1- La Bretagne au temps des "Carolingiens" et de Nominoë/Erispoë au IXème siècle, Alain Barbetorte au Xème siècle 2 - Pierre Mauclerc au XIIIème siècle et les "Hermines bretonnes" 3 - François II, la Bataille de St Aubin du Cormier (1488) et le devenir d'Anne de Bretagne 4- Acigné et la Duchesse Anne de Bretagne 5 - La "Malédiction" du château d'Acigné, enquête avec des
L'origine de cette chanson populaire n'est pas certaine. Il existe plusieurs versions relatives à sa création En passant par la Lorraine relaterait la rencontre de Henri III 1551-1589 et de Louise de Lorraine qui deviendra reine de France lorsque se rendant en Pologne, il s'arrêta à Nancy. Elle daterait du XVIème siècle et aurait été mise en musique vers 1500 par Orlando de Lassus Toujours au XVIe siècle, Jacques Arcadelt 1504-1568 aurait harmonisé un air folklorique Margot, labourez les vignes pour la créer et, effet, on note aisément la ressemblance avec les paroles d'En passant par la Lorraine. Margot, labourez les vignes Margot, labourez les vignes, vigne, vigne, vignolet Margot, labourez les vignes bientôt. En revenant de Lorraine, Margot En revenant de Lorraine, Margot Rencontrai trois capitaines Vigne, vigne, vignolet, Margot, labourez les vignes bientôt Rencontrai trois capitaines Ils m'ont saluée vilaine Je ne suis pas si vilaine Puisque le fils du roi m'aime Il m'a donné pour étrenne Un bouquet de marjolaine S'il fleurit, je serai reine S'il y meurt, je perds ma peine. On retrouverait l'origine de la mélodie et des paroles dans une chanson bretonne En m'en revenant de Rennes dont l'existence remonte au XVIeme siècle. Après être tombée dans l'oubli, elle aurait été réécrite, on lui aurait ajouté un refrain avec mes sabots dondaine... et on aurait remplacé Rennes par Lorraine. Je crois qu'il faut beaucoup d'imagination pour voir une ressemblance dans les paroles M'en revenant de Rennes M'en revenant de Rennes Mignon de la goguette tout doux Cheminant vers Paris Landeri, landera, landeri Cheminant vers Paris J'ai rencontré trois Dames Mignon de la goguette tout doux Qui chantait à ravi' Landeri, landera, landeri Qui chantait à ravi' Elles m'ont demandé Belle Mignon de la goguette tout doux Que chantez-vous aussi Landeri, landera, landeri Que chantez-vous aussi Ah ! comment chanterais-je J'ai perdu mon mari Dites-moi donc, Mes Dames Y en a-t-il par ici Je l'voudrais point trop bête Je le voudrais joli Qui n'but point trop d'chopines Rien qu'dans ma compagnie Qui m'fit porter la bourse Et la culotte aussi Quand j'aurai un bonhomme Je chant'rai moi aussi et sa variante C'était Anne de Bretagne. En effet, le texte rappelle bien En passant par la Lorraine C'était Anne de Bretagne, duchesse en sabots, Revenant de ses domaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Revenant de ses domaines, duchesse en sabots, Entourée de châtelaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Entourée de châtelaines, duchesse en sabots, Voilà qu'aux portes de Rennes, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Voilà qu'aux portes de Rennes, duchesse en sabots, L'on vit trois beaux capitaines, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! L'on vit trois beaux capitaines, duchesse en sabots, Offrir à leur Souveraine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Offrir à leur Souveraine, duchesse en sabots, Un joli pied de verveine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Un joli pied de verveine, duchesse en sabots, S'il fleurit, tu seras reine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! S'il fleurit, tu seras reine, duchesse en sabots, Elle a fleuri, la verveine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Elle a fleuri, la verveine, duchesse en sabots, Anne de Bretagn'fut reine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Anne de Bretagn' fut reine, duchesse en sabots, Les Bretons sont dans la peine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Les Bretons sont dans la peine, duchesse en sabots, Ils n'ont plus de souveraine, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Ils n'ont plus de souveraine, duchesse en sabots, C'était Anne de Bretagne, en sabots mirlitontaine Ah ah ah ! Vivent les sabots de bois ! Et voici la version que nous connaissons d'En passant par la Lorraine En passant par la Lorraine Avec mes sabots Rencontrai trois capitaines Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Rencontrai trois capitaines Avec mes sabots Ils m'ont appelé vilaine Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Ils m'ont appelé vilaine, Avec mes sabots Je ne suis pas si vilaine, Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Je ne suis pas si vilaine Avec mes sabots Puisque le fils du roi m'aime Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Puisque le fils du roi m'aime Avec mes sabots Il m'a donné pour étrennes Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Il m'a donné pour étrennes Avec mes sabots Un joli pied de verveine Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Un joli pied de verveine Avec mes sabots Je l'ai planté dans la plaine Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Je l'ai planté dans la plaine Avec mes sabots S'il fleurit je serai reine Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. S'il fleurit je serai reine Avec mes sabots Et s'il meurt je perds ma peine, Avec mes sabots dondaine, Oh! oh! oh! Avec mes sabots. Et l'histoire continue puisqu'En passant par la Lorraine a influencé Georges Brassens pour écrire Les sabots d'Hélène Les sabots d'Hélène Etaient tout crottés Les trois capitaines L'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps de fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De