Ali Kahlane plaide pour "La prise en compte de la cyber sĂ©curitĂ© par l'ensemble des acteurs, au niveau de chaque continent, de chaque Ătat, de chaque institution, de chaque entreprise, de chaque citoyen. "A travers le monde, pas une seule entreprise nâest Ă lâabri dâune cyber-attaque. En quoi consiste cette menace ?Une cyberattaque est un acte de malveillance qui peut cibler diffĂ©rents dispositifs informatiques. Cela peut ĂȘtre des ordinateurs, des serveurs ou toute intelligence matĂ©rielle et numĂ©rique tels que les smartphones ou tout objet connectĂ© Ă Internet ou pas dâailleurs. Il existe en fait quatre types de risques ou menaces la cybercriminalitĂ©, la dĂ©stabilisation, lâespionnage et le sabotage. Ces cyber risques affectent directement ou indirectement aussi bien les particuliers que les administrations et les et son pendant visible, le World Wide Web qui a beaucoup Ă©voluĂ© au fil des ans, nâest plus le gentil rĂ©seau que lâon connaissait Ă ses dĂ©buts. TrĂšs vite de nombreux mĂ©chants personnages ont jouĂ© sur ses vulnĂ©rabilitĂ©s pour attaquer les ordinateurs et tout ce qui sây connecte. Dans un premier temps câĂ©tait surtout pour rĂ©cupĂ©rer des donnĂ©es sensibles auprĂšs dâutilisateurs imprudents, câĂ©tait la plus commune des menaces. Dans la plupart du temps, tout cela se faisait sans que la victime sâen rende compte, jusqu'Ă ce qu'il soit trop tard. Mais ça câĂ©tait avant. 60% des problĂšmes de cybersĂ©curitĂ© dans l'entreprise, dans le monde viennent de l'intĂ©rieurComment ces pirates de lâinformatique arrivent-ils Ă sâinfiltrer aussi facilement dans lâentreprise via le net?LâInternet est un endroit fantastique pour communiquer pour sâinformer ainsi que pour travailler. Câest lâune des innovations humaines qui a le plus radicalement changĂ© jusquâĂ notre façon de vivre. La quasi totalitĂ© de la population mondiale sây connecte. Sur les 7,76 milliards d'humains sur Terre en 2020, prĂšs de 61% utilisent Internet alors que 65% dâentre eux possĂšdent un tĂ©lĂ©phone un an, le nombre d'utilisateurs du web s'est accru de prĂšs de 10 %, tandis que la population mondiale n'a progressĂ© que de 1 %. Les rĂ©seaux sociaux ont eux aussi vu leur public s'accroĂźtre et comptent plus de 3,8 milliards d'adeptes, soit 49 % de l'humanitĂ©, dont plus de 50% y est connectĂ© nuit et jour. LâAlgĂ©rie nâest pas en reste avec ces plus plus de 26 millions de connectĂ©s Ă Internet 59% de la population dont 22 millions utilisent les rĂ©seaux sociaux avec 95% sur de connectĂ©s Ă Internet et dâutilisateurs actifs sur les rĂ©seaux sociaux est un terrain propice pour tous les maliciels qui grouillent dans le cyber espace tel un capharnaĂŒm de germes et de bactĂ©ries infectieux, numĂ©riques. Tout cela rend tout ordinateur ou dispositif connectĂ© vulnĂ©rable. Lâentreprise, encore plus que tout le reste Ă cause des dĂ©gĂąts que cela peut occasionner en trĂšs peu de temps et Ă moindre coĂ»t. Nous savons que 60% des problĂšmes de cybersĂ©curitĂ© dans lâentreprise, dans le monde viennent de lâintĂ©rieur. Aucun appareil, aucune entreprise n'est Ă l'abri!En AlgĂ©rie, cela peut dĂ©passer les 80%. Cette diffĂ©rence de taux est dĂ» au peu de sensibilisation des utilisateurs aux risques quâils comportent, Ă la mĂ©connaissance ou Ă la non utilisation des outils de protection et de prĂ©caution aussi bien actifs que passifs. Mais pas que car, paradoxalement, lâinstabilitĂ© de notre connexion, la faiblesse du dĂ©bit internet associĂ©es au peu de numĂ©risation des entreprises algĂ©riennes concourent Ă lâaugmentation des cyberattaques et exacerbent la vulnĂ©rabilitĂ© de nos entreprises, qui ne sont pas ou trĂšs peu protĂ©gĂ©s face aux maliciels de tout bord. Les menaces de cyberattaques sont rĂ©elles et de plus en plus dangereuses, causant de grands peut aller du fait des employĂ©s indĂ©licats ou imprudents dont la nĂ©gligence est exploitĂ©e pour subtiliser des codes dâaccĂšs et compromettre des donnĂ©es ou des systĂšmes dâinformations jusquâaux attaques en bonne et due forme qui seraient