultĂ© cinq, alors ils auront cinq jours de plus sur leur visa. Si leur visa tombe Ă  zĂ©ro, alors ils se feront tuer.ă€Œđ–Żđ–€đ–±đ–Čđ–źđ–­đ–­đ– đ–Šđ–€đ–Č」"Je ne suis pas un gagnant, seulement un survivant".RyĂŽhei Arisu "Alice".18 fort Épreuves de FacultĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir rapidement et Ă  trouver des solutions dans les situations les plus Ami N'oublie jamais ce qu'il Il reprĂ©sente le personnage d'Alice dans Alice au Pays des fort Épreuves de Aisance naturelle pour l' ConsidĂšre que les amis Ă  Borderland ne sont pas Ă©ternels et que c'est plus une faiblesse qu'un Fille calme, aimable et Elle reprĂ©sente le personnage du lapin blanc dans Alice au Pays des une vingtaine d' fort Épreuves de De nature calme et rĂ©flĂ©chit, il est trĂšs intelligent et passe beaucoup de temps Ă  observer les Manipulateur et Regrette de ne pas avoir Ă©tĂ© plus "humain" dans sa Il reprĂ©sente le personnage du Chat du Cheshire dans Alice au Pays des fort Épreuves de RĂŽle de grand Grande aisance Ă  prendre le contrĂŽle de la situation sans laisser apparaĂźtre sa Force de la justice, mais parfois Il reprĂ©sente apparemment le personnage du Morse dans Alice au Pays des fort Épreuves de TrĂšs gentil et assez NaĂŻf, il pense que Borderland a Ă©tĂ© créé pour leur offrir une nouvelle vie, bien meilleure que celle qu'ils Dans le manga, c'est un garçon assez vulgaire qui pense beaucoup au Il reprĂ©sente apparemment le personnage du Charpentier dans Alice au Pays des vingtaine d' fort Épreuves de Elle est trĂšs proche de sa C'est une professionnelle en arts martiaux, son pĂšre l'a entraĂźnĂ© toute son Reste en permanence avec Elle reprĂ©sente le personnage de la Chenille Bleue Absolem dans Alice au Pays des fort Épreuves de Leader des ProblĂšmes d'alcool dans son Meilleur ami du Il reprĂ©sente le personnage du LiĂšvre de Mars ou du Bandersnatch dans Alice au Pays des Merveilles, en fonction des versions et des theories, mĂȘme si je pencherais personnellement plus pour le 23-24 fort Épreuves de Forte volontĂ© de Perd patience et s'Ă©nerve FragilitĂ© Ă©motionnelle qu'elle cache aux Elle ne reprĂ©sente aucun personnage de l'univers d'Alice au Pays des Merveilles officiellement. Son personnage est assez complexe, mais si je devais la relier Ă  quelqu'un, je dirais un mĂ©lange de Bayard et un petit peu du Jabberwocky.ă€Œđ–€đ–Żđ–±đ–€đ–Žđ–”đ–€đ–Č」"Ne nous mĂ©prise pas, on lutte tous pour survivre".Plaisir personnel Comme vous l'avez compris, il y a de nombreux jeux auxquels nos joueurs participent dans Alice In Borderland. Pour vous donner encore plus envie de regarder la sĂ©rie, nous avons dĂ©cidĂ© avec Ellie de vous prĂ©senter notre top trois de nos Ă©preuves favorites, en les expliquant sans spoil bien entendu pour que vous puissiez en apprendre davantage !𝗖𝗟𝗔𝗩𝗩𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧 𝗗𝗘 𝗟𝗹𝗞𝗱  Niveau Quatre de Deux de participants du jeu La consigne est assez simple, il faut atteindre le "but" donc l'objectif en toute sĂ©curitĂ©, et dans le temps imparti. Le pĂ©riple commence prĂšs d'un bus, ils ont un tĂ©lĂ©phone qui leur indique le nombre de kilomĂštres qu'ils parcourent au fur et Ă  mesure qu'ils courent Ă  travers le tunnel pour pouvoir du choix Contrairement Ă  d'autres, j'ai plutĂŽt apprĂ©ciĂ© cette Ă©preuve, j'aime beaucoup quand ils doivent courir pour leur vie alors j'ai plutĂŽt Ă©tĂ© servie xJ'ai trouvĂ© assez ingĂ©nieux la maniĂšre dont ils ont tournĂ© le jeu, leur faire croire Ă  quelque chose qui est l'opposĂ© de ce qu'ils doivent normalement faire, jouer avec le cerveau des gens est trĂšs bien fait dans Alice In Borderland et on le voit vraiment dans cet Ă©pisode et cette Ă©preuve en les effets spĂ©ciaux sont waouhhh, c'est vraiment bien fait et mĂȘme les Behind The Scenes sont super intĂ©ressants Ă  regarder, j'ai trouvĂ© le concept vraiment cool !  