les déchausser Les sabots d'Hélèn' Moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée Dans les sabots de la pauvre Hélène Dans ses sabots crottés Moi j'ai trouvé les pieds d'une reine Et je les ai gardés Son jupon de laine Etait tout mité Les trois capitaines L'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps de fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De le retrousser Le jupon d'Hélèn' Moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée Sous le jupon de la pauvre Hélène Sous son jupon mité Moi j'ai trouvé des jambes de reine Et je les ai gardés Et le cœur d'Hélène N'savait pas chanter Les trois capitaines L'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps de fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De m'y arrêter Dans le cœur d'Hélèn' Moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée Et dans le cœur de la pauvre Hélène Qu'avait jamais chanté Moi j'ai trouvé l'amour d'une reine Et moi je l'ai gardé
Elleapparait une première fois dans le trésor de Marguerite de Foix vers 1480, sa fille Anne, duchesse de Bretagne en hérite à son décès et la lègue à son tour à sa fille Claude de France. Lorsque cette dernière épouse François 1er, il en devient le propriétaire et la verse au Trésor de la Couronne en 1530. C’est la pierre la plus ancienne des diamants de la Couronne Publié le 01 juillet 2019 à 10h29 Spectacle des élèves en costumes sur le thème du Moyen Âge. La fête de fin d’année, organisée par l’association des Amis de l’école Marcel-Pagnol, a réuni tous les élèves de l’établissement accompagnés de leurs parents et enseignants, vendredi en fin d’après-midi, dans la cour,.Spectacle des élèves en costumes sur le thème du Moyen Âge, divers stands… ont émaillé cette journée festive au cours de laquelle chacun a pu suivre sur un écran, le match de quart de finale du mondial de football de l’équipe de France face aux USA… Sur le podium les enfants ont chanté des chansons médiévales, notamment C’était Anne de Bretagne, duchesse en sabots ». Une très belle journée malgré la chaleur, mais c’était sans compter sur l’imagination des organisateurs qui avaient prévu de quoi se rafraîchir et jouer avec des jeux l’eau, sans la gaspiller. Cétait Anne de Bretagne, duchesse en sabot (bis) Revenant de ses domaines, en sabot Mirlitontaine ah! ah! ah! Vive les sabots de bois ! Revenant de ses domaines, avec ses sabots (bis) Entourée de châtelaines, en sabot Mirlitontaine ah! ah! ah! Vive les sabots de bois ! Voilà qu'aux portes de Rennes, L'on vit trois beaux capitaines Offrir à leur souveraine Un joli pied de verveine

Avant de porter le titre de Duchesse, la péniche était un bateau affecté au transport de marchandises qui portait le nom d’Idéal. Elle fut construite en 1929 en Loire Atlantique et fut mise à flot le 21 novembre 1929. Le type du bateau est un chaland ponté à une hélice construite en fer. La longueur maximum de la coque est de 26,38m et la largeur maximum de la coque est de 4,55m. Autant dire que la du canal a très peu d'espace lors d'un passage d' fut utilisée de différentes manières au fil des années transport de marchandises, hôtel de luxe et enfin office de tourisme. Elle est devenue le premier office de tourisme installé sur une péniche en Bretagne et regagne ses lettres de noblesse de dame du canal de Nantes à Brest au cœur de la Bretagne Impériale. Elle accueille le public toute l’année à quai mais a gardé sa capacité de Duchesse a parcouru les canaux de Bretagne jusqu'à Rennes en juin 2016

Unsabot est à l'origine une chaussure réalisée en creusant un morceau de bois pour que le pied puisse s'y glisser. Il est fait d'un seul tenant. La discipline s’appelle le sabotage, et le métier, le sabotier.. Dans ses conceptions modernes, bien des matériaux remplacent en partie ou en totalité le bois, avec une grande variété de sabots, des plus luxueux aux plus simples, des plus
En ce jour ou nous chantons "Scimus Christum surrexisse" nous savons que le Christ est ressuscité, comme le chantaient les catholiques avant la période affreuse de la révolution anti religieuse, en 1794 le silence empli les églises vides. En ce jour de Pâques 1794 la Terreur bat son exécutions, place de la révolution ancienne place Louis XV, dont les victimes sont d'anciens membres du Parlement royal. Parmi eux, 6 Conseillers au Parlement de Toulouse mais aussi -Jean-Baptiste Gaspard Bochart de Saron, 64 ans, mathématicien et astronome, Président à Mortier*, théoricien du mouvement elliptique de la Terre, -Louis Le Peletier de Rosanbo, 47 ans, Président à Mortier au Parlement de Paris, -Armand Guillaume François de Gourgues, marquis de Vayres Gironde, -Barthélémy Rolland de Chambaudouin d'Erceville, 64 ans, Président à Mortier au Parlement de Paris, -Auguste Louis Zacharie Espiard-Humbert d'Allerey, 62 ans, et Le comte Edouard- François Mathieu Molé, 34 ans, Conseiller au Parlement de Paris, emprisonné et condamné à mort pour la simple raison d'avoir protesté, comme ses collègues Magistrats, contre la suppression du Parlement. Cette institution était garante de la Justice ; elle n'était donc pas dans l'air du temps. Monsieur Molé est neveu de Chrétien Lamoignon de Malesherbes, défenseur de Louis a la réputation d'un homme honnête et charitable. Avec son épouse, Marie-Louise Elisabeth de Lamoignon, ils auront cinq enfants dont deux seulement parviendront à l'âge adulte. Madame Molé est fortement affectée par la perte, la même année, de son mari et de sa fille de quatre frère est fusillé après Quiberon en fois les deux enfants survivants élevés, elle viendra à Vannes en 1803, pour y retrouver celui qui est devenu Monseigneur