effectuĂ©es par des professionnels pour eux-mĂȘmes ou pour le compte de quelquâun qui les rĂ©tribuent pour se sont les types de menaces auxquelles nous sommes confrontĂ©s Il existe de nombreuses menaces malveillantes pouvant se dĂ©clencher ou sâinstaller Ă tout moment et dans toutes les situations. Pour faire simple, on peut identifier au moins une dizaine de types menaces de cyberattaques pouvant ĂȘtre utilisĂ©es soit par des personnes rĂ©elles soit par des robots ou bots ou la combinaison des AlgĂ©rie, ces actes de malveillance trouvent un terrain propice dans la mĂ©connaissance du danger et le peu de sensibilisation ds utilisateurs, ajoutĂ©s Ă l'instabilitĂ© rĂ©currente du rĂ©seau InternetEn AlgĂ©rie, ces actes de malveillance trouvent un terrain propice dans la mĂ©connaissance du danger et le peu de sensibilisation ds utilisateurs, ajoutĂ©s Ă l'instabilitĂ© rĂ©currente du rĂ©seau InternetCes menaces sont les spams, Advertisement et Software ou publiciel, le cheval de Troie, les virus, les vers, le phishing ou hameçonnage, les logiciels espions ou spyware, les keyloggers ou encore KeyGrapbber, le pharming et, enfin le logiciel de sĂ©curitĂ© de type Escroc ou Rogue security software Chacune de ces menaces est expliquĂ©e en dĂ©tail dans un encartĂ©.En AlgĂ©rie lâentreprise est-elle outillĂ©e pour rĂ©pondre Ă ces attaques? Y a-t-il une comprĂ©hension du risque par le chef dâ Loi n° 18-07 du 10 juin 2018 relative Ă la protection des personnes physiques dans le traitement des donnĂ©es Ă caractĂšre personnel qui a Ă©tĂ© promulguĂ©e le 20 janvier 2020, complĂšte et renforce lâarsenal juridique qui existait jusquâĂ prĂ©sent pour encadrer le domaine numĂ©rique et ses environnements. Câest un bon dĂ©but pour mettre de lâordre et mieux protĂ©ger le cyberespace ailleurs, nous devons reconnaĂźtre une carence manifeste de statistiques sur les dommages quâoccasionnent les cyber attaques et les maliciels dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale dans notre pays. Le manque dâimplication de lâEtat dans la sensibilisation Ă la cybersĂ©curitĂ© et surtout lâabsence dâune politique nationale de cybersĂ©curitĂ© rend toute analyse difficile. Il appartient maintenant aux institutions interpellĂ©s dans cette Loi de passer Ă lâaction pour mettre en place les dispositions et dispositifs prĂ©vus. Notamment lâinstallation de celui relatif Ă la sĂ©curitĂ© des systĂšmes dâinformation qui prĂ©voit notamment l'Ă©laboration d'une stratĂ©gie nationale en matiĂšre de sĂ©curitĂ© des SystĂšmes d'information, incluant des investigations numĂ©riques en cas d'attaques cybernĂ©tiques ciblant les institutions nationales y compris les entreprises privĂ©s et publiques. Sans oublier la mise en opĂ©ration le plus rapidement possible de lâAutoritĂ© nationale de protection des donnĂ©es personnelles. Des outils dont lâAlgĂ©rie avait Ă©normĂ©ment besoin pour mieux protĂ©ger et promouvoir son Ă©conomie numĂ©rique une demande en la matiĂšre de la part du chef dâentreprise algĂ©rienne? De mĂȘme les compagnies dâassurance proposent-elles ce produit?Il faut poser la question Ă un professionnel des Assurances pour la deuxiĂšme partie de votre question. Par contre je peux dire que la confiance et la cybersĂ©curitĂ© sont les deux piliers de l'entreprise de demain. Nous sommes dans une Ă©conomie mondialisĂ©e, il est important de souligner que tout au long de l'histoire Ă©conomique, c'est bien la confiance qui a contribuĂ© Ă favoriser l'Ă©closion de l'Ă©conomie marchande. C'est donc la prise en compte de la cybersĂ©curitĂ© par l'ensemble des acteurs - au niveau de chaque continent, de chaque Ătat, de chaque institution, de chaque entreprise, de chaque citoyen - qui assurera l'Ă©mergence de lâĂ©conomie numĂ©rique au niveau dâun pays. LâAlgĂ©rie nâa jamais Ă©tĂ© aussi proche dâune bonne fenĂȘtre de tir pour rĂ©ussir sa transition recueillis par Meriem Chibane de la revue CNAPubliĂ© la premiĂšre fois par la Revue du Conseil National des Assurances CNA, dans son dossier Cyber-Assurances, Page 18-21, mars 2020.