ïŒŻïœ’ ïŒĄïœŒïœ‰ïœ–ïœ…Niveau Trois de Moins d'une minute pour chaque de participants du jeu Dans chaque piĂšce se trouve une porte "Vie" et une porte "Mort". Les joueurs sont obligĂ©s de choisir entre l'une de ces deux portes dans un dĂ©lai imparti. S'ils choisissent la bonne porte, ils arrivent dans une autre salle avec le mĂȘme choix que prĂ©cĂ©demment, mais si ils se trompent, alors ils meurent instantanĂ©ment. Si le temps est Ă©coulĂ© et qu'ils n'ont pas fait de choix Ă  temps, la piĂšce s'enflamme, ils finissent par consĂ©quent brĂ»lĂ©s et perdent la partie et la vie en passant-.Explication du choix J'aimerais vraiment avoir la mĂȘme intelligence qu'Alice, parce que sa façon de penser est trop ingĂ©nieuse, il est observateur et comprend grave facilement alors que j'aurais vraiment ouvert n'importe quelle porte en espĂ©rant tomber sur la bonne-DĂšs le dĂ©but on arrive, on se pose sur notre canapĂ© et on voit ça directement, la premiĂšre chose que tu te dis c'est "Ça commence fooorrtt".Vraiment je serais morte dĂšs la premiĂšre seconde, j'ai aucune rĂ©flexion, les Ă©preuves d'intelligence en groupe c'est pas pour moi '  ïŒĄïœŽïœ„ ïŒłïœ…ïœ…ïœ‹Niveau Sept de Quinze de participants du jeu Hide And Seek est semblable Ă  un jeu de cache-cache, au dĂ©but du jeu, les joueurs reçoivent des casques avec colliers de reconnaissance faciale et chaque joueur se verra attribuer un rĂŽle. L'un des joueurs sera le loup et les trois autres deviendront des moutons. Si le loup a un contact visuel avec un mouton, le capteur se trouvant sur leur casque rĂ©agit et le mouton devient loup, ce qui change donc leurs positions. Les agneaux doivent se cacher du loup et le but est simple la personne Ă©tant loup Ă  la fin du temps gagne la partie, la tĂȘte de tous les autres explosent et ils meurent. Essayer de retirer les colliers entraĂźne la du choix Hide And Seek c'est le jeu le plus cruel du lot. Ce n'est peut-ĂȘtre pas autant dangereux en soit que Dead Or Alive ou Tag, t'as pas forcĂ©ment besoin de savoir te battre, ou ĂȘtre ultra intelligent pour cette Ă©preuve. Juste il te faut du mental parce que les personnages se montent les uns contre les autres et deviennent hyper une Ă©preuve de cƓur, donc ça dĂ©fie directement leur volontĂ© de vivre en menaçant leur vie, mais aussi en menaçant celles des m'attendais vraiment pas Ă  la fin, c'Ă©tait juste horrible, mais tellement bien fait, j'ai vraiment adorĂ© cette Ă©preuve, clairement ma prĂ©fĂ©rĂ©e et de loin 0𝗖𝗟𝗔𝗩𝗩𝗘𝗠𝗘𝗡𝗧 𝗗'𝗘𝗟𝗟𝗜𝗘 ÂĄAttention risque de petits spoils dans les avis! Niveau Cinq de Vingt de participants du jeu Le jeu ressemble Ă  celui du chat ou du loup en fonction des versions auxquels les enfants aiment jouer, le but est de trouver la zone sĂ©curisĂ©e qui se trouve dans l'une des piĂšces d'un immeuble de plusieurs Ă©tages tout en Ă©chappant Ă  la "Chose". Si les participants ne trouvent pas la sortie avant les vingt minutes, alors une bombe explosera et ils se feront tous tuer. C'est aussi partie perdue s'ils se font tuer par la Chose qui est en charge d'abattre n'importe quel joueur du choix J'Ă©tais tellement Ă  fond dans cette Ă©preuve, par contre j'ai mis extrĂȘmement longtemps Ă  comprendre comment l'Ă©preuve devait finir sans que tous meurent.. mais du coup j'ai compris Ă  la fin de celle-ci mdr  ïŒŻïœ’ ïŒĄïœŒïœ‰ïœ–ïœ…Niveau Trois de Moins d'une minute pour chaque de participants du jeu Les rĂšgles sont dĂ©jĂ  expliquĂ©es dans le classement de Luko, en deuxiĂšme position, puisque c'est le mĂȘme jeu Explication du choix L'intelligence d'Alice miam genre comment c'est possible d'avoir retenu le plan du bĂątiment et d'avoir su oĂč aller ???Et par contre je suis toujours aussi choquĂ©e de la fille qui se fait tuer par le laser au dĂ©but, je n'Ă©tais pas prĂȘte et en voyant cette scĂšne je me suis dit "ah oui c'est donc ça Alice in Borderland".  