de Pancemont, évêque de Vannes, le confesseur de sa jeunesse; elle va réaliser sa vocation d'adolescente être religieuse. Elle achète un ancien couvent, qui a servi de prison-mouroir pour les prisonneirs de Quiberon, près du port de Vannes. Elle fonde la Congrégation des Soeurs de la Charité Saint Louis. Elle-même prend le nom de soeur Saint de Pancemont, de la Compagnie de Saint Sulpice et ancien élève de Monsieur Emery - Supérieur Général de ladite Compagnie - la nomme Mère Supérieure de la Congrégation. Elle décède le 4 mars 1825 à l'âge de 62 ans et est inhumée dans la chapelle de la Congrégation. Le Diocèse de Vannes entame la procédure en béatification en 1959. Elle est déclarée Vénérable par le Pape Jean-Paul II en 1986 ; le décret de Béatification est signé par le Pape Benoît XVI en 2011. La cérémonie, sous la présidence du Cardinal Angelo Amato Préfet de la Congrégation pour la cause des saints et délégué par le Pape Benoît XVI et du Cardinal Paul Poupard, s'est déroulée, selon le voeu de Monseigneur Raymond Centène, Evêque de Vannes, sur le port, à proximité de la Maison mère de la Congrégation, devant une formidable assemblée d'évêques, de prêtres et de fidèles, le dimanche 27 mai 2012. a réalisé un excellent reportage de cette cérémonie de béatification. *Magistrat de la plus haute instance de Justice, le distingue sa prééminence sur les autres magistrats par sa coiffe, en forme de mortier. D'où son nom. PLACE DE LA REVOLUTION En ce dimanche des Rameaux 1794, pardon, Roquette 24 Germinal An II, les conflits d'intérêt se soldent encore par son lot de sang répandu aux pieds du dieu révolution. Population contrastée -Marie-Marguerite Hébert, 38 ans, veuve de Hébert du torchon "Le Père Duchesne" guillotiné le 24 mars dernier ; il semble que cette alliance soit le seul motif de condamnation de l'ancienne religieuse. -Lucile Desmoulins, 24 ans, veuve de Camille guillotiné le 5 dernier, impliquée dans la pseudo "Conspiration des Prisons", forgerie de Barère et du Comité de Sûreté Générale. -Arthur de Dillon, 43 ans, authentique noble, renégat, brillant officier général d'infanterie, qui, pour contrer les menées du 1er ministre britannique Willian Pitt, préparait une attaque de l'Angletrerre par le sol irlandais. Ce qu'avait appris Pitt par son espion Somers. Une lettre anglaise "avait été perdue" par cette espion en 1793 et "gardée sous le coude" par Barère. Cette lettre livrait, comme par hasard, plusieurs noms. Leurs porteurs avaient déjà expié leur "faute", tel Danton. Dillon était ami de ce dernier mais aussi du couple incita à l'arrestation de Dillon. L'amalgame fut fait avec la bénédiction de Robespierre ; Sanson trancha ! Le dernier cri d'Arthur de Dillon fut "Vive le Roi". -Philibert Simond, 39 ans, prêtre dont il abandonnera l'état, violent "diatribeur", il commettra l'erreur de s'en prendre à Pitt ; il fut, comme par hasard enfermé dans la prison du Luxembourg et ainsi inclus dans la "forgerie" de Barère la Conspiration des Prisons. Il n'eut, hélas !, pas le temps de dire tout le bien qu'il pensait de Barère. On lui "coupa le clapet". -Pierre-Gaspard Chaumette, 31 ans moins 40 jours, Commune de Paris, Prise des Tuileries, Sans-culotte Montagnard, régicide, accusé d'avoir voulu supprimer toute divinité le dada agnostique de Robespierre, et par là, la révolution. A mort le païen ! -Guillaume Nourry père, dit Grammont, 42 ans, compromis dans la "Conspiration des Prisons", cher à Barère, accusé de conspiration contre la liberté, la sûreté et la souveraineté du Peuple et vouloir rétablir la monarchie !!!, -Alexandre Nourry, dit Grammont, 19 ans, fils du précédent et mêmes accusations. Eclairage sur ces deux là dans La Revue du Souvenir Chouan de Bretagne de décembre 2013 ...parue avec deux mois de retard, nous avons pu lire qu'ils dirigeaient l'escorte emmenant la Reine Marie-Antoinette vers son exécution-assassinat. Ils ouvraient le passage de la charrette tout en excitant la foule contre la Reine de France et en clamant des ordures dont le langage révolutionnaire était particulièrement riche. -Jean-Michel Beysser, 41 ans, ancien officier dans les armées royales puis général des a participé à la défense de Nantes le 29 juin 1793, a été battu par les Vendéens à la bataille de Montaigu en septembre. Cela aurait été le motif de son arrestation. En réalité son sort était scellé avant cette s'était dressé contre la Convention et la tyrannie exercée par le Comité de Salut Public et avait, à Nantes, libéré des opposants. Bref, un dossier chargé de haines et l'esprit vengeur de Barère firent le reste. - Jean-Baptiste Gobel, 67 ans, évêque constitutionnel de Paris, sacré par Talleyrand. Il a, par la suite, abdiqué sa fonction et rejeté sa prêtrise. Ne pouvant être aidé, à la Conciergerie, dans son ultime trajet qui risquait de le mettre en face de son Dieu qu'il avait renié, son ancien Vicaire-général, l'abbé Lothringer, aumônier des prisons, aumônier de la guillotine comme quelques autres courageux prêtres étant absent, il lui adressa sa confession par écrit. Par ce même écrit il rejetait son Serment à la Constitution civile du Clergé et demandait à revenir dans l'Eglise, en pleine et entière obéissance "Mon cher abbé, je suis à la veille de ma mort ; je vous envoie ma confession par écrit. Dans peu de jours je vais expier, par la miséricorde de Dieu, tous mes crimes et mes scandales contre Sa Sainte religion. J'ai toujours applaudi, dans mon coeur, à vos principes. Pardon, cher abbé, si je vous ai enduit en erreur. Je vous prie de ne pas me refuser les derniers secours de votre ministère, en vous transportant à la porte de La Conciergerie, sans vous