LesĂ©lĂšves de CE2, de CM1 et de CM2 des Ă©coles woippyciennes participent Ă une vaste campagne de sensibilisation Ă la sĂ©curitĂ© routiĂšre. Woippy. La sĂ©curitĂ© routiĂšre est lâaffaire de tous
Il ne peut plus avoir de clivage entre des acteurs Ă©tatiques et municipaux actifs, et une population Ă qui l'on demande de la passivitĂ©. L'Ă©poque nouvelle dans laquelle nous entrons nous oblige Ă impliquer la population et Ă la sensibiliser sur une vigilance utile. Le monde en gĂ©nĂ©ral et la France en particulier sont rentrĂ©s dans une nouvelle Ăšre celle de l'omniprĂ©sence de la menace terroriste. Ce changement de paradigme impose Ă chacun une implication forte de sa part. La sĂ©curitĂ© des Français n'est pas l'affaire d'un seul acteur, mais elle repose sur la prise de conscience de tous. L'Etat d'abord, qui doit remplir Ă plein cette compĂ©tence rĂ©galienne. Pour ce faire, il est nĂ©cessaire de ne pas avoir peur de l'autoritĂ©, en interdisant par exemple certains rassemblements sur des places parisiennes qui mobilisent inutilement les forces de l'ordre. Nos forces de police et de Gendarmerie sont mobilisĂ©es au quotidien dans la lutte contre le terrorisme, elles seront encore une fois mise Ă rude Ă©preuve pour assurer l'ordre public lors de l'Euro 2016 de football - notamment Ă l'abord des "Fan zones" - comment peut-on alors justifier qu'en plein Etat d'Urgence nous les mobilisions pour des rassemblements quotidiens de personnes davantage prĂ©sentes pour casser que pour manifester pacifiquement ? Les maires ensuite doivent s'engager, et doivent avoir les moyens de le faire. L'armement des polices municipales est un prĂ©requis, tant pour la sĂ©curitĂ© des administrĂ©s que pour celle des agents. Cet armement devrait ĂȘtre, comme beaucoup le rĂ©clame Ă droite comme Ă gauche, gĂ©nĂ©ralisĂ©. L'exception devrait ĂȘtre le refus du Maire et non pas sa demande. La pĂ©riode que nous traversons nous impose de la vigilance, du courage et de la responsabilitĂ©. Concomitamment Ă cela, l'Ă©largissement de l'encadrement juridique relatif Ă la police municipale, sur les fouilles ou les contrĂŽles d'identitĂ©, devra indĂ©niablement suivre. Il en va de mĂȘme pour l'interopĂ©rabilitĂ© des rĂ©seaux de communication entre la police municipale et la police nationale. Nous sommes en train de la mettre en place dans ma ville, mais je suis surpris qu'il faille faire tant de dĂ©marches pour un outil qui semble si logique... Pourquoi, une fois encore, n'est-il pas gĂ©nĂ©ralisĂ© ? Il est absolument indispensable que le lĂ©gislateur en prenne conscience. Les maires doivent Ă©galement agir pour trouver des dispositifs novateurs visant Ă toujours accroitre la sĂ©curitĂ© de leur population. Dans la ville de Saint-MandĂ©, dans laquelle je suis maire, nous avons mis en place des "Kit dĂ©tresse" qui ont Ă©tĂ© confiĂ©s aux directeurs d'Ă©coles, de crĂšches et de lieux de cultes. Ces kits d'urgence comportent un "bip" qui envoie un signal d'urgence Ă la police municipale et Ă la police nationale lorsqu'il est activĂ© par le dĂ©tenteur, c'est-Ă -dire en cas de pĂ©ril imminent. Dans une ville encore marquĂ©e par les attentats de l'HyperCacher qui se trouvait en face de notre place du marchĂ©, il Ă©tait important de rĂ©flĂ©chir Ă des dispositifs rassurants et efficaces. Enfin, je suis