Niveau Dix de Deux de participants Une centaine du jeu Une jeune fille a Ă©tĂ© assassinĂ©e par quelqu'un appelĂ© la "sorciĂšre". Celle-ci se trouve parmi la centaine de participants qui ont prit part au jeu. Si les joueurs arrivent Ă  trouver la sorciĂšre et Ă  brĂ»ler son corps dans du feu, comme d'habitude, avant la fin du temps, alors ils gagnent tous. NĂ©anmoins, si les participants n'arrivent pas Ă  la trouver, alors tout le monde meurt sauf la sorciĂšre qui sera donc la seule survivante. Ils doivent donc tous travailler ensemble et ne peuvent savoir si une personne est sorciĂšre, seulement en la jetant dans le feu, donc s'ils ont un doute sur quelqu'un qui n'est finalement pas la personne recherchĂ©e, sera mort pour Le meurtrier n'est qu'une sorciĂšre en titre, cela peut ĂȘtre un homme ou une du choix Bon, vraiment rien Ă  redire de cette Ă©preuve, dĂ©jĂ  le fait de mobiliser autant de gens c'est insane, et en plus c'Ă©tait une Ă©preuve oĂč on pouvait gagner la fameuse carte manquante. On a pu apercevoir le passĂ© des gens, savoir comment ils Ă©taient avant mĂȘme d'entrer dans le jeu, ça m'a permis de mieux comprendre les gens et de pouvoir choisir mon personnage prĂ©fĂ©rĂ© !!ă€Œđ– đ–”đ–šđ–Č đ–Šđ–€đ–­đ–€đ–±đ– đ–« đ–Čđ–Žđ–± đ–«đ–  đ–Čđ–€đ–±đ–šđ–€ă€"Au jeu d'Ă©checs, les fous sont les plus prĂšs du roi".Ellie Je ne suis pas une fille Ă  sĂ©rie ou film et c'est trĂšs rare que j'aime une sĂ©rie, mais vraiment Alice in Borderland c'est un truc Ă  part, j'suis grave contente qu'ils en ont fait une adaptation Netflix car autrement je pense que je n'aurais jamais connu, j'ai Ă©galement pu dĂ©couvrir des acteurs gĂ©niaux !!! Je l'ai fini en trĂšs peu de temps, et franchement je regrette pas du tout de l'avoir regardĂ©, elle est vite devenue ma sĂ©rie prĂ©fĂ©rĂ©e, encore merci Yezy pour la recommandation <3Luko Moi qui mets trois ans pour regarder une sĂ©rie d'habitude, celle-lĂ  je l'ai bouffĂ© en un week-end, une addiction x je trouve l'intrigue vraiment bien faite, les personnages sont tous diffĂ©rents, attachants, ils ont tous un passĂ© plus ou moins sombre lol, et je trouve que les Ă©preuves marchent trĂšs bien, je ne sais pas qui a eu toute cette imagination pour pouvoir inventer une histoire pareil, mais chapeau parce que c'est trĂšs rĂ©ussi !Borderland devient un peu un lieu de seconde chance de savourer sa vie en se rendant compte que l’on peut la perdre n'importe quand, c'est en mĂȘme temps une façon de pouvoir se construire une nouvelle identitĂ©, dĂ©couvrir de nouvelles choses et de nouvelles sensations. C'est hyper sadique, mais ça conseille vraiment cette sĂ©rie, elle est excellente ! *-* 「𝗖𝗱𝗡𝗖𝗟𝗹𝗩𝗜𝗱𝗡」 𖡡 VoilĂ  pour ce blog sur Alice ! J'espĂšre que ça vous a plu et que ça vous a donnĂ© envie de regarder la sĂ©rie qui est vraiment gĂ©niale ! Merci d'avoir lu ~ Et merci Ă  Ellie d'avoir acceptĂ© de faire ce blog avec moi <3 Aesthetic by me, Edit by her. ╭──────────╯ "đ˜„đ—”đ˜† đ˜„đ—Œđ˜‚đ—čđ—± đ˜đ—”đ—Č đ˜€đ—”đ—Čđ—Čđ—œ đ—”đ—¶đ—±đ—Č đ—łđ—żđ—Œđ—ș đ˜đ—”đ—Č đ˜„đ—Œđ—č𝗳 đ—¶đ—ł đ—Œđ—»đ—č𝘆 đ˜đ—”đ—Č đ˜„đ—Œđ—č𝗳 đ˜€đ˜‚đ—żđ˜ƒđ—¶đ˜ƒđ—Č𝘀 đ—¶đ—» đ˜đ—”đ—Č đ—Čđ—»đ—± ?" . 4 165 49 284 178 452 96 373

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