compromettre, et, à ma sortie, de me donner l'absolution de mes péchés, sans oublier le préambule "ab omni vinculo excommunicationis* ". Adieu, mon cher abbé, priez Dieu pour mon âme à ce qu'elle trouve miséricorde devant Lui, évêque de Lydda." *de tout lien d'excommunication. Jean-Baptiste, Joseph, Gobel, qui avait encouragé, par son exemple, son clergé parisien à prêter le Serment et à abdiquer la prêtrise, en signant cette ultime lettre de confession du titre d'évêque d'un évêché disparu en Palestine évêque in Partibus titre reçu lors de son sacre comme évêque auxiliaire de Bâle, répudiait ainsi le volet parisien et renégat de son sacerdoce. Mais son rejet de son état episcopal et sacerdotal n'avait pas échappé au regard acéré de Robespierre qui vit là un signe d'athéisme....donc un ennemi de sa nouvelle religion....donc une rebellion contre la révolution...donc la mort ! Neuf noms sur une liste de dix huit exécutés ; une journée révolutionnaire dans le droit fil du bonheur à faire connaître. Ahurissant ! Sommations d'usage, comme lors d'une émeute avec prise d'otages, on imagine Fort Chabrol évènement politico-ridicule de 1899 ! Non. Une chouanne face à la meute. Cliquez sur le coin de la photo pour lire la vidéo. Remercions le Ciel que le ridicule ne soit plus mortifère. Heureusement car il aurait fallu agrandir les cimetières depuis une trentaine d'années et plus particulièrement depuis la reprise des Vallseuses. Ce mini film montre que l'esprir frondeur de la Chouannerie est toujours de rigueur et qu'il y a déjà Deux Cent Dix Ans les grands aînés ont suivi le chemin des convictions qui n'est pas du tout aisé. Car il y a exactement 210 ans Georges et ses compagnons sont confrontés à l'arbitraire, déjà, politique. Ils sont emprisonnés au Temple. 2014 est le Cinq Centième anniversaire de la mort de la Duchesse souveraine de Bretagne, Anne de Bretagne, Anne la bretonne, fille de François II et de Marguerite de Foix. La Bretagne organise beaucoup de rencontres et cet article constitue une mise à jour du programme des festivités publié dans La Lettre du Souvenir Chouan de Bretagne de Mars au château de Blois le 9 janvier 1514, dans sa 37ème année, Anne de Bretagne est inhumée en la basilique Saint Denis ; son second mari, Louis XII de France la rejoindra un an plus tard. Son coeur, selon son souhait, sera mis dans un reliquaire et déposé dans le tombeau de ses parents, à reste d'elle une devise "Kentoc'h mervel eget bezan saotret" plutôt la mort que la souillure, le monument qu'elle avait fait réaliser pour accueillir ses parents en la chapelle ducale du couvent des Carmes à Nantes, le reliquaire ayant protégé son cœur jusqu'à 1792 et une couronne de mariée qu'elle a offerte à la paroisse de Trescalan. Au mois de juillet 1505 elle quitte Blois et son mari malade pour une visite dans son duché de sans aucun doute, vers le 20 juillet qu'elle passa à Guérande et offrit une couronne en or, à Saillé une couronne en argent et à Trescalan une couronne en bronze doré. Ces couronnes étaient destinées à être posées sur la tête des de Saint Aubin de Guérande et de Saillé ont disparu à la révolution. Ne subsiste que celle de Trescalan entreposée dans un coffre-fort de la mairie de La Turballe d'où elle a été sortie pour que je puisse la reliquaire d'Anne fut trouvé à côté des cercueils de ses parents lorsque les malfrats révolutionnaires vinrent en 1792 en août-septembre comme à Saint Denis ? vider les tombeaux de leur contenu. Le reliquaire fut vidé du cœur qu'il contenait et envoyé à La Monnaie ou, par miracle, une main le sauva de la fonte. Les ossements furent détruits par le feu, ainsi que ceux de Gilles de Retz et ceux des autres occupants des lieux. Heureusement en février-mars 1792, Mathurin Crucy, architecte nantais, ayant sans aucun doute la prémonition de ce qui allait advenir et pressentant la démolition du couvent des Carmes et de sa chapelle ducale, avait démonté les gisants et leurs quatre gardes et les avait enterrés dans le Jardin des Plantes de l' fois déterrés en 1814, il fallut les laisser dehors de longs mois afin qu'ils soient nettoyés par la gisants furent ensuite installés dans le transept sud de la cathédrale de Nantes en 1817 où l'on peut admirer actuellement le chef d'oeuvre de Michel Colombe, le sculpteur, grâce à Mathurin est possible d'admirer, à la cathédrale du Mans, cette très belle statue d'Anne de Bretagne jouant de l'orgue portatif XVIème siècle.La couronne de Trescalan, inscrite à l'Inventaire général du Patrimoine culturel, est en bronze doré et non en cuivre comme écrit par certains d'une quinzaine de centimètres de diamètre, fin assemblage par 11 charnières de 11 éléments dont six fleurdelysés ce qui explique la disparition de l'objet en 1830 avec Louis-Philippe. Les cabochons ont été mis au XIXème siècle pour remplacer les pierres précieuses disparues. Seules subsistent deux sur 11 dans une poche plastique. Elle est d'un poids très supportable. C'est une pièce très à la chanson "C'était Anne de Bretagne, Duchesse en sabots" il serait peut-être temps de mettre fin à ces sottises, à moins de ramener l'époque aux chars à boeufs mérovingiens alors que la Cour de Bretagne fut riche d'arts et de culture ; encore une manière d'inculturer la Bretagne ; une culture Bécassine ? Nous ne sommes pas encore débarrassés de Michelet, jacobins et consorts. ANIMATIONS -8 avril / 18 mai, Nantes, château des Ducs Autour du reliquaire du coeur d'Anne de Bretagne. -11 avril / 31 décembre, Langeais 37 Château où fut célébré le mariage d'Anne de Bretagne et de Charles VIII Mode, arts, enluminures. -1 mai, Saint Malo Cathédrale, concert "Les funérailles d'Anne de Bretagne". -10 