absolument convaincu qu'une sĂ©curitĂ© efficace passe par l'implication des citoyens. Nous sommes tous acteurs de notre sĂ©curitĂ©. Les maires peuvent ĂȘtre des catalyseurs en crĂ©ant des dispositifs "Citoyens solidaires", comme nous l'avons dans notre ville. Des associations se proposent Ă©galement de fĂ©dĂ©rer la population sur cette thĂ©matique, je pense notamment aux "Voisins vigilants". Il ne peut plus avoir de clivage entre des acteurs Ă©tatiques et municipaux actifs, et une population Ă qui l'on demande de la passivitĂ©. L'Ă©poque nouvelle dans laquelle nous entrons nous oblige Ă impliquer la population et Ă la sensibiliser sur une vigilance utile. Des formations au secourisme ou des explications sur l'attitude Ă avoir en cas de pĂ©ril imminent doivent Ă©galement ĂȘtre diffusĂ©es aux citoyens. L'idĂ©e n'est pas d'avoir des "super hĂ©ros", mais des citoyens avisĂ©s, informĂ©s, vigilants, conscients, respectueux du bien commun et capables de rĂ©agir si besoin. Ce n'est qu'au prix de tous ces efforts que ceux qui tentent de faire planer la terreur subiront une double dĂ©faite Une dĂ©faite dans la rĂ©alisation de leurs actes, car les diffĂ©rents acteurs seront prĂȘts. Une dĂ©faite dans la volontĂ© de nous diviser, car l'Ăšre que nous traversons doit nous rapprocher et dĂ©velopper une solidaritĂ© forte entre nous.
Gestiondes risques en milieu hospitalier : La sĂ©curitĂ© des soins est l'affaire de tous. La qualitĂ© et la sĂ©curitĂ© des soins sont au centre des actions mises en oeuvre par les pouvoirs publics, amenant les Ă©tablissements de santĂ© Ă renforcer leurs actions en matiĂšre de gestion des risques. Un sujet dont s'emparent aussi les assureurs. Tribune â â juin 2021 Depuis 2002, la politique de Nicolas Sarkozy a transformĂ© les missions et moyens de la police pour assurer la sĂ©curitĂ© de tous fermeture des commissariats de proximitĂ©, dont celui de lâIle de Thau, multiplication de la vidĂ©osurveillance sans efficacitĂ© prouvĂ©e, centralisation des appels du 17 en dĂ©connexion avec le terrain. Tout cela participe Ă dĂ©truire les liens entre habitants et police, dont les conditions de travail sont dĂ©gradĂ©es. Il est urgent aujourdâhui de retisser les relations entre la population et les forces de sĂ©curitĂ© de lâĂtat, les polices municipales et les services de secours, pour un travail en synergie. Travailler avec les associations qui arpentent le terrain Ă la rencontre des jeunes. Mobiliser des mĂ©diateurs et des agents de police municipale, dont le travail serait ancrĂ© dans la prĂ©vention et non la rĂ©pression. Augmenter le nombre de policiers nationaux pour une prĂ©sence en ville Ă la rencontre des habitants afin de repĂ©rer au plus vite les problĂšmes et dĂ©pĂȘcher immĂ©diatement des intervenants. Le maire doit relayer notre demande dâune police de sĂ©curitĂ© du quotidien ! Surtout, nous devons passer dâune vision coercitive de la rĂ©solution des difficultĂ©s sociales et inĂ©galitĂ©s, Ă une vision centrĂ©e sur lâĂ©ducation, le travail social, lâemploi, lâaccĂšs aux droits, aux soins, Ă la culture et Ă un logement digne. Nous savons que ces besoins essentiels ne sont pas remplis, et cela favorise des terreaux violents et des difficultĂ©s entre citoyens et police.- Đ ŃĐœÎż ĐŸáŐĄĐż
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