et 11 mai, Vannes Côté jardin Gwened Tu all Liorzh, sous les remparts. -15 juin / 15 septembre, Vannes Dans le cadre majestueux de Chateau-Gaillard, exposition du reliquaire et du Livre d'Heures d'Anne de Bretagne. Production Dihunerien Membre du Souvenir Chouan de Bretagne.Gratuit -20 à 22 juin, Vannes Le Salon littéraire honore Anne de Bretagne. -13 juillet à fin août, Theix Manoir du Plessis-Josso sortie Sulniac-Surzur sur la voie expresse Nantes-Vannes Exposition Anne de Bretagne réalisée par l'Association Identité Bretonne. Gratuit. -13 septembre, Vannes Palais des Arts et des Congrès, création de l'Oratorio "Anne de Bretagne renaissante" composé par Roland Becker, interprété par l'ensemble baroque "Bretagne Armoricaine". Production Dihunerien. -19 septembre, Vannes Palais des Arts et des Congrès, Opéra rock "Anne de Bretagne" d'Alan Simon. Production Dihunerien. Ce matin, 6 avril 1804 vendredi de Pâques, Charles Pichegru est retrouvé mort dans sa cellule. La version officielle parle de suicide. Grand soldat, brillant général, d'une force quasi herculéenne, cet homme qui a bravé tous les dangers, sans craindre la mort, aurait craint son procès et la guillotine au point de s'entourer le cou de sa cravate de soie noire, d'y glisser un morceau de bois d'en faire un garrot et d'avoir, par un long mouvement de tourniquet, mis fin à ses jours. Un suicide par auto-strangulation ? Il y a des doutes, même aujourd'hui encore, tellement tout semblerait accabler le Premier Consul, Bonaparte pas encore Napoléon 1er, d'avoir fait assassiner son ancien professeur de géométrie et d'arithmétique à l'Ecole Militaire de Brienne. Pourtant tous les témoignages de l'époque concordent pour conforter la thèse du suicide. L'ancien Général avait confié à Réal son désir fatal lors de son arrestation le 28 février. Bonaparte n'avait aucun intérêt à le faire assassiner avant son procès, il savait bien que cela semblerait suspect. Le Juge Rigault, lui-même un des juges d'instruction, très critique vis à vis de Bonaparte, est sûr qu'il s'agit d'un suicide. Napoléon avait déclaré au Conseiller d'Etat, Réal "Avant de commettre une faute, Pichegru a bien et honorablement servi son pays. Je n'ai pas besoin de son sang ; dites-lui qu'il faut regarder tout ceci comme une bataille perdue. Il ne pourrait rester en pour Cayenne. Il connaît le pays Pichegru y avait été déporté en 1797 sous le Directoire ; on pourrait lui faire là une belle position". Hélas, Réal ne reparut pas assez vite et Pichegru aurait perdu tout espoir. Eviter un procès qui n'aurait pas épargné sa vie glorieuse, qui aurait révélé ses compromissions avec les Emigrés de Coblence - les mêmes qui l'avaient dédaigneusement écarté d'un revers de main alors que, adjudant sous-officier, il leur offrait, dès 1789, ses services - incapables dans leur incurie de pressentir le talent militaire de ce futur officier. Quoique l'on pense de lui, il restera dans l'Histoire militaire de la France le seul militaire qui a pris la Flotte royale hollandaise avec un escadron de cavalerie. Le Général Pichegru avait appris que la Flotte Hollandaise était bloquée par les glaces sur les côtes du Helder, dans le golfe du Zuiderzee. Il envoya aussitôt le lieutenant-colonel Louis-Joseph Lahure et un escadron du 1er Régiment de Hussards. Bilan 15 vaisseaux et 850 canons pris à l'ennemi, sans aucune perte ! A-t-il été jaloux de la réussite de Bonaparte qui était moins doué que lui pour l'art militaire, jalousie qui se serait tranformé en haine ? Rien n'apparaît réellement dans ses interrogatoires. Il a emmené son secret dans la tombe. Dictant ses Mémoires à Las Cases lors de son séjour forcé sur l'île de Sainte Hélène Napoléon dit " Tout bonnement Pichegru se vit dans une situation sans ressources, son âme forte ne put envisager l'infâmie du supplice ; il désespéra de ma clémence ou la dédaigna et il se donna la mort". Georges Cadoudal - son complice dans le complot contre le Premier Consul - dont la cellule était à quelques pas de celle de Pichegru, n'a rien signalé, donc n'a rien entendu ; si, en effet, notre Breton avait entendu des bruits suspects, on est certain qu'il ne serait pas resté inerte ! L'autopsie, qui durera plusieurs heures, ne démontrera aucun hématome signant une lutte, aucune lésion en dehors de celles causées par le garrot à hauteur du larynx, du cou, la face inférieure du cerveau et les deux lobes du poumon gorgés de une égratignure sur la joue, là où le garrot s'était bloqué. Le 7 avril, au soir tombant, il est inhumé dans le cimetière Sainte Catherine aujourd'hui disparu dans le carré des suppliciés. Il sera exhumé en août 1865 pour être inhumé dans son village natal d'Arbois qu'il avait quitté, après ses études au collège, pour l'Ecole de Brienne, à l'âge de 18 paraît que ces restes ne sont pas les siens, à cause de la différence de chevelure retrouvée sur le squelette. Allez savoir ! Etrange destinée que celle de cette homme, issu de la paysannerie comme Murat, mort à 43 ans Son nom est gravé sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile. Sale temps pour les inconditionnels de la Révolution, de ses méthodes énergiques - contre ses opposants - mais dans ces périodes plutôt folles un opposant l'est toujours d'un autre. Et cela se termine en purge, comme cela se passera, 140 ans plus tard avec le "démocrate" Staline. En ce Laitue 16 Germinal an II - ci devant samedi 5 avril 1794, deux charrettes sont chargées de 15 chantres de la guillotine qu'ils vont expérimenter à leur tour. Que ne l'ont-ils pas fait plus tôt, épargnant ainsi la vie de centaines d'innocents. - Fabre dit d'Eglantine, Régicide, 43 ans, natif de Carcassonne, monté à Paris, trafiquant, agioteur mouillé dans différents scandales Les Joyaux de la Couronne, la liquidation de La Compagnie des Indes de Lorient, accapareur de tout entr'autres paires de chaussures qu'il a vendues à des Volontaires - elles duraient moins d'un jour - pour lesquelles il avait reçu du Ministre de la Guerre etc... - François Chabot, Régicide, 38 ans, capucin défroqué, mari de la soeur des frères Frey, vénal négociateur de la vie d'accusés contre indemnités, trafic d'influence, agioteur ; à notre époque on dirait un parfait pourri. -Hérault de Séchelles, Régicide, 34 ans, -Claude Basire, Régicide, 29 ans, a proposé la loi qui ordonne le tutoiement, a trempé dans la liquidation de La Compagnie des Indes. -Joseph Delaunay, Régicide, 42 ans, agioteur, a trempé dans la liquidation de la Compagnie des Indes, -Georges Danton, Régicide, 34 ans, agioteur, n'a pas empêché les Massacres de Septembre à Versailles ; il aurait voulu arrêter la Terreur qu'il avait contribuée à mettre en place. Il laisse une veuve, Louise Gély, agée de 17 ans ; il a été marié, par un prêtre réfractaire, 9 mois avec elle. Il laisse aussi cette réplique à Fabre d'Eglantine se lamentant de n'avoir pas fini un poème en vers "Ne te lamente pas, dans une semaine, des vers, tu en feras par milliers"!!! Dans la foule qui suivait la charrette, un prêtre, l'abbé Pierre Grayo de Kéravenan, qui l'avait marié et lui donna l'ultime absolution. -Camille Desmoulins, Régicide, 34 ans, partisan de la féroce repression des contre-révolutionnaires, un des chantres de la Terreur, -Pierre Philippeaux, Régicide, 38 ans, s'est opposé aux amis de Barère, accusé de modérantisme, -L'abbé d'Espagnac, Marc René Marie de Sahuguet d'Amarzit d'Espagnac 42 ans, trafiquant, agioteur, vend à Dumouriez des chevaux et du matériel que le Ministère de la Guerre lui a déjà payé. Défroqué, il parle contre le clergé et pour la confiscation de ses biens. -Junius Frey, né Moses Dobruska, 41 ans, agioteur, prévaricateur, -Emmanuel Frey, né Dobruska -Andrès-Maria de Guzman, 41 ans, prévaricateur et agitateur, un de ceux qui ont financé les soulèvements "spontanés", -Westermann, 42 ans, le boucher du 10 août 1792 aux Tuileries puis au Mans, à Savenay et dans la Vendée, -Jean-François Delacroix, 41 ans, Régicide alors qu'il a essayé se soutirer des fonds à Louis XVI, agioteur, prévaricateur, sans aucune moralité, un pourri ! -Diedericksen, âge inconnu, ami de Danton, avocat suédois. Ces deux charrettes doivent leur composition hétéroclite à Robespierre et à Saint Just ; ce dernier ayant eu l'audace de lancer le fameux mensonge de la Cnospiration des prisons, dans lesquelles les détenus se seraient soulevés pour venir assassiner la Convention et restaurer la royauté !!! Aimez-vous le style musical de Sergueï PROKOFIEV ? Ou vous ne le connaissez pas et voulez le découvrir ? Vous avez entendu, enfant ou adulte, on vous a raconté, ou vous avez raconté à des enfants subjugués un très beau conte musical dont ceux qui l'ont découvert ont toujours en tête les entraînantes premières notes ? Alors venez en famille, entendre pour le découvrir ou le redécouvrir DEMAIN SAMEDI A 16 HEURES EN L'EGLISE SAINT CLEMENT DE NANTES PIERRE ET LE LOUP de Serguéï Prokofiev Interprété dans une transcription à quatre mains, sur les trois claviers de l'orgue de l'église, par Jeanne Chicaud co-titulaire et Professeur d'orgue à Strasbourg et Alberto Barbetta concertiste et Professeur à l'Académie de musique de Schio -près de Vicence - Italie. Un récitant donne le texte. L'orgue DEBIERRE de l'église Saint Clément, magnifiquement restauré lors de travaux qui ont duré plus de dix mois, par le facteur d'orgues Robert Frères de La Chapelle sur Erdre, a été inauguré, il y aura un an dans 10 jours, lors d'un magnifique concert organisé par l'Association qui couve cet instrument de ses pieds, de ses mains et de son zèle L'Association Jeux de Pieds, Jeux de Mains. L'organiste titulaire est Nicolas Daviaud, le deuxième co-titulaire étant Henry Ménanteau, tous les deux régulièrement sollicités pour réaliser la partie musicale des Messes, d'autant que Jeanne est souvent du côté de la Lorraine ! Une participation de 2€ est demandée, pour les frais d'installation d'écrans vidéo, afin que, comme lors du concert inaugural le 14 avril 2013, les auditeurs puissent assister aux "Jeux de pieds, Jeux de mains". L'église est chauffée. Entouré des siens, de ses amis et de ceux qui le connaissaient et l'estimaient, Kadoc a été accompagné vers sa dernière demeure dans le cimetière de Saint Nolff Morbihan. Fier d'être un Cadoudal, le Chouan de référence allé au bout de ses convictions jusqu'à en mourir, il y aura 210 ans le 25 juin, Kadoc entretenait le souvenir de ce modèle de la pensée non conformiste, de la vraie liberté ; il avait accompagné le Souvenir Chouan de Bretagne dès sa création il y a 20 ans. Aujourd'hui, dans l'église de Saint Nolff pas assez grande pour accueillir sa famille et ses amis, plus de deux cents personnes, dont un certain nombre debout, ont manifesté leur foi en l'Espérance de Dieu par leur participation à la prière, prière chantée en particulier de façon rare, emplissant toute l'église, pour bien montrer que la mort, pour un catholique, n'est pas une fin, pour bien accompagner Kadoc dans son chemin vers le Père, pour soutenir sa famille dans une juste peine. Comme l'écrivait Laurence, le Souvenir Chouan de Bretagne a perdu un combattant sur terre mais a gagné un allié dans le Ciel. Il y a dix ans, pour le 200ème anniversaire de la mort de son ancêtre collatéral, à Kerléano, face à l'opposition d'une personne, Kadoc avait mis tout son poids de "Cadoudal" pour que le drapeau du Souvenir Chouan de Bretagne soit présent près de l'autel où la messe était célébrée à la mémoire de Georges. Lui-même l'avait mis à la meilleure place. Aujourd'hui, le même drapeau personnalisant les Membres du Souvenir Chouan de Bretagne était dans la procession d'entrée dans l'église, présent dans le choeur de l'église, puis dans la procession, bien heureusement à pied, de l'église au cimetière. Madame Marie-Josée de Cadoudal a été très heureuse de la présence de notre drapeau, nous en remerciant car "représentant tout ce à quoi était tant attaché Kadoc". Après la longue procession de bénédiction, par la nombreuse assemblée, du cercueil installé devant le calvaire du cimetière, celui-ci fut déposé devant le tombeau et recouvert par le drapeau de l'Association chère au coeur de Kadoc, pendant le chant du "Salve Regina". Madame de Cadoudal avait organisé une chaleureuse et simple réception en leur maison à la fin de cette journée. Qu'elle soit remerciée pour sa sérénité et son sourire, traits de belles convictions et d'une grande force. Le Souvenir Chouan de Bretagne renouvelle son amicale sympathie à Madame Marie-José de Cadoudal, à ses trois garçons, à leurs épouses et à ses onze petits-enfants. A Dieu, Kadoc, Kenavo et Merci. Protège bien le Souvenir Chouan de Bretagne. Tristesse au Souvenir Chouan de Bretagne Descendant de Joseph Cadoudal, frère de Georges le héros Chouan, Kadoc, notre ami adhérent et Membre d'honneur du Souvenir Chouan de Bretagne est décédé samedi dernier au matin, d'une maladie respiratoire qui l'handicapait depuis des années. Né un mois de janvier, comme Georges, le 1er, comme Georges, Kadoc est parti rejoindre les Chouans dont il admirait et glorifiait le combat et le courage ; courage et combativité qu'il aura manifestés tout au long de sa maladie. Il rejoint la cohorte des Révoltés juste en cette année 2014 où nous commémorons le 210ème anniversaire de la mort de Georges Cadoudal place de Grève à Paris, le 25 juin 1804. Le Souvenir Chouan de Bretagne assure son épouse Marie-Josée, née de Jacquelot du Boisrouvray, de son amicale sympathie en ces longs moments difficiles de séparation et lui souhaite le courage nécessaire pour cette nouvelle page de sa vie. Le Souvenir Chouan de Bretagne présente aux enfants et petits-enfants de Kadoc de Cadoudal ses sincères condoléances. La cérémonie de funérailles sera célébrée en l'église de Saint Nolff Morbihan MERCREDI 2 AVRIL A 14 H 30. 18 H place de la Révolution à Paris, ex place Louis XV, les théoriciens du "Jeu de la main chaude" - comme ils appelaient la guillotine - vont expérimenter "In vivo" dans le vrai leur théorie sur la régénération du peuple. En tête façon de parler pour leurs quelques derniers instants ! Hébert, créateur du "Père Duchesne", organe vitupérant contre les opposants, ou soi-disant opposants à la "bienheureuse" révolution, torchon journalistique ancêtre des Charlie-Hebdo et autres Hara-Kiri qui est devenu tellement outrancier qu'il en est devenu une honte pour Robespierre. C'est dire !!! A La Conciergerie, Jacques-René Hebert a passé sa dernière nuit à hurler et vitupérer contre le sort qui l'accable. Dur, dur! d'avoir été un bonimenteur de la guillotine et de devoir l'expérimentée ! Plus facile d'être le théoricien que d'être l'expérimentateur ! Dieu sait s'il a ri et moqué ceux qu'il dirigeait, par ses imprécations, vers la sinistre lunette. Ce soir, il est aux premières loges pour essayer, brièvement, le sinistre collier de bois. Il a été un des premiers journaleux à se distinguer par son langage ordurier et le fameux "Foutre" lui doit tout dans son expansion. A-t-il eu le temps de l'exprimer lorsqu'il a entendu le glissement du mouton dans sa rainure poussanr la lame fatale ? Mélenchon avant l'heure insultant les victimes du Comité de Salut Public, tant le Roi de France que la malheureuse Marie-Antoinette. Le pire outrage pour la Famille Royale est qu'il va être mis en terre dans le même enclos mortuaire qu'elle, au cimetière de La Madeleine. Quel insulte pour l'ancienne dynastie royale ! Ce malade n'est pas seul pour cette dernière "balade pour un guillotiné". Il est en fort bonne compagnie Momoro l'imprimeur des pamphlets contre la Famille royale et co-inventeur de la devise "Liberté,Egalité, Fraternité ou la mort!" déchristianisateur forcené, le prévaricateur Général Ronsin, Anarchasis Cloots prussien d'origine et ennemi personnel de Jésus-Christ, Jean-Nicolas Vincent qui a eu le tort de s'opposer à Robespierre, Berthold Proly prévaricateur affaire de la Compagnie des Indes, Jacob Pereira des Enragés, Michel Laumur, Konrad Kock, François Desfieux, Jean-Antoine Florent Armand, Jean-Baptiste Ancard, Frederic Ducroquet, Armand-Hubert Leclerc, Jean-Charles Bourgeois, André Descombes, Albert Mazuel, Pierre Dubuisson. Ils sont classés comme "Enragés" et il faut les supprimer. Ils ont eu le tort de comploter contre Robespierre, le Chef encore puissant pour quatre mois encore mais il ne le sait pas. Dix huit exécutions de condamnés par Fouquier-Tinville au titre de prévarication, agents de l'Angleterre, parricides de la révolution etc... Voir les détails dans la prochaine Revue du Souvenir Chouan de Betagne. Et ce n'est que le début de l'épuration de 1794, comme d'autres régimes en appliqueront la méthode, un peu plus de cent ans plus tard. Comme le dit si bien Reynald Secher la révolution-dite française-a été la matrice de la Terreur exterminatrice. Et comme le dit aussi très bien l'excellent Philippe de Villiers La Terreur est dans les gènes de la révolution. Sont-ce là les valeurs de la république ? Que de sang a coulé en France en quelques mois !!!
Enfamille. Très agréable visite, entre reconstitutions variées et à l’allure authentique, salle de jeux divertissante, expositions de machines agricoles, démonstration de fabrication de sabots et dégustation de cidre. C’est un joli voyage dans le temps que nous propose cet écomusée, avec des explications et indications utiles.
Anne de Bretagne, la duchesse deux fois reine de France 003417 Femme la plus puissante de son époque, Anne de Bretagne, duchesse indépendante est couronnée deux fois reine de France, ce qui sera unique dans l’histoire de notre pays. Au début de l’année 1488, quelques mois avant sa mort, François II de Bretagne a perdu une bataille militaire fatale pour la Bretagne à Saint-Aubin-du-Cormier contre Louis XI. Désormais, il n’aura pas le droit de marier sa fille sans l’accord du roi de France. Il est bien évident que la Bretagne perdra tôt ou tard son indépendance. À 11 ans, juste après la mort de son père, Anne orpheline et duchesse de Bretagne, entre de plein pied dans le jeu diplomatique. Mais dans sa cour, personne ne la prend au sérieux. Anne a une très haute conscience de son rang et elle a promis à son père sur son lit de mort qu’elle ne se laisserait jamais assujettir par le royaume de à 12 ans lorsque la France déclare la guerre au duché de Bretagne. Elle découvre que de nombreux seigneurs l'ont trahie en se rangeant du côté Français, mais elle ne se laisse pas faire. Elle condamne les traîtres pour crime de lèse-majesté et envoie une lettre à Maximilien Ier, empereur du Saint-Empire, pour lui accorder sa main en échange d’une armée. Et pour sceller leur accord, Maximilien 1er envoie Wolfgang de Polheim pour épouser Anne par procuration. Épouser le roi de France pour sauver son duché Le problème c’est que Maximilien Ier n’enverra jamais les troupes escomptées et que les Français, qui ne reconnaissent pas cette union, grignotent peu à peu le territoire Breton acculant Anne dans la ville de Rennes où elle est assiégée. Dans l’intervalle, Louis XI est mort et Charles VIII, son fils, a bien l’intention d'épouser Anne de Bretagne, de gré ou de force. Si Anne n’épouse pas Charles VIII, elle perdra la Bretagne qui sera mise à feu et à sang. Si elle consent à se marier, elle sauvera au moins son peuple. Consciente qu’elle n’a aucune marge de manœuvre après deux mois de siège, Anne se résigne et signe un contrat de mariage avec Charles VIII. La Bretagne devient donc la propriété du roi de France. Un contrat de mariage qui ne lui laisse pas le choixAprès avoir perdu plusieurs enfants en bas âge, Anne de Bretagne se retrouve veuve à 21 ans et de nouveau duchesse de la Bretagne. En effet, le contrat de mariage prévoit que la reine hérite du duché de Bretagne à la mort de son mari. Elle retourne à Nantes et maintenant, c’est elle la le même contrat de mariage oblige Anne à épouser le successeur de Charles VIII. Louis d’Orléans, issu de la branche des Valois est reconnu comme le nouveau souverain légitime sous le nom de Louis XII. Mais, cette fois, Anne garde sa fonction de duchesse, on ne va pas lui faire deux fois le coup ! Si la Bretagne est bien rattachée à la France, c’est elle qui administre son territoire et en tire les revenus pour entretenir sa maison. Son coeur repose à Nantes et son corps à Saint-DenisEn 1505, Anne part plusieurs mois faire le tour de son duché. Elle va se montrer et découvrir un territoire qu’elle n’a jamais eu le temps de visiter. Les seigneurs doivent lui renouveler leur allégeance et elle en profite pour faire un grand audit du duché. Elle veut être certaine que tout le monde paye bien ses impôts parce que les impôts tombent directement dans son aumônière. Les années passent et la santé d’Anne se dégrade. À 36 ans, elle souffre de problèmes rénaux abominables qui la clouent au lit tant la douleur est insupportable. Elle meurt à Blois en 1514. Louis XII entre dans un deuil inconsolable. Il lui organise les plus grandes funérailles jamais vues pour une reine 40 jours de cérémonie, jusqu’à son inhumation à Saint-Denis. Le cœur de la reine est quant à lui placé dans un reliquaire en or et déposé dans le tombeau de ses parents inhumés aux Carmes de Nantes. La duchesse Anne avait stipulé par testament que cet organe reviendrait à la Bretagne. Corps de française, cœur de bretonne, on ne se refait pas. Son cœur sera réduit en poussière par les révolutionnaires qui pilleront les Carmes de Nantes. Il faudra attendre le XIXe siècle pour que son image soit reprise par les Bretons comme un symbole de leur identité régionale. La Duchesse devient alors une sorte de mythe. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info
JeanBourdichon, Anne de Bretagne en prière avec ses siantes patronnes, sainte Anne, sainte Hélène et sainte Ursule. Miniature des Grandes Heures d'Anne de Bretagne, vers 1505-1508, Bibliothèque Nationale de France, Paris . 272 32 434 146 308 222 432 327

c était anne de bretagne duchesse en sabots